Justice League
C'est pas un désastre, mais c'est pas une réussite non plus.
Disons que c'est très maladroit et superficiel pour un film de cette ampleur, forcement que voulez-vous raconter avec autant d'enjeux/persos à introduire en seulement 2h?
Plus globalement, le film est très bancal, la faute aux différences de tonalité parfois dans la même scène. Le serious-buisness ok on a compris c'est le dada de DC mais les blagounettes pas drôles en plein milieu ca va 2min. En fait pour 1 truc bien, vous en avez 2 derrières qui vous gâchent le plaisir.
L'exemple le plus parlant : l'humour donc. Ya 2 blagues drôles dans le film, c'est Bruce Wayne qui les fait et l'une est deja dans la ba. à coté de ca il faut se farcir Flash qui est insupportable du début à la fin.
Le film commence bien,Et non, à coté de ca on aSpoiler Alert!J'en passe tellement c'est affligeant. L'univers DC ne méritait pas un tel charcutage, le 2e depuis SS. Mais bon au moins on a put voir une ébauche de ce que donneraitSpoiler Alert!Spoiler Alert!
Bref, il faut le voir pour le croire. Comme avec BvS le film laisse l'impression d'un immense gâchis. Parce que si on sent bien pondre par ci, par là quelque bonnes idées (Cyborg, WW et Bruce Wayne qui se prennent le chou, l'utilisation des thèmes musicaux...) tout le reste est plombé par une écriture aux fraises donc, des rajouts, des choix et des décisions sur le rendu final vraiment pas judicieux. Et je parlerais pas des fx grossier par moment, je suis indulgent pour la moustache mais pas pour la tronche du méchant, et une da... douteuse. (ce rouge putain, mais arrêtez quoi)
Tenez une analogie foireuse pour résumer mon sentiment : vous vous souvenez des mini-film BMW avec Clive Owen? Bah voilà, Justice League serait comme le plus mauvais de ces court-métrage.
Vous avez réussi à caser le produit que vous voulez vendre, on comprend le message, mais malgré les bonnes idées, les moyens et les intentions affichées vous n'arrivez pas à avoir quelque de constant et de cohérent rendant son visionnage... agaçant dans ces pires moments, à peine plaisant au top de sa lucidité.