Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
Ce qui est fou avec Gods of Egypt, c'est d'où vient le projet. A la base ce devait être une adaptation "fantasy" entierement en mocap du Paradis Perdu de Milton mais faute d'arriver à réunir les rond, ils ont changé de sujet et de rendu pour réussir a financer le truc.
DE CHELONIAN MOBILE
Par contre Usual Suspect va tomber à plat pour les nouveaux spectateurs: "bah bien sûr que Kayser Söze c'est le gars joué par Spacey, c'est évident".
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Il y a une modification assez mineure qui aurai permis à ce film d'être fantastique: au lieu de prétendre que c'est le mythe égyptien, il suffirai de dire que c'est en fait le parc d'attraction personnel ultra-futuriste d'un groupe de post-humains obsédés par l'ancienne Egypte mais qui n'en connaissent que des bribes déformées.
Vu Wind River de Taylor Sheridan, j'ai eu l'impression de voir Sicario dans la neige, c'était vachement bien .
Changement de style : Opération Casse-noisette 2.
Jamais vu le premier, et pas vérifié avant visionnage si c'était du Pixar ou du Disney, en fait ça semble canado-coréen. Sympathique mais un poil trop caricatural pour ce genre de film d'animation. Plus quelques punchlines qui ne doivent plus être de mon âge. Bonne opinion générale à la fin. C'est localement à l'affiche depuis pas mal de temps, et salle encore bien remplie, faut dire que la météo et le 11 novembre réunis n'incitent pas au lèche-vitrines...
Bon, et Geostorm alors ?
P.S. 1 : vu en arrivant dans la salle un bout de bande-annonce pour un succédané de FourmiZ/1001 pattes, où ils mettent en avant le fait que ce soit doublé par Kev Adams et Virgine Efira. Ben ça ne doit pas améliorer le budget tout ça. Ça fait vraiment vendre plus ?
P.S. 2 : (re?)-diffusion d'un "Mystère d'archives" sur Arte sur le tournage du "Dictateur", un frère à Charlot ayant parfois amené une caméra portable pendant les prises, et en couleur. Fort intéressant, avec quelques exemples de scènes finalement coupées dans le film.
P.S. 3 : à propos d'Egypte, z'avez dû oublier le "grandiose" Stargate il y a un paquet d'années de cela. J'ai encore des boutons en y pensant, et je viens de dégotter le bouquin inspiré du film histoire de ricaner encore plus. Je lirai ça un de ces jours quand j'y arriverai dans la pile en souffrance.
Je reviens de A beautiful day. Joaquin Phoenix est bon (m'enfin comme d'hab quoi). Mais le film m'a un peu déçu, je m'attendais quasiment à un Hotline Miami version cinéma, mais nan. C'est pas mauvais, puis c'est assez beau, mais ça m'a un peu laissé de marbre.
Après les avis unanimes des canards, je suis allé voir Au revoir là-haut (j'en reviens tout juste), si seulement le cinéma français pouvait faire plus de films comme ça au lieu des brouettes de comédies pourries ne servant qu'à engraisser les vieux acteurs français.
Magnifique fresque picaresques de la course folle de deux hommes brisés par la guerre voulant prendre leur revanche sur la société de la plus audacieuse des façons, le tout porté par un casting parfait : Dupontel en roturier un peu dépassés par les évènements, Nahuel Pérez Biscayart en aristocrate artiste vivant presque dans son propre monde à travers ses masqueset entrainant Dupontel dans sa folle arnaque, Laurent Lafitte en psychopathe arriviste qu'on adore détester tant il est odieux dans toutes les scènes où il apparaît avec un aplomb sans limites, Niels Arestrup en patriarche de famille industrielle capable de faire transparaitre des émotions tout en gardant un visage de marbre, même la gamine side-kick joue bien !Spoiler Alert!
Allez seule petite ombre au tableau : le maire du 8ème arrondissement joué par Philippe Uchan en fait un peu trop dans la débilité et l'incompétence.
Saluons aussi tout le travail sur la reconstitution du Paris d'après-guerre et du début des années folles, avec une attention du détail certaine, comme les chinois qui étaient engagés pour les travaux de déterrement et transport des corps (comme l'a remarqué un canard il y a quelques jours), le bref flash-back de Péricourt au début de la guerre où il porte le fameux uniforme au pantalon garance, et il me semble que les soldats au début du film ont des fusils Berthier.
J'avoue quand même ne pas avoir compris à la fin, je suppose que c'est mieux expliqué dans le roman.Spoiler Alert!
Bref, Au revoir là-haut c'est bien, donc si vous pouvez allez le voir, parce que c'est un grand film et que le cinéma français a besoin de plus de films aussi talentueux.
Un documentaire formidable sur Arte :
Mystère d'Archives : Chaplin tourne "Le Dictateur" :
https://www.arte.tv/fr/videos/050356...es-d-archives/
Le jeu vidéo est une chose trop grave pour le laisser aux canards
Si j'étais un homme, un film écrit, réalisé et joué par Audrey Dana, qui raconte l'histoire d'une femme effacée qui, du jour où elle se retrouve magiquement avec deux couilles et une bite, commence à s'affirmer dans sa vie personnelle, professionnelle et romantique. Magique !
C'est bourré ras-la-gueule de clichés sur les hommes, les bites et comment elles fonctionnent. Si les genres avaient été inversés, je n'imagine même le scandale sur la twittosphère. Excepté trente secondes de lucidité (lors de la discussion de Jeanne avec les ouvriers du chantier sur la garde alternée), on a le droit à du grand n'importe quoi chiant pendant 1h40. Heureusement, le film a fait un bide en salles.
D'ailleurs, Bad Buzz, Si j'étais un homme et Le Manoir, c'est respectivement 49.323, 157.315 et 218.683 entrées, soit 0,07%, 0,23% et 0,33% de la population française. Il faut vraiment remercier le CNC d'aider au financement de plus de 150 films à l'année, qui ne sont pour la plupart même pas vu par 1% des Français (et de soutenir par conséquent la filière artificiellement surchargée des intermittents du spectacle), enfin plutôt remercier les professionnels du secteur qui versent des sousous au CNC.
Sachant que ce gag du Palmashow moque directement le film d'Audrey Dana, pas vraiment.
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
On en revient toujours aux films de merde sur ce topic, vous aimez ça en fait, avouez le !
Il me semble que le bilan du CNC niveau financier est positif, néanmoins il faudrait essayer de se concentrer sur les films qui ont un potentiel d'export de rayonnement.
Grand maître du lien affilié
Il n'a pas toujours été positif ? Genre ils reçoivent un budget différent chaque année en fonction des prélèvement et taxes, puis donnent en fonction de ce qu'ils ont ?
Il faudrait qu'ils investissent dans moins de films (genre une cinquantaine par an, un par semaine en moyenne ça semble bien) et qu'ils le fassent plus pertinemment. Qu'ils arrêtent de dire systématiquement oui aux comédies et aux drames, quelque soit le scénario tendu, qu'ils tentent les films de genre, et qu'il y ait moins de copinage (genre beaucoup moins). Ça serait déjà pas mal.
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
Bon, nous ne sommes toujours pas à l'abri d'un rachat de la Fox par Disney.
La compagnie n'a pas encore dit son dernier mot.
http://www.numerama.com/pop-culture/...ix-maison.html
https://www.comicbookmovie.com/disne...t-down-a155202
Vu Ex Libris, le documentaire de Fred Wiseman. 3h17 tout de même, honnêtement c'est vraiment un chouette docu, souvent intéressant mais qui souffre tout de même de quelques longueurs (sans parler des redondances). Ceci dit, c'est assez passionnant sur le fond, puisque sans être un film à thèse, Ex Libris montre non seulement qu'il se passe des tas de choses intéressantes dans ces lieux de culture en pleine mutation, mais aussi et surtout que les bibliothèques restent l'un des piliers fondamentaux de la démocratie, pour reprendre la la phrase de Toni Morrison. Ce qui est intéressant c'est également le regard que portent les Américains sur le livre, qui loin d'être sacralisé comme chez nous, reste un vecteur comme un autre du savoir, ce qui explique que les bibliothèque américaines accordent autant d'importance au numérique qu'u livre physique, mais plus encore, les bibliothèques sont des lieux de vie où la musique, l'éducation, le débat et l'échange ont autant d'importance que la lecture.
Z de Costa-Gavras
Très bon film ! J'ai même envie de dire excellent film, qui raconte de manière romancée l'assassinat du député Lambrakis puis l’enquête qui a connu de nombreux rebondissement.
Plus largement, le film parle de la montée du Totalitarisme et de l’état Policier au sein d'une Grèce chaotique et instable politiquement. Une instabilité et une paranoïa anti-communiste qui aboutira à la fameuse dictature des colonels quelques années plus tard. Le film offre une atmosphère politique anxiogène et particulièrement sombre : L’armée et la police se radicalisent face aux mouvements pacifistes, La justice piétine, le pouvoir politique détourne le regard et les esprits s'échauffent, principalement auprès des jeunes et des milices d’extrême droite.
Plus largement, j'ai l'impression que le film offre une image détaillée et plutôt crédible de l'ambiance qui régnait à l'époque.
D'un point de vue visuel, rien ne m'a particulièrement attiré mais il faut souligner un rythme et une fluidité dans le récit que je trouve exemplaire : le film montre pas mal de choses sans jamais se perdre ou faire des digressions inutiles !
Le jeu d'acteur est également phénoménal avec un Trintignant impérial en juge d'instruction incorruptible, Un Yves Montant rare mais précieux, un Pierre Dux inqualifiable mais surtout avec une très belle brochette de seconds rôles aux gueules marquées : Charles Denner, Bernard Fresson, Irène Papas...un casting qui dégage énormément de talents et de charisme.
Donc voilà, c'était très très bien ! Et l’épilogue m'a marqué.
J'ai du le voir une dizaine de fois quand j'étais ado.
Un film politique, à thèse, mais dans le meilleur sens du terme, car il n'oublie pas d'être du vrai cinéma !
Le jeu vidéo est une chose trop grave pour le laisser aux canards
Vous m'émouvez
Ces acteurs ne sont pas des joueurs.
J'avais jamais fait le rapprochement jusqu'à aujourd'hui...
Sinon, un Costa-Gavras de l'époque que j'aime beaucoup, peut-être un peu moins connu que Z, L'aveu ou Etat de siège, c'est Section Spéciale.
Avec une phrase qui m'avait marquée à l'époque par son ironie, dite je crois par le personnage de Jacques Perrin "Vivement la fin de la guerre (le film se passe en 1941), qu'on puisse à nouveau être antisémites tranquillement"