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  1. #1
    Bonjour tout le monde!



    SOS Terre et Mer
    Une anthologie humanitaire de l'imaginaire
    https://fr.ulule.com/sos-terre-et-mer/


    Voilà donc c'est une anthologie édité par les moutons électriques, où travaille ma môman et mon grand frère. Je vous mets donc le premier paragraphe qui explique mieux que moi le but de cette anthologie.

    SOS Terre et Mer
    est une anthologie de l'imaginaire humanitaire en faveur des réfugiés et autres exilés de la Terre. Son financement sera entièrement reversé à l'ONG SOS Méditerranée(une fois les frais de port et de fabrication décomptés).

    De plus le financement est déjà arrivé à 100%, donc vous êtes déjà sûre d'avoir quelque chose à la fin.

    Merci pour votre attention.


    Dernière modification par Dynastiew ; 27/03/2018 à 19h56.

  2. #2
    J'aime bien les Moutons électriques, mais j'aime pas les topics de pub. Ton post me fait douter, ce paradoxe me ronge, la division par zéro approche.

  3. #3
    Dit toi que c'est une pub qui en vaux le coût, se faire plaisir et en même temps aider des centaines voir des milliers de personne . Ca aurait était le crowdfunding du: "Japon ! Panorama de l'imaginaire japonais" ou du "Le Panorama de la Fantasy", j'aurais dit ok ^^.

  4. #4
    Petit up nous somme passé au dessus des 140% et aussi un article sur le projet par le site MrMondialisation

    https://mrmondialisation.org/antholo...e-limaginaire/

    héhéhé, je suis tout content :3.

  5. #5
    Petit up avec un dessin de Caza spécialement dessiné pour la nouvelle de Dominique Douay et un extrait de la nouvelle de Brice Tarvel.




    Extrait de la nouvelle de Brice Tarvel:
    Sa basket avec la semelle décollée avait flanché tout à fait au moment du franchissement de la frontière soudanaise.
    Il avait alors sorti les espadrilles offertes par Nurah et s’en était chaussé. La toile jaune serrait un peu ses grands pieds, mais cela s’arrangerait à l’usage. Une chic fille, Nurah ;
    si leurs existences à elle et lui n’avaient pas été si grimaçantes, peut-être auraient-ils formé un couple solide, avec de beaux enfants aux yeux espiègles.
    Mais à quoi bon avoir une descendance dans un pays opprimé où nulle vie acceptable n’était accordée si l’on ne faisait pas partie de l’élite ?

    Nurah savait tout cela. En dépit de sa piètre condition, l’obligation qui lui était faite de vendre son corps, elle n’avait pas été tentée de fuir en sa compagnie ;
    et la peur des nombreux obstacles à surmonter n’était sans doute pas la seule raison de son choix.
    Elle l’avait conduit hors de la ville, avait posé la soie de ses lèvres sur les siennes lorsqu’il leur avait fallu se séparer, puis s’était éloignée en s’abstenant de faire trop sonner ses hauts talons.
    Lui serait-il donné de la revoir un jour ?
    À la fin de la première journée de marche, après avoir évité deux patrouilles en plongeant dans des buissons épineux, il avait dormi dans l’épave d’un pick-up datant de la guerre avec l’Éthiopie.
    Puis il y avait eu les autres jours, des heures de cheminement harassant sous un soleil de plus en plus implacable, des traversées de savanes, des contournements ou des escalades de collines pelées.
    Des villages rencontrés au hasard, aussi, dont il s’approchait avec prudence ou demeurait à distance ; de pauvres logis de terre chapeautés d’un toit en terrasse, cuits et recuits par la fournaise.
    On lui accordait parfois l’accès à un puits, une portion de galette au goût de poussière mais, le plus souvent, on le menaçait d’un bâton, on crachait devant ses pieds et les insultes pleuvaient en arabe.
    C’étaient les femmes qui se montraient les plus secourables et, malgré les voiles les enveloppant, chacune d’elles lui rappelait Nurah.
    La frontière, oui… Il la passa grâce au troupeau de vaches d’un vieil homme auquel il remit quelques nakfas donnés par Nurah.
    Cela lui permit de se glisser parmi les bêtes étiques et, en demeurant courbé,
    d’échapper au regard peu vigilant des soldats soudanais qu’occupait principalement un jeu de plateau sur lequel ils déplaçaient des cailloux peints de différentes couleurs.
    Durant la poignée de minutes nécessaire au franchissement, Bibi resta docilement dans son sillage et les vaches ne s’effrayèrent pas de la présence du fer-blanc,
    pas davantage qu’elles ne s’inquiétèrent de la gymnastique du fuyard pour troquer ses baskets contre les espadrilles.

  6. #6
    Plus que 10H et On a dépassé les 10 000 euros merci à tout ceux qui ont participé!

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