Bon, je sacrifie ma masseuse si ça vous fait plaisir. "Allez, va, pauvrette, tu as des mains divines et une bouche d'aspirateur Dyson, tu m'as bien servi, mais maintenant faut partir. T'as pas d'amis ? De famille ? Des gens qui peuvent t'héberger pour la nuit ?"
OK, donc en fait oui mais non, on dit que c'est l'ami Roger qui a déclenché le combat, voilà.
Du coup les pièges sont pour la poire de Roger.
Donc Thigr remonte à 8PV, Roger descend à 6PV et perd sa masseuse après plusieurs années... heu, jours de bons et loyaux services. J'espère au moins qu'elle aura droit à son parachute doré.
Yogmir : 1 - 4 - 3 - 2 - 4 - 5 - 2 (Avg: 3.0) => je relance les 1 et les 2 : (6) - 4 - 3 - (5) - 4 - 5 -(2), puis je fais +1 sur chaque dé : 6 - 5 - 4 - 6 - 5 - 6 - 3, et enfin les 6 comptent double => 8 blessures (soit une de plus que le nombre de dés lancés )
Roger (comme on se bat contre un démon, ça fait 1 dé de plus pour notre ami peau-rouge) : 2 - 4 - 6 - 4 - 5 - 2 - 5 - 2 - 6 - 5 - 1 - 1 (Avg: 3.58333333333) => 5 dégâts
Mais de rien, j'espère que ça vous a plu, même sans le plaisir de manipuler le joli matos.
Dans la vraie vie, la partie aurait pris environ 3-4h : faut compter une petite heure par joueur, une fois les règles bien assimilées. C'est court si on compare à une session de JdR (que le jeu cherche à simuler), mais pour un jeu de plateau avec des mécaniques relativement simples ça reste franchement longuet. C'est pour ça que je le recommande plutôt pour 2 joueurs. Le challenge me semble aussi plus équilibré : à 4 on a vraiment roulé sur le jeu, mais y'a peut-être aussi l'effet forum où on a davantage de temps pour prendre les meilleures décisions possibles.
En solo, ça tourne aussi magnifiquement bien : la sensation de progression du personnage est vraiment sympa pour un jeu qui se joue en seulement 1h. Et on referme toujours la boîte avec une histoire marrante à raconter.
J'ai assemblé les images du plateau pour faire une petite vidéo-souvenir. Comme ça, vous pourrez la montrer à vos petits-enfants en leur disant "Regarde, j'y étais ! Et je t'ai déjà dit de désactiver ton implant neural quand je te parle, p'tit morveux".
Le jeu est sympa, l'animation était top (même s'il fallait attendre longtemps les màj ).
Après, quelques trucs m'ont agacés mais c'était surtout par manque de maîtrise des règles et une certaine rigidité de celles-ci pas très logique par moment (le coup de l'achat obligatoire, je trouve ça moyen, ou la limitation arbitraire des assets). Et j'avoue que les magnifiques illustrations font quand même bien partie du plaisir de jeu et que sans elles, ben reste plus que la mécanique et son hasard omni-présent. Mais le jeu est suffisamment équilibré pour pas que ça voit trop.
J'ai hésité à me le prendre sur kickstarter (pour des parties solos ou à 2), mais je le trouve quand même bien cher pour ce qu'il propose. En occaze, à l'occasion, pourquoi pas.
Oui, pour les màj j'ai clairement dû revoir mes ambitions à la baisse sur la fin. J'ai lancé la partie dans une période de creux pour moi, où je bossais pas à plein temps. Mais à partir de septembre je me suis retrouvé dans une période de rush, et si on y ajoute 2 gamins en bas âge à gérer, c'est devenu un peu plus chaud
L'achat obligatoire je pense que c'est pour contrebalancer la puissance du marché : c'est le seul moyen de récupérer facilement des assets. Je pense d'ailleurs que c'est une des raisons de notre réussite : on a bien exploité le marché pour se stuffer à mort. Mais oui, selon le tirage c'est parfois frustrant.
Et effectivement, le jeu est un poil chéro, mais pas tant que ça au vu du matos. Tout est de grande qualité (sauf les jetons de loot, qui m'ont un poil déçu). Dans ma ludothèque, le jeu qui est le plus proche en terme de matos est Settlers : à peu près le même nombre de cartes, de la même qualité, et plein de petits jetons en bois. Je crois l'avoir payé 45€, soit environ 15 de moins que Gloom : à mon avis c'est le petit tirage (~1000 exemplaires) qui a fait gonfler les prix, mais c'est pas totalement déconnant non plus. Ca aurait été cool de baisser un peu les tarifs pour la réédition, en revanche.