Manchester by the sea c'est super bien. Casey Affleck mérite un putain d'Oscar mais ça faisait longtemps que j'avais pas autant chialé au ciné...
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Mes connaissances encyclopédiques sur le cinéma m'indiquent que William Peter Blatty n'a effectivement réalisé que deux films.
(Evidemment que je viens de lire ça sur Wikipedia)
Ok, j'ai cru qu'il parlait de Friedkin (RIP Blatty mais OSEF du coup)
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Non... pas Caramail...
Cela dit, tant qu'il reste le Concorde et le Minitel je m'en fiche.
Plus je repense à Starship Troopers, plus ce film m'obsède, c'est vraiment un grand film.
On parlait de son côté satire sociale, qui est, de manière évidente, le grand truc, le "message" à en retirer. Mais un des aspects qui est très réussi, je trouve, et qui contribue presque paradoxalement à renforcer le message, c'est que jamais, justement, il ne prend le pas sur l'histoire que Verhoeven raconte. Les enjeux du film dépassent clairement (et heureusement ?) la simple aventure qu'on nous donne à voir, mais pour autant celle-ci ne passe pas à l'arrière plan. Le scénario est cohérent, les personnages ont de l'épaisseur et une chouette caractérisation. Les méchants sont bien imaginés et possèdent une complexité suffisante pour que l'on ait envie d'en savoir plus sur leur race et leur fonctionnement en "société". Il y a pas mal de films "politisés" qui ne cherchent qu'à asséner coûte que coûte leur message et deviennent donc ennuyeux ou lourdingues. Rien de tout ça ici, la critique est prépondérante et trouve le ton juste mais n'en phagocyte pas pour autant l'histoire.
The Strangers
Bah, The Chaser, The Murderer et donc The Strangers.
Les événements sont souvent prévisibles (on connaît grosso modo la fin et certains événements dès le début, notamment l'oncle) même si le côté "religieux" laisse quand même planer le doute jusqu'au bout.
Comme d'hab, suffit, et pouf, ça arrive.Spoiler Alert!
Personnellement j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages et à être "tendu" en partie à cause de ça.
Spoiler Alert!
Heureusement que le diacre est là pour fournir une des scènes les plus chelou et flippante du film.
Sinon l'image est léchée et l'ambiance réussi, encore. Mais certaines scènes sont un peu ridicules (par exemple).Spoiler Alert!
Au final, de ce réalisateur, je pense que The Chaser aurait été mon préféré sans la scène de la supérette.
Je crois que je vais faire une petite pause avec les films coréens, je n'arrive plus à être surpris.
Dernière modification par nAKAZZ ; 15/01/2017 à 01h05.
J'ai revu Apocalypto ce soir. 10 ans après c'est toujours la claque intégrale. Ils sont rares les films aussi intenses, aussi puissants pour les sens. L'osmose parfaite entre l'image, le son et le mouvement. Un vrai projet de mise en scène comme on en voit malheureusement de moins en moins.
L'universalité du propos malgré l'éloignement culturelle prouve que Gibson a compris ce qui nous faisait tous vibrer, ce pour quoi on serait tous prêts à se battre. Pour ma part c'est sans conteste son meilleur film et un des films les plus importants des années 2000.
C'est dommage car c'est une super prod 100% chinoise, les américains se sont contentés de la distribution, mais n'ont eu aucune influence sur le film. Ce que tu vois comme de la prod américaine, c'est juste les chinois qui veulent exporter leur film (en foutant un héros blanc par exemple)
Tu a des sources la dessus ? Jusqu'ici, j'ai entendu tout le contraire : projet initié par Legendary, qui est d'ailleurs listé dans la production sur Wikipedia. Si ce n'est pas le cas, ça m’intéresse.
Pour ceux que ça intéresse je viens de remarquer qu'à Paris à l'UGC Rotonde y'avait une séance Usual Suspects le jeudi 26 janvier.
Le 17 y'a aussi Blowup qui passe, mais au risque de passer pour un inculte, je ne connais pas du tout. C'est un film de 1967 de Michelangelo Antonioni, quelqu'un connaît ?
J'ai vu Revolver de Guy Ritchie. Le seul film que j'avais pas vu de lui, et j'ai absolument rien compris.
C'est très classique pourtant, on suit Jason Statham qui sort de prison et cherche à se venger d'un mafieux en l'arnaquant. C'est un film au postulat hyper lambda mais plus le film avance plus ça part en concept métaphysique, ésotérique et psychologique. Très peu de dialogues à la Ritchie, une mise en scène très soignée mais loin d'être barrée et excentrique comme on pourrait s'y attendre.
Je saurais pas dire si j'ai aimé ou pas, c'est pas ennuyeux au contraire ça passe très vite, mais je m'attendais pas du tout à ça. Moi je croyais voir des mecs s'insulter avec des accents à couper au couteau et au final j'ai eu un trip au LSD sur le Moi (le concept psy), le jeu d'échecs et tout ça basé sur un scénario de Luc Besson.
Harmonium
Pour l'histoire le film est un peu à History of violence ce qu'à La vie est un long fleuve tranquille était tel père tel fils.
Pour le film en lui même, bâtards de japonais et leur sadness porn.
Il y avait plus simple !
Nous revenons de voir La Grande Muraille, c'est plaisant, on en attendait rien, tu laisses ton cerveau à l'entrée et tu profites du film, d'ailleurs on t'aide en te passant la bande annonce du prochain xXx avant
De belles images, de beaux clichés, des choses montrées mais au final peu exploitées, des questions en suspens (), bref c'est un film "je te recommande pas d'aller le voir mais si t'as l'occasion tu passera pas un mauvais moment"Spoiler Alert!
Ceci était une critique pleine de détails et de références cinématocuturelles
C'est l'histoire de Robert, Fonctionnaire de son état, 40 ans solitaire, qui rencontre dédé dans sa supérette, alors, c'est le coup de foudre rayon surgelé. Mais le problème, c'est que Robert, il veut mais il peut pas bander, alors malheureux, il quitte son emploi, et part se promener sur les berges du canal saint martin, sous la pluie, regardant avec jalousie les canards qui folâtrent dans l'eau glacé de janvier.
Je pense pas qu'enchaîner les Na Hong-Jin comme tu l'as fait fut une très bonne idée. Sa filmo est chiche pour quelqu'un qui a commencé en 2008, chacun de ses longs mérite d'être décanté. Plus directement tu aurais probablement gagné en plaisir en espaçant bien plus les visionnages.
Ma chérie et moi avons maté Pacific Rim hier soir. Bon, c'est pas mal. On a quand même cette vilaine impression, quand le générique de fin arrive, qu'on ne nous a pas raconté grand chose, mais c'est plutôt bien filmé (les scènes d'action sont lisibles) et le scénario ne fait pas mal à la tête. L'un des gros problèmes du film, pour moi, a été l'acteur principal. Son faible charisme m'a empêché de le reconnaître pendant une bonne demi-heure, puis, passée cette demi-heure, me l'a fait régulièrement prendre pour un autre personnage et vice-versa (le pilote au chien). Un autre problème a été l'esthétique parfois douteuse de l'image. Pas toujours d'ailleurs, il y a régulièrement de belles trouvailles visuelles. Mais, dans tous ses films (tous ceux que j'ai vus en tous cas), Del Torro a un goût pour le kitch qui peut parfois m'épuiser la rétine.
C'est de toute façon pas le genre de film qu'on va passer des heures à analyser. On est dans du pur divertissement, pas mauvais mais pas génial non plus. On voit tout venir des plombes à l'avance, ce qui réduit considérablement la portée des rares enjeux du scénario.
Dans un tout autre style, Gone Girl passe ce soir sur la 2. Excellent Fincher (ce sera bientôt un pléonasme, vu le rythme auquel il enchaîne les pépites)... Et mercredi, Arte diffuse L'Exercice de l'État, un film un peu bancale, plein de petits défauts, que j'avais adoré en salle...
Probablement une version sans le sang.
Probablement une version bien d'un de ses films pour que les gens puissent dépasser les 10 premières minutes sans s'endormir