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  1. #8401
    Citation Envoyé par beurge Voir le message
    Les gars au lieu de grater de la sorte sur les prix bosser 1h de plus au boulo et vous l'avez votre reduction.

  2. #8402
    Citation Envoyé par Sealied Voir le message
    Je sais pas, je me demande vraiment si le réalisateur/scénariste
    Spoiler Alert!
    veut montrer l'amour sous une forme nouvelle, critiquer l'omniprésence de la technologie qui éloigne les hommes, ou les deux à la fois.
    Et j'ai l'impression que les deux notions sont plutôt antagonistes.
    J'avais l'impression que le le propos du film
    Spoiler Alert!
    était de décourager toute tentative de recherche d'affection envers les nouvelles technologies et les IA, de nous montrer qu'à partir du moment où elles auraient été capables de faire preuve du niveau de réciprocité nécessaire à notre contentement, elles auraient été également capables d'évoluer bien au-delà de ce qu'on attendait et qu'on ne leur suffirait alors plus. Que si besoin d'affection il y a avait, il ne pourrait finalement être comblé que par un autre être humain. Que cette recherche d'une compagnie sentimentale artificielle était quoiqu'il arrive vouée à l'échec.
    Mais j'ai peut-être pris l'histoire de façon trop littérale.
    Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.

  3. #8403
    Très drôle la vidéo de Dicsaw D'ailleurs, c'est l'effet que j'ai eu en voyant le film, que ça ressemblait beaucoup à une pub. Des connaisseurs en technique pour m'expliquer pourquoi ? Est-ce que c'est dû au format numérique, ou autre ?

    Citation Envoyé par Ronrount Voir le message
    J'avais l'impression que le le propos du film
    Spoiler Alert!
    était de décourager toute tentative de recherche d'affection envers les nouvelles technologies et les IA, de nous montrer qu'à partir du moment où elles auraient été capables de faire preuve du niveau de réciprocité nécessaire à notre contentement, elles auraient été également capables d'évoluer bien au-delà de ce qu'on attendait et qu'on ne leur suffirait alors plus. Que si besoin d'affection il y a avait, il ne pourrait finalement être comblé que par un autre être humain. Que cette recherche d'une compagnie sentimentale artificielle était quoiqu'il arrive vouée à l'échec.
    Mais j'ai peut-être pris l'histoire de façon trop littérale.
    C'est très possible,
    Spoiler Alert!
    en tout cas ça correspondrait bien au fait que les IAs décident d'elle même de partir à la fin


    Spoiler Alert!
    Mais est-ce que nous en sommes vraiment à un stade où les gens cherchent des relations avec de l'intelligence artificielle ? C'est ça qui me "gène" dans ce film, tu as déjà vu des gens parler à Siri/Cortana/Android comme Theodore le fait dans le film ? Et Siri/Cortana/Android répondre de la même manière que Samantha, d'ailleurs


    Spoiler Alert!
    Quitte à faire de l'anticipation, je traiterais plutôt le fait que les gens se perdent dans le virtuel, je pencherais plutôt vers la réalité virtuelle, justement, dans la veine d'Existenz ou Total Recall

  4. #8404
    Ou Black Mirror, ou Rick & Morty
    :simulception: ²

  5. #8405
    Citation Envoyé par Ronrount Voir le message
    J'avais l'impression que le le propos du film
    Spoiler Alert!
    était de décourager toute tentative de recherche d'affection envers les nouvelles technologies et les IA, de nous montrer qu'à partir du moment où elles auraient été capables de faire preuve du niveau de réciprocité nécessaire à notre contentement, elles auraient été également capables d'évoluer bien au-delà de ce qu'on attendait et qu'on ne leur suffirait alors plus. Que si besoin d'affection il y a avait, il ne pourrait finalement être comblé que par un autre être humain. Que cette recherche d'une compagnie sentimentale artificielle était quoiqu'il arrive vouée à l'échec.
    Mais j'ai peut-être pris l'histoire de façon trop littérale.
    Faudrait que je revoie le film, mais ce que j'en ai retenu c'est plus la mise en scène d'une perte de sens de la part des personnages (et de la société). Tout est automatisé, et les sentiments deviennent une simple marchandise de plus (rappelez-vous de là où bosse le perso principal). Du coup les gens sont de plus en plus paumés et essayent de se raccrocher où ils peuvent. Là c'était avec une IA mais ça aurait pu être n'importe quoi d'autre. Mais je n'avais pas trouvé que le film émettait un jugement sur les choix de son protagoniste (qui est plutôt montré comme une victime que comme un fou), par contre il n'est pas tendre avec la société.

    Le cadre d'un futur proche est un moyen de mettre ce malaise en scène, pas la finalité du film.
    Donc oui, quelque part, ça reste une romcom.

    Dans un genre similaire (et beaucoup plus barré), je citerai The Lobster.

  6. #8406
    Citation Envoyé par Couyu Voir le message
    Ou Black Mirror, ou Rick & Morty
    :simulception: ²
    J'attends tellement la prochaine saison de Black Mirror
    Citation Envoyé par nAKAZZ Voir le message
    Canards -> Cannes
    twitter : nagui fan account

  7. #8407
    Vu hier Les Ensorcelés, de Vincente Minnelli (1952).
    Pour une fois le titre français me semble meilleur que l'original... L'original est The Bad and the Beautiful et semble, de manière assez évidente, avoir été pensé pour contenter les deux têtes d'affiche du casting, Lana Turner et Kirk Douglas. Néanmoins, ce serait réduire le film à l'un de ses trois segments seulement.



    Un jour à Hollywood, le réalisateur Fred Amiel, l'actrice Georgia Lorrison et le scénariste James Lee Bartlow sont contactés par le producteur Jonathan Shields pour travailler à nouveau avec lui sur un film.
    Tous trois l'éconduisent sans ménagement, lui intimant "d'aller au diable" ou en refusant purement et simplement de discuter avec lui. Lorsqu'ils se retrouvent le soir-même dans le manoir de Shields pour une conversation avec Harry Pebbles, l'un de ses proches collaborateurs, tous trois se souviennent de la manière dont ils ont rencontré Shields, et de comment celui-ci les a construits et ruinés.

    On a donc une histoire en trois volets, chronologiques, dédiés à la personne du producteur Jonathan Shields et contés par ses proches. Chaque segment suit une trame similaire, et la construction du personnage possède une trame classique de type rise & fall.
    Le regard de l'intérieur sur le Hollywood de l'âge d'or est passionnant, et, à ce titre, la première partie est la plus intéressante, celle qui suit Shields et son ami le réalisateur Amiel dans leurs premières années à Hollywood, leurs premières armes derrière la caméra ou à la production et tous les efforts consentis pour se faire une place au soleil dans ce milieu notoirement très fermé. Shields étant basé sur le célèbre producteur de l'âge d'or David O. Selznick, c'est un cas assez classique de "Hollywood se regarde le nombril", et il n'est pas très étonnant que le film ait obtenu pléthore de récompenses !

    Sa faiblesse principale repose sur la séparation en trois segments ; l'originalité de la narration s'estompe bien vite et on sombre dans une certaine routine, un brin de lassitude risque de pointer lorsqu'on entame la troisième et dernière partie. On échappe heureusement à trop de voix off et on conserve donc un certain dynamisme.
    La plus grande force du film est le personnage de Shields, magistralement interprété par un Kirk Douglas exceptionnel de bout en bout (probablement l'un de ses meilleurs rôles). Charmeur, incisif, brillant... mais aussi manipulateur, impitoyable et tourmenté, il est LA figure centrale du film, et les autres ne peuvent s'empêcher d'être attirés - "ensorcelés", donc - par son magnétisme et son énergie. Il porte le film à bout de bras et les autres acteurs souffrent un peu de la comparaison. Dick Powell est un peu monolithique, Barry Sullivan très transparent et Lana Turner un peu fade.

    En termes de réalisation c'est impeccable, Minnelli connaît indiscutablement son métier. Le film possède un propos passionnant et offre une plongée dans un univers frénétique et créatif, qui donnerait envie d'avoir été là à l'époque, afin d'avoir connu cette atmosphère unique des studios de cinéma de l'âge d'or...

  8. #8408
    Citation Envoyé par Sealied Voir le message
    Spoiler Alert!
    Mais est-ce que nous en sommes vraiment à un stade où les gens cherchent des relations avec de l'intelligence artificielle ? C'est ça qui me "gène" dans ce film, tu as déjà vu des gens parler à Siri/Cortana/Android comme Theodore le fait dans le film ? Et Siri/Cortana/Android répondre de la même manière que Samantha, d'ailleurs
    Well...

    Spoiler Alert!




    Certains ont commencé sans qu'il n'y ait d'intelligence derrière. Donc je ne serais pas surpris qu'un certain nombre de personnes seules soient intéressées par cet aspect-là des IA dans le futur...

    Citation Envoyé par Blackogg Voir le message
    Faudrait que je revoie le film, mais ce que j'en ai retenu c'est plus la mise en scène d'une perte de sens de la part des personnages (et de la société). Tout est automatisé, et les sentiments deviennent une simple marchandise de plus (rappelez-vous de là où bosse le perso principal). Du coup les gens sont de plus en plus paumés et essayent de se raccrocher où ils peuvent. Là c'était avec une IA mais ça aurait pu être n'importe quoi d'autre. Mais je n'avais pas trouvé que le film émettait un jugement sur les choix de son protagoniste (qui est plutôt montré comme une victime que comme un fou), par contre il n'est pas tendre avec la société.
    Tu as sans doute raison, l'analyse du message véhiculé par les films n'est pas vraiment mon fort.
    Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.

  9. #8409
    Vu Entre le ciel et l'enfer d'Akira Kurosawa



    En pleine opération financière cruciale pour prendre le contrôle de son entreprise (comprendre une énorme somme d'argent prête à être dépensée) l'actionnaire concerné apprend qu'un enfant a été enlevé, et qu'il doit payer une énorme rançon pour qu'il ait la vie sauve.

    C'est dans la veine plus morale et sociétale de Kurosawa. Pas celle qui donne les films les plus originaux mais ça reste très bon à mon goût.

    La première partie du film (qui est assez long au passage) m'a le plus intéressé : il s'agit du rapt et du rançonnement, en huis clos dans la maison luxueuse du protagoniste avec tout le monde accroché au téléphone. Ici la question est de savoir si il faut payer la rançon : est-ce que c'est la bonne chose à faire ? Est-ce qu'on peut faire confiance au ravisseur ? Faut-il mettre sa vie en jeu pour l'enfant d'un autre ? Ça donne des discussions énergiques et intenses qui m'ont beaucoup plu. Évidemment avec Toshirô Mifune dans le rôle principal, impeccable comme à chaque fois que je l'ai vu même si dans ce film il est plus en retrait.

    J'ai été un peu lassé par toute la partie d'enquête qui suit par contre. Elle a quand même le mérite d'être extrêmement crédible : il y a des tonnes d'indices, analysés avec une grande précision par les enquêteurs ce qui m'a quand même permis de suivre l'enquête de près. Je pense que ça accrochera facilement les amateurs d'investigations policières rigoureuses, l'enquête est sacrément bien fichue. Et je dois dire qu'encore une fois, c'est pas désagréable de voir des policiers et enquêteurs dans un film noir poursuivre un criminel en travaillant en groupe, sérieusement, sans les clichés d'alcoolos dépressifs et autres. J'avais aimé ça dans Chien enragé, ça me plaît encore ici. Mais c'est trop long pour moi au bout du compte, et le fait que l'on nous dévoile le responsable assez tôt m'a plombé le mystère (et le suspens).

    Les acteurs sont très bien pour ne rien changer, y a du monde en plus. Et je suis friand de tous ces personnages avec des principes voire de la noblesse, qui sont confrontés à des questions épineuses de morales.

    Le commentaire sur les inégalités entre riches et pauvres m'a pas tellement séduit par contre. Ça donne tout de même une scène finale forte et un beau décor (cette baraque de "riche" qui surplombe les quartiers pauvres). Mais si c'est l'intention du film ça m'a pas frappé plus que ça.

    Il y a tellement de bons films à recommander, j'vais pas vous dire de vous jeter sur celui-ci. Je l'ai trouvé très bien mais je pense pas que ça plaira à tout le monde. Si vous pensez que c'est votre rayon par contre, c'est une excellente pioche.

  10. #8410
    Comme on pouvait s'en douter, Dunkirk se torche avec l'histoire et n'est qu'un blockbuster anglo-centré de plus:
    http://www.lemonde.fr/cinema/article...2278_3476.html

  11. #8411
    C'est pas le genre de truc qui me gêne honnêtement, ça n'est que du cinéma au bout du compte. Les types font ce qu'ils veulent, perso ça me dérange pas.

  12. #8412
    Sauf que souvent ceux qui font ces films ont la pretention d'etre hyper-pointilleux et respecteux de l'Histoire donc bon...
    Perso le film récent le plus respectueux de la Ww2 c'est la Folle Histoire de Max et Leon.
    Ces acteurs ne sont pas des joueurs.

  13. #8413
    Qu'un film ait une prétention de véracité historique, je m'en fous pas mal quand je suis assis devant perso. Mais on me préviens pas toujours faut dire.

  14. #8414
    C'est surtout que la veracité historique est souvent brandit comme un argument marketing, ceci c'est pas specifique à la Ww2.
    Ces acteurs ne sont pas des joueurs.

  15. #8415
    Qu'un film ait du marketing, je m'en fous pas mal quand je suis ass...


  16. #8416
    Acculé? C'est un peu le principe du marketing.
    Ces acteurs ne sont pas des joueurs.

  17. #8417
    Citation Envoyé par Helifyl Voir le message
    Comme on pouvait s'en douter, Dunkirk se torche avec l'histoire et n'est qu'un blockbuster anglo-centré de plus:
    http://www.lemonde.fr/cinema/article...2278_3476.html
    Euh non, si on lit la critique que tu donnes en lien, le film est effectivement anglo-centré, mais n'est pas "qu'un blockbuster de plus", c'est un bon film.
    Perso, ça me suffit...
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message
    Reconnaitre qu'on ne sait pas est un premier pas sur le chemin du savoir...

  18. #8418
    Citation Envoyé par Helifyl Voir le message
    Comme on pouvait s'en douter, Dunkirk se torche avec l'histoire et n'est qu'un blockbuster anglo-centré de plus:
    http://www.lemonde.fr/cinema/article...2278_3476.html
    En même temps le respect historique même pour les historiens c'est biaisé vu que c'est les vainqueurs qui écrivent l'histoire ...
    Et que les films alternatif sont interdit.

  19. #8419
    Le con j'ai failli répondre avant de voir le pseudo

    Mais bon j'avais une blague donc je répond quand même

    Citation Envoyé par Lalatina Voir le message
    En même temps le respect historique même pour les historiens c'est biaisé vu que c'est les vainqueurs qui écrivent l'histoire ...
    Et que les films alternatif sont interdit.

    La France a fait partie des vainqueurs pourtant.

  20. #8420
    Citation Envoyé par LeLiquid Voir le message
    La France a fait partie des vainqueurs pourtant.
    Non mais c'est biaisé et les films alternatifs sont interdits qu'on te dit.

    Pourtant j'ai vu Inglorious Bastard et je suis presque sur que ça ne s'est pas passé tout à fait comme ça. Les boutons de manchettes de la Wehrmacht n'avaient pas cette couleur.

  21. #8421
    Sacré Avik.
    Citation Envoyé par nAKAZZ Voir le message
    J'en arriverais peut-être à sortir des trucs du genre : "J'ai été vilain" ou "Punis-moi".

  22. #8422

  23. #8423
    Citation Envoyé par Da-Soth Voir le message
    Non mais c'est biaisé et les films alternatifs sont interdits qu'on te dit.

    Pourtant j'ai vu Inglorious Bastard et je suis presque sur que ça ne s'est pas passé tout à fait comme ça. Les boutons de manchettes de la Wehrmacht n'avaient pas cette couleur.
    j'attends le canard qui te prouvera que la couleur était bonne
    Aarghlb lub blohrub je pourtant clair, ne pas ?
    CA : SW-7075-4159-1225 - Steam : mickakun - https://twitter.com/mickakun

  24. #8424
    Ba c'est bien la bonne pourtant, j'ai encore l'uniforme de mon grand-p.. J'ai lu je sais plus ou que c'était bien la bonne couleur.


  25. #8425
    Citation Envoyé par Helifyl Voir le message
    Comme on pouvait s'en douter, Dunkirk se torche avec l'histoire et n'est qu'un blockbuster anglo-centré de plus:
    http://www.lemonde.fr/cinema/article...2278_3476.html
    Citation Envoyé par Kaelis Voir le message
    C'est pas le genre de truc qui me gêne honnêtement, ça n'est que du cinéma au bout du compte. Les types font ce qu'ils veulent, perso ça me dérange pas.
    En mettant de coté le film (qui s'annonce quand même très bien) en lui-même, ça cautionne et participe à une réécriture de l'histoire qui pose forcément problème.

    Je sais plus où j'avais vu, par exemple, que la part de la population mondiale considérant que l'union soviétique avait le plus fortement participé à la défaite de l'Allemagne nazie était de l'ordre de 60-70% au lendemain de la guerre, contre moins de 30% aujourd'hui. C'est une inversion presque totale de la perception de ce qui est pourtant une réalité historique, et c'est difficile d'ignorer le rôle du cinéma dans ce processus de surreprésentation de certains aspects et acteurs de la guerre alors que d'autres sont totalement effacés, et ce en particulier dans des films rassemblant un large public et dont le ton, la présentation et le marketing vendent une retranscription globalement réaliste des événements.
    Dernière modification par Clear_strelok ; 19/07/2017 à 20h02.

  26. #8426

  27. #8427
    Citation Envoyé par Stratosfear Voir le message


    Guillermo.
    Owi
    J'espère que ça ne sera pas creux comme Crimson Peak.

  28. #8428
    Citation Envoyé par Helifyl Voir le message
    Comme on pouvait s'en douter, Dunkirk se torche avec l'histoire et n'est qu'un blockbuster anglo-centré de plus:
    http://www.lemonde.fr/cinema/article...2278_3476.html
    Citation Envoyé par Clear_strelok Voir le message
    En mettant de coté le film (qui s'annonce quand même très bien) en lui-même, ça cautionne et participe à une réécriture de l'histoire qui pose forcément problème.

    Je sais plus où j'avais vu, par exemple, que la part de la population mondiale considérant que l'union soviétique avait le plus fortement participé à la défaite de l'Allemagne nazie était de l'ordre de 60-70% au lendemain de la guerre, contre moins de 30% aujourd'hui. C'est une inversion presque totale de la perception de ce qui est pourtant une réalité historique, et c'est difficile d'ignorer le rôle du cinéma dans ce processus de surreprésentation de certains aspects et acteurs de la guerre alors que d'autres sont totalement effacés, et ce en particulier dans des films rassemblant un large public et dont le ton, la présentation et le marketing vendent une retranscription globalement réaliste des événements.
    Il y a aussi le fait que d'après l'article, les seuls soldats français que l'on voit du film sont une bande de connards défendant la ville à contre-cœur et un déserteur qui a volé un uniforme anglais pour s'échapper avec les troupes britanniques. Donc ce n'est pas juste que le film oublie qu'en plus de la flotte ayant évacué tout le monde et des navires et avions anglais (et français!) qui les ont couvert, il y a aussi eu les milliers de soldats français qui se sont sacrifiés pour leur permettre de s'échapper, c'est que les seuls personnages français que l'on voit sont présentés sous un jour négatif, ce qui renforce une narration comme quoi la France devrait être reconnaissante que les anglo-saxons se soient bougés le cul a les sauver, même s'ils le méritent pas tant que ça ces ingrats.
    Citation Envoyé par Mdt Voir le message
    Le parisien est le moscovite du futur. Petit appart, boutiques pleines mais pas de fric pour acheter, heures perdues dans les transports (à défaut des queues), vendeurs et guichetiers désagréables...


  29. #8429
    Bon, petite déception sur Baby Driver. Edgar Wright + enfin un casting 3 étoiles, j'avais envie de l'adorer ce film. J'en attendais sûrement trop.
    Ca n'arrive jamais à redevenir aussi cool que la scène d'intro (celle qui a été diffusé sur le net). J'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs, l'acteur principal n'est pas top, et surtout le personnage de Jamie Fox est insupportable, et vu qu'il est souvent à l'écran ca devient très vite chiant.

    Pour ceux qui aiment bien les classements :
    Scott Pilgrim > Hot Fuzz > World's End > Baby Driver > Shaun

  30. #8430
    Citation Envoyé par Olorin Voir le message
    Pour ceux qui aiment bien les classements :
    Scott Pilgrim > Hot Fuzz > World's End > Baby Driver > Shaun
    Si tu pouvais inverser Hot Fuzz et World's End, ça me permettrait d'avoir un classement cohérent (en le retournant) et de me faire une idée sur Baby Driver. C'est possible ?
    Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.

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