Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
Très drôle la vidéo de Dicsaw D'ailleurs, c'est l'effet que j'ai eu en voyant le film, que ça ressemblait beaucoup à une pub. Des connaisseurs en technique pour m'expliquer pourquoi ? Est-ce que c'est dû au format numérique, ou autre ?
C'est très possible,Spoiler Alert!
Spoiler Alert!
Spoiler Alert!
Ou Black Mirror, ou Rick & Morty
:simulception: ²
Faudrait que je revoie le film, mais ce que j'en ai retenu c'est plus la mise en scène d'une perte de sens de la part des personnages (et de la société). Tout est automatisé, et les sentiments deviennent une simple marchandise de plus (rappelez-vous de là où bosse le perso principal). Du coup les gens sont de plus en plus paumés et essayent de se raccrocher où ils peuvent. Là c'était avec une IA mais ça aurait pu être n'importe quoi d'autre. Mais je n'avais pas trouvé que le film émettait un jugement sur les choix de son protagoniste (qui est plutôt montré comme une victime que comme un fou), par contre il n'est pas tendre avec la société.
Le cadre d'un futur proche est un moyen de mettre ce malaise en scène, pas la finalité du film.
Donc oui, quelque part, ça reste une romcom.
Dans un genre similaire (et beaucoup plus barré), je citerai The Lobster.
Vu hier Les Ensorcelés, de Vincente Minnelli (1952).
Pour une fois le titre français me semble meilleur que l'original... L'original est The Bad and the Beautiful et semble, de manière assez évidente, avoir été pensé pour contenter les deux têtes d'affiche du casting, Lana Turner et Kirk Douglas. Néanmoins, ce serait réduire le film à l'un de ses trois segments seulement.
Un jour à Hollywood, le réalisateur Fred Amiel, l'actrice Georgia Lorrison et le scénariste James Lee Bartlow sont contactés par le producteur Jonathan Shields pour travailler à nouveau avec lui sur un film.
Tous trois l'éconduisent sans ménagement, lui intimant "d'aller au diable" ou en refusant purement et simplement de discuter avec lui. Lorsqu'ils se retrouvent le soir-même dans le manoir de Shields pour une conversation avec Harry Pebbles, l'un de ses proches collaborateurs, tous trois se souviennent de la manière dont ils ont rencontré Shields, et de comment celui-ci les a construits et ruinés.
On a donc une histoire en trois volets, chronologiques, dédiés à la personne du producteur Jonathan Shields et contés par ses proches. Chaque segment suit une trame similaire, et la construction du personnage possède une trame classique de type rise & fall.
Le regard de l'intérieur sur le Hollywood de l'âge d'or est passionnant, et, à ce titre, la première partie est la plus intéressante, celle qui suit Shields et son ami le réalisateur Amiel dans leurs premières années à Hollywood, leurs premières armes derrière la caméra ou à la production et tous les efforts consentis pour se faire une place au soleil dans ce milieu notoirement très fermé. Shields étant basé sur le célèbre producteur de l'âge d'or David O. Selznick, c'est un cas assez classique de "Hollywood se regarde le nombril", et il n'est pas très étonnant que le film ait obtenu pléthore de récompenses !
Sa faiblesse principale repose sur la séparation en trois segments ; l'originalité de la narration s'estompe bien vite et on sombre dans une certaine routine, un brin de lassitude risque de pointer lorsqu'on entame la troisième et dernière partie. On échappe heureusement à trop de voix off et on conserve donc un certain dynamisme.
La plus grande force du film est le personnage de Shields, magistralement interprété par un Kirk Douglas exceptionnel de bout en bout (probablement l'un de ses meilleurs rôles). Charmeur, incisif, brillant... mais aussi manipulateur, impitoyable et tourmenté, il est LA figure centrale du film, et les autres ne peuvent s'empêcher d'être attirés - "ensorcelés", donc - par son magnétisme et son énergie. Il porte le film à bout de bras et les autres acteurs souffrent un peu de la comparaison. Dick Powell est un peu monolithique, Barry Sullivan très transparent et Lana Turner un peu fade.
En termes de réalisation c'est impeccable, Minnelli connaît indiscutablement son métier. Le film possède un propos passionnant et offre une plongée dans un univers frénétique et créatif, qui donnerait envie d'avoir été là à l'époque, afin d'avoir connu cette atmosphère unique des studios de cinéma de l'âge d'or...
Well...
Spoiler Alert!
Certains ont commencé sans qu'il n'y ait d'intelligence derrière. Donc je ne serais pas surpris qu'un certain nombre de personnes seules soient intéressées par cet aspect-là des IA dans le futur...
Tu as sans doute raison, l'analyse du message véhiculé par les films n'est pas vraiment mon fort.
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
Vu Entre le ciel et l'enfer d'Akira Kurosawa
En pleine opération financière cruciale pour prendre le contrôle de son entreprise (comprendre une énorme somme d'argent prête à être dépensée) l'actionnaire concerné apprend qu'un enfant a été enlevé, et qu'il doit payer une énorme rançon pour qu'il ait la vie sauve.
C'est dans la veine plus morale et sociétale de Kurosawa. Pas celle qui donne les films les plus originaux mais ça reste très bon à mon goût.
La première partie du film (qui est assez long au passage) m'a le plus intéressé : il s'agit du rapt et du rançonnement, en huis clos dans la maison luxueuse du protagoniste avec tout le monde accroché au téléphone. Ici la question est de savoir si il faut payer la rançon : est-ce que c'est la bonne chose à faire ? Est-ce qu'on peut faire confiance au ravisseur ? Faut-il mettre sa vie en jeu pour l'enfant d'un autre ? Ça donne des discussions énergiques et intenses qui m'ont beaucoup plu. Évidemment avec Toshirô Mifune dans le rôle principal, impeccable comme à chaque fois que je l'ai vu même si dans ce film il est plus en retrait.
J'ai été un peu lassé par toute la partie d'enquête qui suit par contre. Elle a quand même le mérite d'être extrêmement crédible : il y a des tonnes d'indices, analysés avec une grande précision par les enquêteurs ce qui m'a quand même permis de suivre l'enquête de près. Je pense que ça accrochera facilement les amateurs d'investigations policières rigoureuses, l'enquête est sacrément bien fichue. Et je dois dire qu'encore une fois, c'est pas désagréable de voir des policiers et enquêteurs dans un film noir poursuivre un criminel en travaillant en groupe, sérieusement, sans les clichés d'alcoolos dépressifs et autres. J'avais aimé ça dans Chien enragé, ça me plaît encore ici. Mais c'est trop long pour moi au bout du compte, et le fait que l'on nous dévoile le responsable assez tôt m'a plombé le mystère (et le suspens).
Les acteurs sont très bien pour ne rien changer, y a du monde en plus. Et je suis friand de tous ces personnages avec des principes voire de la noblesse, qui sont confrontés à des questions épineuses de morales.
Le commentaire sur les inégalités entre riches et pauvres m'a pas tellement séduit par contre. Ça donne tout de même une scène finale forte et un beau décor (cette baraque de "riche" qui surplombe les quartiers pauvres). Mais si c'est l'intention du film ça m'a pas frappé plus que ça.
Il y a tellement de bons films à recommander, j'vais pas vous dire de vous jeter sur celui-ci. Je l'ai trouvé très bien mais je pense pas que ça plaira à tout le monde. Si vous pensez que c'est votre rayon par contre, c'est une excellente pioche.
Comme on pouvait s'en douter, Dunkirk se torche avec l'histoire et n'est qu'un blockbuster anglo-centré de plus:
http://www.lemonde.fr/cinema/article...2278_3476.html
C'est pas le genre de truc qui me gêne honnêtement, ça n'est que du cinéma au bout du compte. Les types font ce qu'ils veulent, perso ça me dérange pas.
Sauf que souvent ceux qui font ces films ont la pretention d'etre hyper-pointilleux et respecteux de l'Histoire donc bon...
Perso le film récent le plus respectueux de la Ww2 c'est la Folle Histoire de Max et Leon.
Ces acteurs ne sont pas des joueurs.
Qu'un film ait une prétention de véracité historique, je m'en fous pas mal quand je suis assis devant perso. Mais on me préviens pas toujours faut dire.
C'est surtout que la veracité historique est souvent brandit comme un argument marketing, ceci c'est pas specifique à la Ww2.
Ces acteurs ne sont pas des joueurs.
Acculé? C'est un peu le principe du marketing.
Ces acteurs ne sont pas des joueurs.
Aarghlb lub blohrub je pourtant clair, ne pas ?
CA : SW-7075-4159-1225 - Steam : mickakun - https://twitter.com/mickakun
Ba c'est bien la bonne pourtant, j'ai encore l'uniforme de mon grand-p.. J'ai lu je sais plus ou que c'était bien la bonne couleur.
En mettant de coté le film (qui s'annonce quand même très bien) en lui-même, ça cautionne et participe à une réécriture de l'histoire qui pose forcément problème.
Je sais plus où j'avais vu, par exemple, que la part de la population mondiale considérant que l'union soviétique avait le plus fortement participé à la défaite de l'Allemagne nazie était de l'ordre de 60-70% au lendemain de la guerre, contre moins de 30% aujourd'hui. C'est une inversion presque totale de la perception de ce qui est pourtant une réalité historique, et c'est difficile d'ignorer le rôle du cinéma dans ce processus de surreprésentation de certains aspects et acteurs de la guerre alors que d'autres sont totalement effacés, et ce en particulier dans des films rassemblant un large public et dont le ton, la présentation et le marketing vendent une retranscription globalement réaliste des événements.
Dernière modification par Clear_strelok ; 19/07/2017 à 20h02.
Il y a aussi le fait que d'après l'article, les seuls soldats français que l'on voit du film sont une bande de connards défendant la ville à contre-cœur et un déserteur qui a volé un uniforme anglais pour s'échapper avec les troupes britanniques. Donc ce n'est pas juste que le film oublie qu'en plus de la flotte ayant évacué tout le monde et des navires et avions anglais (et français!) qui les ont couvert, il y a aussi eu les milliers de soldats français qui se sont sacrifiés pour leur permettre de s'échapper, c'est que les seuls personnages français que l'on voit sont présentés sous un jour négatif, ce qui renforce une narration comme quoi la France devrait être reconnaissante que les anglo-saxons se soient bougés le cul a les sauver, même s'ils le méritent pas tant que ça ces ingrats.
Bon, petite déception sur Baby Driver. Edgar Wright + enfin un casting 3 étoiles, j'avais envie de l'adorer ce film. J'en attendais sûrement trop.
Ca n'arrive jamais à redevenir aussi cool que la scène d'intro (celle qui a été diffusé sur le net). J'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs, l'acteur principal n'est pas top, et surtout le personnage de Jamie Fox est insupportable, et vu qu'il est souvent à l'écran ca devient très vite chiant.
Pour ceux qui aiment bien les classements :
Scott Pilgrim > Hot Fuzz > World's End > Baby Driver > Shaun
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.