En ce qui concerne les effets toxiques d’une lumière riche en bleu sur l’œil, les données
disponibles mettent en évidence le fait que :
l’effet phototoxique sur la rétine d’une exposition aiguë (inférieure à 8 heures) à une
lumière riche en bleu est avéré ;
l’effet de l’exposition chronique de la rétine (plusieurs années) à la lumière riche en bleu sur
la contribution à la survenue de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est avéré ;
les effets à long terme des éclairages artificiels sur l’œil n’étant pas étudiés à ce jour, ces
conclusions se basent sur des études épidémiologiques prenant en compte l’exposition à la
lumière solaire (lumière riche en bleu) ;
au-delà de la dose phototoxique reçue, le moment de l’exposition joue un rôle important.
Certaines études expérimentales, aujourd’hui limitées à l’animal, démontrent une
vulnérabilité augmentée de la rétine à la phototoxicité pendant la nuit, en raison d’un
rythme journalier de photosensibilité et des effets perturbateurs sur l’horloge rétinienne
endogène.