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  1. #9811
    Citation Envoyé par Gorillaz Voir le message
    Cela dit il se trouve que dans les tréfonds de mon backlog, j'ai déjà en stock quelques succédanés :
    AC: Black Flag, AC: Unity, AC: Syndicate, AC: China's Chronicle ... et AC: Origins
    Belle collection ! Tu en as pour plusieurs vies d'ennui et de grind ! Et si en rejoignant l'au-delà les gamers devaient se farcir tout leur backlog avant de trouver le repos éternel ?

    Bon j'avoue: je suis pas mieux. J'ai AC 1/2/3, Black Flag, Syndicate et Odyssey. Sachant que j'ai fini que ce dernier, dans la même douleur que toi on dirait. Tous les autres AC j'ai fait 5h avant de lâcher la manette.

    Mais le pire c'est que je me fais encore avoir. Il faut regarder les choses en face: c'est moi qui suis tenté par cette offre ignoble ...

    L'Egypte Antique.. Memphis... L'arroseur arrosé...

  2. #9812
    Ben le souci avec les AC, c'est que visiblement ils ont pas compris une chose simple : de temps en temps j'aime bien manger un bon burger avec des frites, même si c'est un peu gras ... Mais pitié, ne m'obligez pas à en bouffer toute la semaine !

  3. #9813
    Citation Envoyé par banditbandit Voir le message
    Je l'avais sur console, pas de bugs par contre j'avais bloqué un moment à un endroit
    J'ai un bon souvenir du jeu aussi, par contre j'ai jamais dépassé l'épouvantable séquence de rail shooting de profond

  4. #9814
    Kingdom Come: Deliverance

    Alors, deux ans après sa sortie, que faut-il savoir et retenir du "Skyrim sans dragons" ?

    D'abord qu'il est désormais parfaitement jouable et largement débuggé. Il ne reste plus que quelques couacs ici et là, mais pas plus qu'une caisse qui vole dans un Witcher 3. En revanche, l'optimisation est à la traîne : le 60 fps est atteint... sauf quand des PNJ et leur gestion (chacun a un agenda quotidien !) viennent rendre visite au pauvre CPU qui n'en peut mais, même s'il est récent. Et là, la souffrance est réelle.

    Les 30 à 40 premières heures de jeu sont fantastiques, dans la découverte de l'environnement du jeu, son système et ses features. Warhorse a voulu faire une simulation immersive autant qu'un vrai pur RPG. C'est ainsi qu'on va admirer un petit carré de Bohême de 6x6 km à une quarantaine de kilomètres de Prague, admirablement modélisé en couleurs naturelles et respect de la géographie (si, si, allez voir Google Maps). La fidélité à la réalité tchèque de 1403 s'est voulue la plus grande archéologiquement possible, qu'il s'agît des architectures, des costumes, des coutumes, des ateliers, des intérieurs, etc, etc, etc... Vous saurez tout du contexte historique que vous n'avez pas appris à l'école française, du règne de l'empereur Venceslas IV et de la controverse hussite pré-Réforme.

    Vous allez préparer des potions sur un atelier d'alchimie, aiguiser vous-même vos épées sur une meule, apprendre à lire, chasser le lapin, découvrir un système de combat à la fois simple et pointu... Tous les systèmes de jeu sont ambitieux. L'histoire - et sa mise en scène ambitieuse - vous emmène dans une aventure, sur le fond, guerrière, mais les quêtes principales vont suivre en réalité davantage les codes du récit policier à coups d'interrogatoires, tandis que les quêtes secondaires vous feront découvrir tous les contours de la vie médiévale, ce qui permet de multiplier les bonnes idées (comme cette quête de début de jeu qui vous demande de repérer des chants d'oiseaux pour les capturer !). De quoi aller, dans un premier temps, d'émerveillement en émerveillement, le tout au rythme d'un Codex très riche et aisé à lire. Votre passage, infiltré dans
    Spoiler Alert!
    un monastère bénédictin
    , est un grand moment de jeu vidéo.

    Les combats se font à l'arc mais sans réticule, ce qui vous demandera le minimum de skill qu'on ne vous a jamais demandé jusqu'ici; ou bien à l'épée, à la hache ou à la masse, avec ou sans bouclier, avec gestion de l'orientation de l'arme et de combos façon BTA. Le combat est conçu pour le 1 vs 1 car tout adversaire supplémentaire a vite fait de vous frapper dans le dos, ce qui est logique d'une certaine manière. Lors des mêlées, les choses sont beaucoup plus simples puisque c'est vous qui allez taper dans le dos d'adversaires qui vous dédaignent. Dans un premier temps vous ferez donc tout pour ne pas vous mettre à dos plus d'un ennemi à la fois. Et ensuite vous privilégierez la masse car vos ennemis seront en armure...

    Pour celles et ceux qui s'inquiétaient du propos politique d'un jeu dont le développeur en chef se revendique d'extrême-droite, eh bien, Kingdom Come est indéniablement un jeu conservateur. Difficile de dire dans quelle mesure les auteurs admirent voire fantasment l'ère féodale (la petite noblesse de province est présentée sous un jour hyper favorable). En tout cas, si les critères d'appréciation les plus modernes posent des questions en terme de représentation (des femmes surtout), d'écriture, de personnages, le jeu ne m'a jamais semblé scandaleux genre manifeste pro-Poutine ou autre. Les auteurs se sont-ils retenus, ou bien Deep Silver est-il intervenu pour maintenir le jeu dans un spectre consensuel ? Toujours est-il que s'il était sorti avant 2005, il se serait trouvé peu de monde pour le critiquer ouvertement.

    Hélas ! Est-ce la pression pour sortir le jeu sur console ? Le coup de semonce intervient quand vous découvrez votre cheval et son comportement totalement calqué sur Witcher 3 (une des grandes inspirations du jeu, inévitablement) : sifflez et il surgit dans votre dos, et surtout, il ne meurt pas. C'est le premier des compromis qui vont peu à peu affadir l'expérience de jeu, et ce, pour deux raisons principales.

    La première est que si le jeu se mesure à Skyrim, il a aussi commis l'erreur cruelle d'en reproduire l'un des plus gros défauts : le levelling sans discrimination. Pour améliorer vos compétences, il faut les exercer, comme chez Beth'. Sauf... qu'aucun malus d'expérience ne s'exerce sur elles, contrairement à Morrowind. Vous pouvez TOUTES les faire monter au même rythme et vous les ferez TOUTES monter, pour finir le jeu en expert omnidisciplinaire, de la parlotte au maniement de la hache en passant par la cueillette de fleurs. Rien ne vous étant interdit, aucun roleplay n'est donc possible outre celui que vous vous imposerez de façon totalement arbitraire. Les quêtes ont certes souvent plusieurs résolutions possibles, mais l'histoire principale étant linéaire, ça ne change pas grand chose... et la gestion de la réputation ? Ben vous apprendrez vite le pas vu, pas pris !

    La seconde, c'est un travers commun à la plupart des RPG du genre : la gestion du loot. Au début du jeu, vous démarrez en sans-le-sou, tout coûte cher et vous avez le sentiment que vous ne vous en sortirez jamais ou péniblement. Sentiment faux. En apprenant à vous battre, vous saurez vite vous frotter à la racaille de la région qui vous laissera pagaille de ferraille et haillons à revendre aux marchands du coin dont les poches s'agrandissent à mesure que vous les leur videz. Sans compter votre consommation personnelle. Et vous terminerez le jeu, pour autant que vous soyez un peu maniaque, avec une fortune colossale et impossible à dépenser (j'avais 22 000 groschen en poche et l'équipement le plus luxueux).

    Et tout sera un peu comme ça. La gestion de la faim ? Super sur le papier, inutile en réalité : il y a des marmites de bouffe disponibles littéralement tous les 10 mètres. La gestion des sauvegardes ? Il suffit de dormir, de se laver ou... de quitter le jeu. Porter de beaux habits nobles pour en imposer ? Pourquoi faire ? Les meilleures armures présentent le même avantage, et on les gardera en permanence sur le dos. Je n'ai pas dû avoir plus d'une dizaine de morts et game over au total. La courbe de difficulté qui semble abrupte au début laisse en fait place à un sentier plat et dégagé, et je conseille, du coup, de tenter dès le début le mode Hardcore, qui ne vous laissera pas en paix de sitôt.

    A propos de la nourriture, la description des aliments suggère qu'un module de cuisine a été envisagé mais pas implémenté par Warhorse, et le jeu souffre aussi un peu de son statut de AA, voulant prendre de l'ampleur tout en étant limité sur plein de points : assez peu d'interactivité sur le monde en dehors des coffres à vider; peu d'animaux; pas de bêtes de trait donc ni charrues ni charrettes; pas d'enfants, etc... Si on ajoute que les quêtes finissent par sentir le syndrôme de l'aller-retour permanent point A-point B-point C, les 40 dernières heures deviennent carrément longuettes et on a limite hâte d'en finir. Quel dommage. Pas au point de jeter à la poubelle tout ce qui a été fait auparavant, mais si la réputation du jeu et son début promettaient le Paradis, apprêtons-nous à redescendre sagement sur Terre...

    Signalons, tant qu'on y est, la troisième grande inspiration de Kingdom Come: le RPG Darklands, jeu méconnu de 1992 dont le système de combat a été repiqué par Baldur's Gate, et qui permettait, dans l'Empire germanique médiéval, de prier les saints de l'Eglise pour obtenir des buffs...
    Dernière modification par Catel ; 26/02/2020 à 07h17.

  5. #9815
    Dans la série interminable des metroidvania indés, KUNAI histoire de tuer quelques heures. C'est mignon, c'est agréable à jouer et ça ne contient pas un pixel d'innovation.



    Le jeu justifie assez mal les 6 heures qu'il faut lui consacrer pour aller au bout de l'aventure : pas grand chose à offrir, pas mal d'environnements déserts et quelques passages frustrants à cause du manque de checkpoints. Ça peut énerver quand une séquence de plateforme ne pardonne pas la moindre erreur.

    Gato Roboto fait mieux l'affaire dans le genre, plus court sans être plus pauvre.
    Jeux du moment : TEKKEN 8

  6. #9816
    Citation Envoyé par hixe33 Voir le message
    J'ai un bon souvenir du jeu aussi, par contre j'ai jamais dépassé l'épouvantable séquence de rail shooting de profond
    Je pense que tu parles du passage sur le navire , j'ai pas trop souffert je m'en suis bien tiré donc c'était plutôt pas mal ça ajoute à la tension du voyage.


    Citation Envoyé par Catel Voir le message
    Kingdom Come: Deliverance

    Pour celles et ceux qui s'inquiétaient du propos politique d'un jeu dont le développeur en chef se revendique d'extrême-droite, eh bien, Kingdom Come est indéniablement un jeu conservateur. Difficile de dire dans quelle mesure les auteurs admirent voire fantasment l'ère féodale (la petite noblesse de province est présentée sous un jour hyper favorable). En tout cas, si les critères d'appréciation les plus modernes posent des questions en terme de représentation (des femmes surtout), d'écriture, de personnages, le jeu ne m'a jamais semblé scandaleux genre manifeste pro-Poutine ou autre. Les auteurs se sont-ils retenus, ou bien Deep Silver est-il intervenu pour maintenir le jeu dans un spectre consensuel ? Toujours est-il que s'il était sorti avant 2005, il se serait trouvé peu de monde pour le critiquer ouvertement.
    J'ai pas trop suivi la "polémique politique" du jeu, je dois dire que ça me laisse assez indifférent et franchement l'idée que des gens puissent y voir un message pro ou anti-Poutine ça me dépasse complétement. Pour moi c'est juste un jeu vidéo.


    Citation Envoyé par Catel Voir le message
    Kingdom Come: Deliverance

    Alors, deux ans après sa sortie, que faut-il savoir et retenir du "Skyrim sans dragons" ?

    Hélas ! Est-ce la pression pour sortir le jeu sur console ? Le coup de semonce intervient quand vous découvrez votre cheval et son comportement totalement calqué sur Witcher 3 (une des grandes inspirations du jeu, inévitablement) : sifflez et il surgit dans votre dos, et surtout, il ne meurt pas. C'est le premier des compromis qui vont peu à peu affadir l'expérience de jeu, et ce, pour deux raisons principales.

    La première est que si le jeu se mesure à Skyrim, il a aussi commis l'erreur cruelle d'en reproduire l'un des plus gros défauts : le levelling sans discrimination. Pour améliorer vos compétences, il faut les exercer, comme chez Beth'. Sauf... qu'aucun malus d'expérience ne s'exerce sur elles, contrairement à Morrowind. Vous pouvez TOUTES les faire monter au même rythme et vous les ferez TOUTES monter, pour finir le jeu en expert omnidisciplinaire, de la parlotte au maniement de la hache en passant par la cueillette de fleurs. Rien ne vous étant interdit, aucun roleplay n'est donc possible outre celui que vous vous imposerez de façon totalement arbitraire. Les quêtes ont certes souvent plusieurs résolutions possibles, mais l'histoire principale étant linéaire, ça ne change pas grand chose... et la gestion de la réputation ? Ben vous apprendrez vite le pas vu, pas pris !

    La seconde, c'est un travers commun à la plupart des RPG du genre : la gestion du loot. Au début du jeu, vous démarrez en sans-le-sou, tout coûte cher et vous avez le sentiment que vous ne vous en sortirez jamais ou péniblement. Sentiment faux. En apprenant à vous battre, vous saurez vite vous frotter à la racaille de la région qui vous laissera pagaille de ferraille et haillons à revendre aux marchands du coin dont les poches s'agrandissent à mesure que vous les leur videz. Sans compter votre consommation personnelle. Et vous terminerez le jeu, pour autant que vous soyez un peu maniaque, avec une fortune colossale et impossible à dépenser (j'avais 22 000 groschen en poche et l'équipement le plus luxueux).

    Et tout sera un peu comme ça. La gestion de la faim ? Super sur le papier, inutile en réalité : il y a des marmites de bouffe disponibles littéralement tous les 10 mètres. La gestion des sauvegardes ? Il suffit de dormir, de se laver ou... de quitter le jeu. Porter de beaux habits nobles pour en imposer ? Pourquoi faire ? Les meilleures armures présentent le même avantage, et on les gardera en permanence sur le dos. Je n'ai pas dû avoir plus d'une dizaine de morts et game over au total. La courbe de difficulté qui semble abrupte au début laisse en fait place à un sentier plat et dégagé, et je conseille, du coup, de tenter dès le début le mode Hardcore, qui ne vous laissera pas en paix de sitôt.

    A propos de la nourriture, la description des aliments suggère qu'un module de cuisine a été envisagé mais pas implémenté par Warhorse, et le jeu souffre aussi un peu de son statut de AA, voulant prendre de l'ampleur tout en étant limité sur plein de points : assez peu d'interactivité sur le monde en dehors des coffres à vider; peu d'animaux; pas de bêtes de trait donc ni charrues ni charrettes; pas d'enfants, etc... Si on ajoute que les quêtes finissent par sentir le syndrôme de l'aller-retour permanent point A-point B-point C, les 40 dernières heures deviennent carrément longuettes et on a limite hâte d'en finir. Quel dommage. Pas au point de jeter à la poubelle tout ce qui a été fait auparavant, mais si la réputation du jeu et son début promettaient le Paradis, apprêtons-nous à redescendre sagement sur Terre...
    Je suis en gros assez en accord avec tes remarques sur la fin de jeu, auto-leveling, la tune, les marmites, le loot, coté gros bill sur la fin.
    Après dans mes souvenirs il me semble que les vêtements de qualité et autres coutaient quand même cher chez les marchands, enfin je crois j'ai pas acheté grand chose. Après ça peut etre sans doute mieux équilibré par la suite grâce à des mods, et c'est sans doute en cela qu'il sera intéressant de suivre son évolution.

    Autrement j'avoue que je suis pas sur pour la comparaison Skyrim versus KDC, j'ai pas fait Skyrim mais je connais les Elders Scrolls (Morrowind, Oblivion), et à moins que la formule ait changé, à par sur certains points, l'alchimie, la réparation,... c'est quand même me semble-t-il assez éloigné. Par exemple je vois pas en quoi on pourrait comparer Skyrim plutôt qu'un gothic 3 à KDC, après peut-être que je me trompe.
    Hutchinson

  7. #9817
    Citation Envoyé par banditbandit Voir le message
    Je suis en gros assez en accord avec tes remarques sur la fin de jeu, auto-leveling, la tune, les marmites, le loot, coté gros bill sur la fin.
    Après dans mes souvenirs il me semble que les vêtements de qualité et autres coutaient quand même cher chez les marchands, enfin je crois j'ai pas acheté grand chose. Après ça peut etre sans doute mieux équilibré par la suite grâce à des mods, et c'est sans doute en cela qu'il sera intéressant de suivre son évolution.

    Autrement j'avoue que je suis pas sur pour la comparaison Skyrim versus KDC, j'ai pas fait Skyrim mais je connais les Elders Scrolls (Morrowind, Oblivion), et à moins que la formule ait changé, à par sur certains points, l'alchimie, la réparation,... c'est quand même me semble-t-il assez éloigné. Par exemple je vois pas en quoi on pourrait comparer Skyrim plutôt qu'un gothic 3 à KDC, après peut-être que je me trompe.
    J'ai compris la comparaison sur les stats. Où à la fin tu termines guerrier/voleur/beau parleur/savant/alchimiste.

    C'est un reproche dont j'ai du mal à voir le mauvais coté en général, et notamment pour un jeu comme KCD. C'est pas un jeu où qui dure très longtemps (par rapport à la concurrence j'entends) avec peu de contenu spécialisé (genre des guildes avec 10h de contenu pour tel ou tel type de personnages) du coup ça n'a pas beaucoup de sens de brider le joueur à un rôle spécifique.
    Dernière modification par Molina ; 26/02/2020 à 12h18.

  8. #9818
    Oui la-dessus je suis d'accord sauf que t'as des points (sans doute trop nombreux) et tu les mets dans les perks que tu veux.

    D'autant que comme signalé l'histoire est linéaire (comme la plupart des jeux de ce genre), la rejouabilité est vraiment limitée.
    Hutchinson

  9. #9819
    Kentucky Route Zero que j'avais repris à l'acte 3 pour me remettre dedans. C'était très bien, surtout dans cette trad française (le jeu complet est maintenant traduit) où j'ai saisi des petits trucs en plus par rapport à ma première partie. J'ai pu aussi avoir la confirmation que ce que je trouvais assez flou venait plus du jeu lui-même que d'une mauvaise compréhension de la langue.

    Pour ce dernier chapitre, je suis un peu déçu qu'il ne se déroule que dans un seul lieu. Les autres actes faisaient varier les ambiances, changeaient de ton, de point de vue au cours du même acte. Là, on reste au même endroit, même si des micros évènements le font évoluer jusqu'à la fin de la journée. Un peu déçu aussi de pas avoir des nouvelles de Conway, qu'on abandonnait dans l'acte 4 mais que je pensais voir revenir. Je pensais aussi qu'on reverrait l'aigle géant Julian. Un dernier acte qui m'a vraiment paru court.

    Ça reste un jeu avec une ambiance assez incroyable. Et la trad française est vraiment très bonne. J'avais des réserves quand je l'ai repris pour des tournures qui me paraissaient un peu bizarres mais en regardant l'ensemble des 3 derniers chapitres que j'ai fait (ou refait pour le 3 et 4 et leurs interludes), on peut dire que c'est vraiment du très bon boulot.


  10. #9820
    Arrête, déjà que ce jeu me faisait de l’œil maintenant j'ai envie de l'acheter

  11. #9821
    Fini Little Nightmares
    Dans la veine d'un Limbo (et Inside me semble-t-il, car pas encore fait).
    Visuellement c'est très sympa (enfin le style quoi ) la musique participe bien à installer 1 ambiance glauque et j'aime beaucoup le fait que "l'histoire" soit racontée sans parole.
    Seul défaut à mon sens : c'est franchement court (3-4h en traînant), j'aurais un peu fait la gueule si je l'avais acheté plein pot ...
    Si jamais le DLC est soldé un jour, je le prendrai sans doute pour prolonger l'expérience

  12. #9822
    Les 2 DLC de Little Nightmare apportent quelques éclaircissements à l'histoire et en nous faisant jouer 2 nouveaux protagonistes. Sinon je suis étonné que l'aspect déplacement en profondeur ne t'aie pas gêné; ça m'avait par moment bien énervé (genre tomber lorsque l'on marche sur un tuyau de canalisation par exemple).
    Moi sur Steam Je suis salement suisse-romand.

  13. #9823
    Ah ben merci, ça me rassure !
    Je n'ai pas mentionné ce défaut car je joue très peu souvent avec un gamepad et je pensais tout simplement que c'était moi qui étais trop mauvais

  14. #9824
    Citation Envoyé par Gorillaz Voir le message
    Arrête, déjà que ce jeu me faisait de l’œil maintenant j'ai envie de l'acheter
    Pareil. Y fait chier le Ricky làààà !
    Citation Envoyé par Yarol Confetti Voir le message
    Et allez tous vous faire masser la nuque.

  15. #9825
    Alors c'est vraiment bien (Kentucky Route Zero). Des fois, ça retombe un peu mais il y a toujours un moment un peu "magique" (sauf pour le dernier acte qui m'a un peu laissé indifférent, tant pis la balade était vraiment chouette). Par contre c'est du point n' clic sans énigme. C'est de l'ordre du walking sim mais en point n' clic. Le rythme est un peu lent.
    Mais, même si on est à la frontière du ludique, je vais vraiment garder pleins de souvenir de moments du jeu, de flânerie sur la rivière Écho, d'aigle géant, de musées improbables...

  16. #9826
    The Darkside Detective (2017)



    Point'n'click.

    Et c'était super bien ! Le jeu est présenté comme une succession de 9 mini-enquêtes, indépendantes les unes des autres au niveau des énigmes mais pas des références. Tout se passe dans un univers mi-polar, mi-fantômes, en tout cas complètement loufoque. Mais vraiment, les dialogues sont très rigolos (la trad fr est très correcte), les situations bien absurdes, c'est du pur plaisir dans la tradition des vieux Lucasarts.

    Niveaux énigmes, à part la dernière affaire plutôt pénible, c'est relativement simple, toujours logique, beaucoup d'indices sont donnés par le jeu. Impossible de se retrouver coincé, d'autant que le format "épisodique" fait qu'on n'a jamais affaire à plus de 10 écrans en même temps. Certains vont trouver ça un peu limite, perso ça a bien marché sur moi. On n'est pas là pour se prendre la tête, juste avancer dans les l'histoire et suivre les excellents dialogues. Mais bon, on n'est pas non plus dans du Telltale hain, il y a bel et bien des énigmes, c'est juste que tout est très intuitif.

    Graphiquement c'est ultra pixelisé (non non, aucun zoom dans l'image postée plus haut) mais tout est lisible et la palette de couleurs utilisée rend la DA très réussie globalement.

    L'OST est vraiment cool, les musiques empruntent bien au polar et à l'occulte. Pas sûr que je les réécouterai hors jeu, mais pendant mes parties j'ai beaucoup apprécié ce que j'entendais.

    Durée de vie: 8h en fouillant bien tout à la recherche des succès Steam cachés, ça fait le boulot.

    The Darkside Detective est une belle réussite donc, ça faisait quelques temps que je n'avais pas joué à un point'n'click et j'ai vraiment beaucoup aimé l'expérience proposée.

  17. #9827
    Outlaws

    La 3D à la Doom, en 1997 c'est quand même vachement vieillot. Ca l'était déjà à l'époque (seul Shadow Warrior se l'est permis). Ca donne des niveaux qui veulent avoir beaucoup de diversité et de personnalité à la Duke Nukem 3D, mais qui ne font qu'étaler leurs blocs grossiers et leurs objets bitmap, et qui en plus gardent un côté labyrinthique assez rébarbatif. Les armes, peu intéressantes (y'a pas de miracle vu le thème), se rattrapent en devant recharger chaque cartouche, mais on fera quand même tout au fusil à pompe n°1 face à des ennemis qui n'ont aucune IA et ne sont dangereux que par les dégâts qu'ils provoquent. Ca reste heureusement assez amusant à faire d'autant que ça se manie très bien en 2020.
    Le jeu raconte, par des séquences animées assez cheap et laides, la vengeance d'un ancien marshall contre le méchant magnat du chemin de fer qui a fait assassiner sa femme et enlever sa fille. On est donc dans un synopsis ultra basique voire bas du front genre glorification de l'autodéfense (le western a quand même donné des réflexions un peu plus subtiles que ça sur la loi et la justice, et rien n'interdit d'écrire un FPS de façon un peu intelligente).
    Pour couronner le tout, le jeu a trois modes de difficulté : Beaucoup trop facile, Très difficile et Je veux même pas savoir.
    Pour finir, l'argument de vente n°1 du jeu, à l'époque comme aujourd'hui, c'est sa musique signée Clint Bajakian, superbe à défaut d'être originale (c'est juste le énième pastiche de Morricone). La plupart des scores de cette époque sont loin d'être aussi riches.


  18. #9828
    Her Story (Sam Barlow / 2015)



    !!! DISCLAIMER: J'AI FAIT LE JEU AVEC LA TRADUCTION AMATEUR FR !!!

    Enquête.

    Je voulais me faire un petit jeu jouable à une main, lorsque j'ai vu dans ma liste Steam que j'avais Her Story d'installé depuis jenesaispas combien de temps. Aller, pourquoi pas.

    J'ai très vite été happé par le truc. Le concept est simple, on tape des mots dans une barre de recherche, et le logiciel nous donne accès aux vidéos qui contiennent les mots dans leurs dialogues, dans la limite de 5 max par recherche. Le jeu commence, il nous montre qu'on peut par exemple saisir "meurtre". On s’exécute, on regarde les 3 vidéos proposées, ce qui nous apprend un nom, celui d'une victime. On cherche donc le nom de la victime, etc... Petit à petit on s'enfonce dans l'enquête, qui se révèle passionnante. Je n'ai trouvé aucune incohérence, et si les thèmes abordés sont classiques, tout fonctionne.

    L'idée du jeu c'est de proposer au joueur une narration décousue, comme des pièces de puzzles. Une pièce avec du bleu ici, une autre avec du rouge, un coin, un bord. C'est à lui, le joueur, de progresser de pièces en pièces jusqu'à refaire le puzzle complet et comprendre le fin mot de l'histoire. Et je trouve cette idée géniale.

    Malheureusement, parce que c'est loin d'être parfait loin de là: il y a eu pour moi un truc qui n'a pas fonctionné, la carotte qui te pousse à avancer est en fait une carotte invisible. Je pense pas être très clair là, je vais essayer de développer: on comprend vite que le but est de visionner les 271 vidéos disponibles. Assez rapidement, j'avais compris la situation, les protagonistes, le docteur moutarde avec le chandelier etc... sauf que je n'arrivais plus à progresser. J'avais résolu l'enquête, mais impossible de dire au jeu que j'avais gagné! Je n'avais même pas découvert la moitié de vidéo...

    Alors j'ai essayé de brutforce. De rentrer des mots au pif, pour essayer d'obtenir des nouvelles vidéos. "Un", puis "deux" puis "trois" puis "lundi" puis "mardi", vous avez saisi l'idée. J'ai découvert plein de nouvelles vidéos avec cette méthode, mais seulement elles me confortaient dans mes hypothèses, elles n'apportaient plus rien à mon expérience. Je suis monté à 3/4 des vidéos trouvables, mais toujours pas de victoire, toujours pas les crédits de fin du jeu. Et là, bloqué, j'avais fait le tour de ce qui me venait à l'esprit, et ça commençait vraiment à me gonfler. Du coup, je me sens sale depuis, mais je suis aller regarder une solution... je tairai la méthode nécessaire pour finir le jeu, pour ne pas spoiler, et je vais même mettre des balises, mais je l'ai trouvé complètement conne, elle n'a rien à voir avec tout le reste du gamedesign, et pire, on peut finir le jeu sans avoir rien compris à l'histoire!. Faute grave. Pourquoi ce choix?

    Pour ceux qui souhaiteraient quand même tester le jeu, sachez que la version FR est très bonne, mais ajoute un côté bien casse bonbon dans les recherches. En effet, il faut saisir l'orthographe exacte pour avoir les vidéos correspondantes. Les caractères utilisés sont importants, "hôpital" et pas "hopital". Ça se complique évidemment quand on veut écrire "sœur" et qu'on ne connait pas le code ASCII pour le œ. La conjugaison est à prendre en compte aussi. En anglais tu tapes "kill" t'es bon, en français il faut saisir "tuer" puis "tué" puis "tuée" etc... pour avoir le même nombre de résultats. En plus j'imagine que ça pète pas mal la progression voulue initialement par les développeurs.

    tl;dr: une idée de génie. Une excellente histoire très intéressante à suivre. Une mécanique importante de gamedesign mal branlée qui fiche tout le reste en l'air. Si vous pouvez, préférez la version anglaise.

  19. #9829
    Citation Envoyé par Supergounou Voir le message
    Her Story (Sam Barlow / 2015)

    https://steamcdn-a.akamaihd.net/stea....1920x1080.jpg

    !!! DISCLAIMER: J'AI FAIT LE JEU AVEC LA TRADUCTION AMATEUR FR !!!

    Enquête.

    Je voulais me faire un petit jeu jouable à une main, lorsque j'ai vu dans ma liste Steam que j'avais Her Story d'installé depuis jenesaispas combien de temps. Aller, pourquoi pas.

    J'ai très vite été happé par le truc. Le concept est simple, on tape des mots dans une barre de recherche, et le logiciel nous donne accès aux vidéos qui contiennent les mots dans leurs dialogues, dans la limite de 5 max par recherche. Le jeu commence, il nous montre qu'on peut par exemple saisir "meurtre". On s’exécute, on regarde les 3 vidéos proposées, ce qui nous apprend un nom, celui d'une victime. On cherche donc le nom de la victime, etc... Petit à petit on s'enfonce dans l'enquête, qui se révèle passionnante. Je n'ai trouvé aucune incohérence, et si les thèmes abordés sont classiques, tout fonctionne.

    L'idée du jeu c'est de proposer au joueur une narration décousue, comme des pièces de puzzles. Une pièce avec du bleu ici, une autre avec du rouge, un coin, un bord. C'est à lui, le joueur, de progresser de pièces en pièces jusqu'à refaire le puzzle complet et comprendre le fin mot de l'histoire. Et je trouve cette idée géniale.

    Malheureusement, parce que c'est loin d'être parfait loin de là: il y a eu pour moi un truc qui n'a pas fonctionné, la carotte qui te pousse à avancer est en fait une carotte invisible. Je pense pas être très clair là, je vais essayer de développer: on comprend vite que le but est de visionner les 271 vidéos disponibles. Assez rapidement, j'avais compris la situation, les protagonistes, le docteur moutarde avec le chandelier etc... sauf que je n'arrivais plus à progresser. J'avais résolu l'enquête, mais impossible de dire au jeu que j'avais gagné! Je n'avais même pas découvert la moitié de vidéo...

    Alors j'ai essayé de brutforce. De rentrer des mots au pif, pour essayer d'obtenir des nouvelles vidéos. "Un", puis "deux" puis "trois" puis "lundi" puis "mardi", vous avez saisi l'idée. J'ai découvert plein de nouvelles vidéos avec cette méthode, mais seulement elles me confortaient dans mes hypothèses, elles n'apportaient plus rien à mon expérience. Je suis monté à 3/4 des vidéos trouvables, mais toujours pas de victoire, toujours pas les crédits de fin du jeu. Et là, bloqué, j'avais fait le tour de ce qui me venait à l'esprit, et ça commençait vraiment à me gonfler. Du coup, je me sens sale depuis, mais je suis aller regarder une solution... je tairai la méthode nécessaire pour finir le jeu, pour ne pas spoiler, et je vais même mettre des balises, mais je l'ai trouvé complètement conne, elle n'a rien à voir avec tout le reste du gamedesign, et pire, on peut finir le jeu sans avoir rien compris à l'histoire!. Faute grave. Pourquoi ce choix?

    Pour ceux qui souhaiteraient quand même tester le jeu, sachez que la version FR est très bonne, mais ajoute un côté bien casse bonbon dans les recherches. En effet, il faut saisir l'orthographe exacte pour avoir les vidéos correspondantes. Les caractères utilisés sont importants, "hôpital" et pas "hopital". Ça se complique évidemment quand on veut écrire "sœur" et qu'on ne connait pas le code ASCII pour le œ. La conjugaison est à prendre en compte aussi. En anglais tu tapes "kill" t'es bon, en français il faut saisir "tuer" puis "tué" puis "tuée" etc... pour avoir le même nombre de résultats. En plus j'imagine que ça pète pas mal la progression voulue initialement par les développeurs.

    tl;dr: une idée de génie. Une excellente histoire très intéressante à suivre. Une mécanique importante de gamedesign mal branlée qui fiche tout le reste en l'air. Si vous pouvez, préférez la version anglaise.
    La prochaine fois tu joueras pas sur une version modde c*nnard!!
    Citation Envoyé par TreeShepherd Voir le message
    Cherchez pas on l'a trouvé : pipoop !Il est l'élu ! Le néo du grille pain, le Jesus du transfo !

  20. #9830
    Citation Envoyé par Catel Voir le message
    Outlaws

    La 3D à la Doom, en 1997 c'est quand même vachement vieillot. Ca l'était déjà à l'époque (seul Shadow Warrior se l'est permis). Ca donne des niveaux qui veulent avoir beaucoup de diversité et de personnalité à la Duke Nukem 3D, mais qui ne font qu'étaler leurs blocs grossiers et leurs objets bitmap, et qui en plus gardent un côté labyrinthique assez rébarbatif. Les armes, peu intéressantes (y'a pas de miracle vu le thème), se rattrapent en devant recharger chaque cartouche, mais on fera quand même tout au fusil à pompe n°1 face à des ennemis qui n'ont aucune IA et ne sont dangereux que par les dégâts qu'ils provoquent. Ca reste heureusement assez amusant à faire d'autant que ça se manie très bien en 2020.
    Le jeu raconte, par des séquences animées assez cheap et laides, la vengeance d'un ancien marshall contre le méchant magnat du chemin de fer qui a fait assassiner sa femme et enlever sa fille. On est donc dans un synopsis ultra basique voire bas du front genre glorification de l'autodéfense (le western a quand même donné des réflexions un peu plus subtiles que ça sur la loi et la justice, et rien n'interdit d'écrire un FPS de façon un peu intelligente).
    Pour couronner le tout, le jeu a trois modes de difficulté : Beaucoup trop facile, Très difficile et Je veux même pas savoir.
    Pour finir, l'argument de vente n°1 du jeu, à l'époque comme aujourd'hui, c'est sa musique signée Clint Bajakian, superbe à défaut d'être originale (c'est juste le énième pastiche de Morricone). La plupart des scores de cette époque sont loin d'être aussi riches.

    https://www.youtube.com/watch?v=l3WehNyIhxg
    J'y avais joué en 2002/3 sur un PC vieillissant, ça me rappelle des souvenirs ! Un FPS Western ça a toujours étrangement été la disette (bon depuis RDRedemption a un peu occupé le terrain dans ce type d'univers). Passé le cadre, il avait en effet pas grand-chose pour tenir sur la durée, j'avais décroché au bout de quelques heures.
    Citation Envoyé par Flubber Voir le message
    Mais du coup Oldnoobie c'est le Highlander d'Evolve.

  21. #9831
    Citation Envoyé par Supergounou Voir le message
    Her Story (Sam Barlow / 2015)

    [...]

    Malheureusement, parce que c'est loin d'être parfait loin de là: il y a eu pour moi un truc qui n'a pas fonctionné, la carotte qui te pousse à avancer est en fait une carotte invisible. Je pense pas être très clair là, je vais essayer de développer: on comprend vite que le but est de visionner les 271 vidéos disponibles. Assez rapidement, j'avais compris la situation, les protagonistes, le docteur moutarde avec le chandelier etc... sauf que je n'arrivais plus à progresser. J'avais résolu l'enquête, mais impossible de dire au jeu que j'avais gagné! Je n'avais même pas découvert la moitié de vidéo...
    Pour l'avoir terminé il y a peu, je partage totalement ton avis.

    Le principe du jeu est très original et intéressant mais quelque peu gâché par son exécution. Comme d'autres jeux de style "story rich" au concept novateur (je pense notamment à Simulacra bien que je n'ai pas encore testé Sara is Missing), je me suis imaginé, un peu déçu, ce que cela aurait pu donner s'il avait été bien exploité.

    - La recherche limitée aux 5 (?) premières vidéos trouvées, une fois les solutions qui te semblent logiques épuisées, te pousse effectivement à tenter des recherches bêbêtes pour contourner la restriction. Murder => "Murder the" "Murder that" "Murder She" "Murder He" "Murder You", etc.
    - La grande quantité de vidéos qui n'apportent rien à l'enquête tuent le plaisir de fin du jeu. On ne parle pas de vidéos qui paraîtraient anodines dans un premier temps et permettraient ensuite de lever une ambiguïté, mais vraiment de "filler" sans intérêt pour lesquels il faut utiliser des mots de recherche qui n'ont rien à voir avec l'affaire qui nous intéresse.

    C'est effectivement dommage.
    Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.

  22. #9832
    Blasphemous, en 8h et quelques pour la première fin, puis 2h de plus (et un peu de wiki) à reparcourir la map pour avoir la "vraie" fin.
    Ben c'était pas mal du tout.
    Niveau gameplay c'est du Castlevania-like très classique, sauts rigides inclus, qui reprend quelques gimmicks de level design chez Dark Souls pour faire genre.
    Je dis Castlevania plus que Metroid (ou Metroidvania) parce qu'on a beau avoir une carte du monde avec des zones très interconnectées, on a finalement pas franchement besoin de retourner dans chacune d'entre elles à part pour collecter des bonus qui sont certes bienvenus, mais tous optionnels. Les bonus importants, à savoir le boost des dégâts de l'épée et le gain de PV, sont eux accessibles dès le premier passage dans la zone et pas franchement planqués.
    Ce qui différencie Blasphemous parmi les 200 autres platformer/action 2D indés sortis ces dernières années, c'est sa DA. Avec son pixel art soigné, son ambiance mystico-catho gore (vous allez apprendre tous les synonymes de pénitence et expiation) complète avec ses boss torturés et sa musique à la fois oppressante et éthérée qui m'a rappelé les compositions d'un certain Diablo 2, c'est pas la grosse marrade mais ça m'a donné envie d'explorer toujours plus loin pour savoir ce que les esprits malades de The Game Kitchen avaient concocté dans la zone d'après.

    Et maintenant, pour me remonter le moral avec un jeu plus guilleret, je commence Frostpunk

  23. #9833
    GRIS. Une véritable oeuvre d'art animée !
    Jeu de plate-forme simplet, où le seul intérêt réside dans la contemplation d'environnements tout particulièrement enchanteurs.
    Ça fourmille de couleurs, c'est plein de vie.
    N'y cherchez pas une histoire linéaire, tout ça est libre d'interprétation, l'accent étant principalement mis sur le "ressenti" de la ballade.

    Une vraie réussite à mon sens !

  24. #9834
    Petit passage dans le monde du point'n'click, je viens d'en finir deux.

    Le premier c'est Paradigm de Jacob Janerka

    https://www.paradigmadventure.com/
    Un jeu indé grosso modo fait par un mec tout seul sauf pour la musique et certains doublages. Vraiment marrant avec vraiment beaucoup d'humour et de références plus ou moins évidentes. Ça se finit assez vite, il n'y a pas de difficulté majeure. Je recommande vivement du moment qu'on comprends l'anglais.

    L'autre c'est Thimbleweed Park par l'incontournable Ron Gilbert et sa talentueuse équipe.

    https://thimbleweedpark.com/

    Excellent! À la hauteur des attentes. Très fun, une durée de jeu relativement longue, une histoire bien amenée avec plusieurs intrigues qui s'entremèlent et de démèlent au gré des personnages dont un clown grossier. il a trouvé sa place entre monkey island et day of the tentacle dans mon étagère. Je recommande chaudement à tous les aficionados du point'n'click ainsi qu'à ceux qui veulent découvrir le genre. Le seul petit bémol serait que ce jeu s'adresse moins à un public plus jeune qui risque de ne pas avoir les références permettant d'apprécier certains gags mais ça n'empêche pas de se marrer quand même.

  25. #9835
    Je viens de terminer The Banner Saga 2 dans le cadre du backlog event.

    J'ai adoré le jeu. J'ai repris le 1 d'abord, pour me rappeler l'histoire (en mode facile). Le challenge était déjà plus présent en lançant le jeu en mode normal sur le 2. On retrouve avec plaisir les mécanismes du 1 avec pas mal de petits points d'amélioration par-ci, par-là.

    L'histoire progresse, mais je pense que je vais devoir enchaîner bien vite avec le 3 pour connaitre le fin mot de l'histoire

  26. #9836
    InnerSpace

    Kickstarté en 2014, InnerSpace promettait un jeu d'exploration dans une sorte de monde inversé où la mer est à la place du ciel. Vous êtes le drone d'un archéologue, chargé d'explorer les derniers secrets de cet univers étrange et de sa civilisation disparue. Dans les faits, la ballade va se dérouler dans des décors tellement abstraits que ça en ôte tout intérêt. On va se promener entre des choses vaguement organiques et des bidules qui ont l'air de structures où personne ne semble avoir jamais vécu, actionner des machins qui feront des trucs de lumière ou ouvriront des boyaux menant à la prochaine salle. On peut trouver ça poétique, zen et reposant, façon Abzû, mais à ce niveau de dépersonnalisation, on se demande un peu ce qu'on fiche là (même de votre copain archéologue vous ne verrez que son sous-marin à vapeur qui tourne en rond). Les quelques éléments de lore sont à la fois simplistes, incompréhensibles et pas davantage intéressants alors que c'est la seule chose qui nous rattache à du concret. Votre drone va collecter au passage des Reliques à tête de Joy-Con et des billes de lumière (appelées Vent...) qui serviront à les activer, certaines vous donnant des bonus ou de nouvelles voilures, mais ce dernier détail n'a aucun intérêt non plus puisque la seule voilure utile est celle qui permet de s'arrêter net pour changer de direction.
    Pire même, l'abstraction est telle qu'on se demande bien quoi faire, dans quelle direction aller, comment ça marche ? On arrive ainsi à se retrouver bloqué dans un jeu pourtant pas complexe.

    Au bout de 6 heures de jeu finissant dans l'ennui, on se dit que les moments de grâce auront été rares, le meilleur étant sans doute ces espèces d'oiseaux qu'il faut suivre pour les emmener débloquer la suite de l'aventure, et qui produisent une musique de plus en plus complexe quand on se trouve dans leur traîne.


  27. #9837
    GET EVEN


    Enfin fini. oui, enfin car les 2 ou 3 dernières heures sont une purge. Mais pourquoi les devs nous font tourner en rond? pourquoi ils rallongent sans cesse le fil d'une histoire déjà tellement alambiquée? Le jeu est un melting-pot tant au niveau du background mêlant espionnage industriel, emploi de mercenaires , jeune cadre sup machiavélique à l'ambition débordante, famille éclatée, kidnapping et meurtres sur fond de psychanalyse et de nouvelles technologies VR qu'au niveau du gameplay qui alterne des phases FPS avec du jeu narratif.
    Bref, y a a boire et à manger, et finalement c'est assez indigeste. Dommage, le début était plutôt prometteur, puis ça part dans trop de directions pour aboutir à un "tout ça pour ça..." dans un registre tellement classique. Je ne sais pas si certains choix ont des conséquences influençant le déroulement de l'histoire (on nous le fait croire au début), mais je n'ai aucune intention de le vérifier en relançant le jeu ! C'est GET OUT !

  28. #9838
    God Of War (le dernier)

    Bon ben avec du retard, mais une claque. Alors pas juste une mandale. Non une claque qui dure une quinzaine d'heures (jai rushé l'intrigue principale). C'est permanent, c'est en boucle, pas un seul moment de lassitude, pas un niveau moins intéressant, pas une cinématique un peu ratée.

    Tout au plus, je n'ai pas apprécié le hub principal. C'est assez confus et je me suis paumé pas mal de fois, alors que le jeu te guide énormément.
    Pareil pour le côté RPG, avec les points d'xp, l'argent, les bijoux...Les menus font vraiment penser à un free2play, et c'est bordélique. Et pas franchement passionnant.

    Mais à part ca, c'est techniquement hallucinant, les boucles de gameplay sont bien pensées, tu ressens l'énorme travail sur le ressenti des coups donnés
    Voir l'excellente vidéo de GMT à propos de la hache


    et les twists de gameplay et sur l'histoire sont toujours bien amenés. Et putain les combats contre les boss....C'est violent, c'est grotesque, c'est génial. Et surtout mais bordel le plan séquence DU DEBUT A LA FIN DU JEU. C'est complètement dingue.

  29. #9839
    Ace Combat 7

    Une histoire osef mais racontées par de chouettes cinématiques, des missions variées mais avec une difficulté en dent de scie, et un gameplay arcade très agréable.
    Ca fait longtemps que je cherchais un jeu de vaisseau/avion/autre-engin-volant en 3D, typé arcade et récent (je rêve d'un rogue leader avec des graphismes actuels...), et ce Ace Combat fait le taf.


    Iconoclasts sur Switch.

    C'est très beau, c'est superbement animé, mais c'est à peu près tout ce que j'en retire finalement...
    Je suis admiratif du travail accompli par ce seul développeur, réellement impressionnant.
    Mais je trouve que le jeu a de gros défauts: des améliorations (et donc des coffres) inutiles, un level design peu inspiré (j'entendais parler de metroidvania, on est en loin), une histoire beaucoup trop bavarde pour ce qu'elle raconte, des combats (hormis les boss) peu intéressants, des bruitages agaçants, certaines passages trop illisibles...
    Reste certains combats de boss très sympas, une maniabilité plutôt bonne, et ces décors/personnages vraiment très jolis.

  30. #9840
    Assassin's Creed Odyssey et ses DLCs

    On a un jeu globalement très bon mais qui suinte un peu le gâchis à cause de la propension d'Ubisoft à vouloir en faire plus, toujours plus, quitte à en faire trop.
    Du coup la quantité prend souvent le pas sur la qualité, et c'est très dommage. Bien qu'on ait droit à quelques fulgurances, notamment en terme d'écriture (ce qui tourne autour du minotaure par exemple).

    Dans les ratés notables, je noterais la difficulté qu'a le jeu à prendre en compte nos choix, même pour les enjeux majeurs.
    Par exemple, on a beau avoir décimé l'ensemble des membres de l'ordre (un des 3 arcs principaux), Alexios continuera à en parler comme s'il en restait plein, parfois avec des flashbacks "qui font peur" alors qu'ils mettent en scène des PNJs qui n'existent plus. J'ai tiqué plusieurs fois sur la gestion assez douteuse des choix/conséquences.

    En dehors de ça, le gameplay fonctionne bien et dynamise un peu la formule du précédent. Il est assez simple de varier notre façon de jouer et nos approches, ce qui permet d'éviter la monotonie et la sensation de redondance, pendant un temps.
    Sur le plan visuel on a quelque chose d'assez abouti techniquement sans être ahurissant (en dehors de la distance d'affichage parfois très impressionnante) mais une direction artistique assez chiadée et des environnements variés.
    Niveau scénario, on est sur quelque chose de très basique et peu palpitant, comme dans la plupart des jeux Ubisoft diront certains, mais ça se laisse suivre et quelques passages savent attiser l'intérêt du joueur.

    Au niveau des DLCs :
    • le 1er, Legs de la première lame :
    Pas grand chose à dire, c'est sympa sans être transcendant malgré des choix idiots de notre personnage pour lancer l'acte 3.
    La structure des quêtes permet aussi de visiter plus en profondeur certaines zones du jeu de base.

    D'ailleurs, j'ai vu quasiment 100% de la map là où j'ai dû découvrir à peine 40% de celle d'Origins.

    • le 2ème, Le sort de l'Atlantide :
    La zone est très jolie mais niveau quêtes et scénario, c'est plutôt inintéressant voire carrément à chier, un bon cran en dessous du 1er DLC du coup.
    Les choix sont franchement mal gérés et Alexios lui-même ne semble pas au courant de ce qu'il a pu dire ou faire quelques minutes/heures plus tôt...
    L'acte 2 (Le Tartare) propose quelque chose de plus sympathique (avec son côté Doom 2016 sur le plan visuel) et des PNJs (dont des déjà vus dans la trame principale) plus intéressants.
    On a droit à des quêtes mieux écrites et plus originales que pour la première partie. C'était bien mieux.
    Le dernier acte vaut peu ou prou le précédent, et il est visuellement assez impressionnant.


    Pour résumer ce qui pêche et pourrait être rédhibitoire selon votre profil :
    • la quête du toujours plus d'Ubisoft : une map toujours plus grande, un toujours plus remplie, des mini-systèmes partout avec les défauts que ça implique
    -- Résultat :
    --> des idées survolées : les batailles de conquêtes par exemple, la recherche d'indices pour les cibles à assassiner, les batailles navales, etc.
    --> des grottes/tombeaux médiocres : du copier/coller violent pour les grottes et des trucs minuscules pour les tombeaux
    --> des quêtes qui ne sont qu'un enrobage un peu scénarisé. On exécute les mêmes tâches et visite exactement les mêmes endroits que lorsqu'on explore : on vide un fort/camps/carrière que l'on a potentiellement déjà fouillé mais ils ont ajouté un script sur une porte, on tue des polémarques, on brûle/vole des trucs pour affaiblir une région, etc. Ça manque de lieux dédiés aux quêtes ou "réaménagées" pour elles (ex. le village du Baron dans The Witcher 3).
    --> très peu de mise en scène et de contextualisation contrairement à un Red Dead Redemption 2 par exemple
    --> un manque global de finition : il m'est déjà arrivé, plusieurs fois, de tuer tout le monde pendant une mission et en retournant voir le donneur de quête, j'ai le choix de réponse "Tout s'est bien déroulé, personne n'est mort" (sans la balance signifiant que je mens hein). Ou l'inverse, j'épargne tout le monde et Alexios sort au PNJ "J'ai massacré tout le monde"...

    • un héros qui cabotine énormément et semble rarement prendre au sérieux ce qui se passe autour de lui. Couplé à ce dont je parle au-dessus, ça casse régulièrement la suspension d'incrédulité.
    À noter que dans les DLCs, il cabotine moins mais surjoue la tristesse de façon presque ridicule.
    • aucune quête demandant d'être totalement discret. Je ne dis pas que certaines devraient se terminer par un game over si on se fait griller (quoique) mais au moins que ça ait des conséquences.
    ---> exemple : une quête demande de truquer un vote en accédant à un lieu surveillé. Même si on défonce tout le monde dans la zone et que le résultat défie les pronostics des PNJs, personne ne va se dire qu'il y a anguille sous roche... Alors que le donneur de quête disait lui-même d'y aller discrètement.

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