Retours rapides sur trois jeux terminés récemment :
- Reigns : Bof... J'y ai passé quatre heures, j'ai trouvé les deux premières vraiment plaisantes et les deux suivantes assez pénibles. Passé un certain moment les objectifs du jeu ne sont plus assez clairs et le fait de régner le plus longtemps possible n'était pas assez stimulant pour moi. Je suis allé chercher un guide pour voir comment arriver à la vraie fin mais le "chemin" à suivre était vraiment trop tordu et dépendant d'évènements aléatoires. Je ne suis pas passé loin pourtant, mais je me contenterai au final de la "mauvaise" fin.
Reigns est un jeu dont je n'attendais pas grand chose, qui a su m'amuser quelques heures avec son concept de "Tinder du jeu de rôle" mais qui s'essouffle trop vite à mon goût. Dommage.
- Ossuary : Bonne surprise cette fois pour ce jeu qui a du traînait dans mon backlog depuis trois siècles environ... Il s'agit d'un jeu narratif relativement court (4 heures pour moi) dans lequel on incarne un personnage qui arrive en Enfer et va découvrir différentes factions qui ont chacune leur petite idée de comment faire de l'Enfer un lieu meilleur.
Au fur et à mesure que l'on avance, on découvrira les sept péchés capitaux que l'on pourra utiliser pour influencer nos dialogues avec les différents PNJ (que dit-il s'il est possédé par la Colère ? par l'Envie ? etc.) et débloquer de nouveaux dialogues et en découvrir un peu plus sur l'univers dans lequel on évolue.
Le jeu ne paye à priori pas de mine visuellement mais le style graphique correspond vraiment bien à l'ambiance générale du jeu qui est, elle, sublimée par les différents bruitages et accompagnements sonores du jeu. On est rapidement emporté par cette atmosphère et on prend plaisir à découvrir cet univers particulier.
- Aragami : Avant Aragami, les seuls jeux d'infiltration auxquels j'avais joué étaient les trois premiers Metal Gear Solid qui sont pour moi des références, aussi bien pour ce qui est du scénario (qui en fait des tonnes et ne se prend jamais au sérieux mais qui est pour moi un régal) que pour ce qui est du gameplay.
Pour ce qui est du scénario, il faut bien dire qu'Aragami n'est pas un modèle du genre : l'histoire est assez convenue, sans réel rebondissement, et on voit venir la fin gros comme une maison. Ceci dit, j'ai apprécié la découverte de cet univers féodal japonisant auquel les graphismes en cell-shading rendent très bien hommage malgré leur relative simplicité.
Pour ce qui est du gameplay : le fait de ne pas avoir de radar rend la progression à priori un peu plus compliquée que dans un MGS, d'autant que la caméra étant relativement proche de notre avatar, il est parfois difficile de se rendre compte de ce que le jeu nous réserve comme surprise derrière un obstacle. Assez frustrant au début, donc, et puis on se rend compte que le jeu est tout de même plutôt permissif : on ne peut pas dire que les ennemis voient très loin devant eux, et les différents pouvoirs que l'on débloque à mesure que l'on avance dans le jeu permettent de se tirer sans trop de mal des différentes situations que l'on rencontre.
Ces pouvoirs sont d'ailleurs assez funs à utiliser et permettent de retraverser assez rapidement un niveau une fois qu'on a passé la phase de "reconnaissance" qui implique un petit côté die & retry avant d'avoir bien compris les différentes routines des gardes.
Ceux qui tomberont amoureux du jeu pourront prolonger le plaisir en augmentant la difficulté et en essayant d'obtenir le meilleur rang pour chaque chapitre. Pour ma part, je me contenterai de mon premier run qui m'aura laissé d'Aragami le souvenir d'un chouette jeu sans prise de tête.