T'as les statistiques d'âge du Parlement et du gouvernement irlandais pour affirmer un truc pareil ?
Comme j'ai dit page précédente, le gouvernement s'engage à passer la loi.
Le draft est là, et ils ont dit assez explicitement qu'un "yes" leur ferait voter cette loi.
Mais Pancho, pas besoin de t'étonner, c'est macadam, il a besoin de cracher sur tout ce qu'il peut, d'étaler sa bave sur tout ce qu'il ne connait/ comprend pas.
Qu'est-ce qui te fait croire que l'age moyen du législateur de n'importe quel pays est largement inférieur à 60 ans ?
Tiens, par exemple : https://www.senat.fr/fileadmin/Fichi...ement_2014.pdf
Tiens, un exemple.
Ce qui nous fait une moyenne d'âge de 54 ans en comptant une chambre qui ne pourrait pas imposer ses vues.
« Le rossignol mélodieux cède la place au sombre corbeau, présage inéluctable de la chute d'une humanité décadente. »
Tiens par exemple
https://www.bundestag.de/blob/272474...r-pdf-data.pdf
https://politicalreform.ie/2011/02/2...l-perspective/
Date de 2011, avec maintenant un Taoiseach assez jeune, qui a une majorité au parlement et s'est engagé personnellement sur la loi.
Allez, continue champion, avec un peu de chance au bout d'un moment t'arriveras à sortir autre chose qu'une petite chiasse permanente.
Giuseppe Conte renonce au poste de Premier ministre italien
Je vous dis que Silvio va revenir
Et grilled.
"La vaseline, c'est un truc que j'utilise systématiquement" - vf1000f24
C’est surtout qu’il a été placé là par la Ligue et M5S.
Il doit leur rendre des comptes.
(Alors qu’en théorie, son poste est censé être indépendant de l’exécutif).
En mai 2012, Roland d'Obloumme s'en va aussi parce qu'il rentre en réunion dans un tunnel.
Pas très bon ça, je ne sais pas à quoi pensait Mattarella mais il va donner du grain à moudre à ceux qui dénonçaient la main mise des technocrates européens sur la politique italienne. Si M5S et la Ligue font liste commune aux prochaines élections avec la sortie de l'UE dans leur programme bonjour la bombe à retardement que Mattarella vient d'allumer
C'est assez grave que ce soit le président qui bloque la formation d'un gouvernement de coalition de députés élus au suffrage universel direct, sachant qu'il est lui même nommé au suffrage indirect dans une élection un peu wtf à je ne sais combien de tours. Si encore il avait refusé pour des questions d'anti-constitutionnalité du programme, mais là tout bloquer pour le nom d'un ministre dans le lot ça a vraiment un goût de "fait du prince". Et en prime il avait été placé là par le gouvernement précédent...
La constitution lui en donne le droit. Si les gens sont pas d'accord ils n'ont qu'à faire modifier la constitution.
Non seulement la constitution lui en donne le droit, mais ce n’est pas la première fois qu’il refuse de nommer un ministre. Habituellement, le gouvernement propose un nouveau nom et ça passe.
En mai 2012, Roland d'Obloumme s'en va aussi parce qu'il rentre en réunion dans un tunnel.
Bien sûr qu'il a le droit, c'est pas un coup d'état
Mais vu de l'extérieur c'est un peu surprenant démocratiquement parlant. C'est un peu comme si en France - toutes proportions gardées vu qu'on n'est pas un régime parlementaire - le président du Sénat pouvait refuser le gouvernement de la majorité et, incidemment, convoquer de nouvelles élections législatives.
La question n'est pas la légitimité dans le droit de cette décision.
C'est plutôt de savoir si cette décision est vraiment opportune, dans les circonstances actuelles. Et là, c'est quand même moins évident.
Parce que désormais, c'est un gouvernement technique qui va être mis en place, dirigé par un ancien fonctionnaire du FMI, qui a en plus symbolisé l'austérité en Italie il y a quelques années.
Les éléments sont en place pour un retour de bâton.
Ça dépend des domaines. Sur des aspects économiques elle s'en est donnée les moyens, par ex. via les amendes que peuvent se voir assigner les pays pour non respect du pacte de stabilité. Ok ces sanctions n'ont jamais été appliquées jusque là, mais ça permet à la Commission de peser fortement dans l'élaboration des budgets nationaux, on le voit chaque année avec les allers-retours entre Bercy et la Commission au moment de la finalisation du budget.
Or comme le budget est au cœur de la souveraineté, l'UE a bel et bien mis un pied dans les souverainetés nationales. Entre la souveraineté nationale absolue et le fédéralisme il y a tout un dégradé de nuances, c'est pas tout noir ou tout blanc.
Pas vraiment non. C'est plutôt comme si par exemple un président de la République refusait de nommer un ministre pourtant choisit par son premier ministre de cohabitation. Cela n'est pas arrivé historiquement, mais ça aurait été parfaitement plausible avant l'instauration du quinquennat. Dans une telle situation, soit le premier ministre s'écrase et propose quelqu'un d'autre, soit il va au clash public et de nouvelles élections législatives sont inévitables.
Bref, exactement ce qu'il se passe en Italie.
Uniquement si les pays respectent les traités. Tu parlais des moyens de pression en cas de non respect. Si un pays enfreint le pacte de stabilité et paie l’amende, il respecte le traité. Si par contre il envoie la commission de faire voir et refuse de payer l’amende elle n’a aucun moyen de pression. Seule l’unanimité moins un peut agir dans ce cas.