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  1. #31
    Citation Envoyé par Palpetontoto
    En émission radio, Le Masque et la Plume, un dimanche soir sur deux (l'autre étant consacré alternativement au théâtre ou aux sorties littéraires), sur France Inter, et animé par Jérôme Garcin, déjà évoquée ici.

    En émission TV, Le Cercle sur Canal Plus, désormais à nouveau présentée par Daphné Rouilier et basée sur le même principe, à savoir des débats sur les sorties de la semaine autour de différents critiques issus de la presse écrite, avec parfois des invités à l'origine de blogs cinéphiles. On y parle de tout, des chouettes films d'auteurs aux derniers blockbusters de superslips.
    Y'a ça aussi, deux émissions venues de Rennes qu'elles sont bien.

    http://radiocampusrennes.fr/emission...nt-godard.html
    Plutôt actualité, mais des ressorties et éditions aussi.

    http://www.canalb.fr/le-cinema-est-mort
    Eux font des thématiques, la dernière c'était "Le vigilante movie aux USA et en France"

  2. #32
    Captain America, Civil War

    Sympa mais sans plus. J'avais une appréhension au vu des dernières ba mais finalement ca passe.
    Pour un film chorale il est un peu mieux maitrisé qu'Avengers 2 qui était indigeste dans sa volonté de raconter plein de trucs mais au final d'accoucher d'une souris. Là ya de vrai enjeux propres aux persos eux-même mais aussi aux Avengers, leur environnement, les conséquences de leur actes... Avec chacun une vision des choses qui reste crédible dans son développement. Limite le coup du méchant
    Spoiler Alert!
    qui manipule tout le monde depuis le début et son coup fatal de fin prévisible
    est anecdotique parceque les suites de ce dernier sont bien amenées. Au final, on comprend que c'est les 2 fortes personnalités du groupe qui le font couler, si ils pouvaient s'entendre sur le machin à signer au début, les ponts semblent définitivement coupés à la fin.
    Les combats au corps à corps sont sympa mais mal filmés, surtout au début. Globalement toutes les scènes d'actions sont comme ca, le montage super-cut laisse le temps de rien voir, rien comprendre parfois.
    Mais la bonne surprise du film c'est pas Spider-man qui semble arriver de nulle part, c'est pas Ant-Man, ses 10min de présence et son tour de magie sur le tarmac, non c'est Black-Panther.
    CW donne vraiment envie d'en savoir plus sur lui ou de le voir dans son propre film.
    Ces acteurs ne sont pas des joueurs.

  3. #33
    Citation Envoyé par Zlika Voir le message
    Y'a ça aussi, deux émissions venues de Rennes qu'elles sont bien.

    http://radiocampusrennes.fr/emission...nt-godard.html
    Plutôt actualité, mais des ressorties et éditions aussi.

    http://www.canalb.fr/le-cinema-est-mort
    Eux font des thématiques, la dernière c'était "Le vigilante movie aux USA et en France"
    Et en émission de radio / podcast (en anglais) : Kermode and Mayo's film review que j'écoute religieusement toute les semaines depuis quelques mois (mais qui existe depuis 15 ans).

    Avec à coté leur chaine youtube pour les reviews + interviews de films passés : https://www.youtube.com/user/kermodeandmayo


  4. #34
    Vu Gods of Egypt:



    C'est con parce qu'il y avait du potentiel.
    J'ai regardé les chiffres sur imdb, budget de 140 millions de dollars, et ils auront réalisé 50 millions à tout casser au niveau des entrées.

    Un peu bête pour Elodie Young qui décrochait quasiment une tête d'affiche dans ce film.

    Evidemment un film popcorn, pas mémorable, mais peut être à voir quand même pour le fun et les CGI.
    "Déconstruire", c'est "détruire" en insérant des "cons".
    Battle.net (Diablo 3) : Fbzn#2658 ----- / ----- / ----- Steam ID

  5. #35
    Citation Envoyé par Scykhe Voir le message
    Je vais spoiler un coup London has Fallen pour expliquer mon point de vue à Bebealien

    Spoiler Alert!
    En fait au delà d'America Fuck Yeah j'ai vraiment eut aucune empathie pour les américains, ils commencent par bombarder le mariage de la fille du méchant tuant pleins de civils, ce qui motive l'action des méchants. Et du coup pour moi niveau empathie j'ai eut un phénomène d'inversion. Dans un film quand au début une puissance impersonnel tue des innocents je prend partie pour la victime et sa vengeance. Du coup quand à la fin tu as le speech de Freeman en mode "Suite aux évènements on pourrait croire que les USA vont se calmer niveau intervention dans le monde... ben non !!!! on fait ce qu'on veut et c'est souvent dans la gueule ah ah ah ah ah lolilol"
    J'ai l'impression d'avoir vu un film ou les méchants gagnent et c'est la fête... Je pense qu'il y a une bonne part de second degrés dans l'histoire en effet mais ça n'a pas bien marché sur moi durant le premier visionnage et du coup j'ai pas aimé. (Le cliché des présidents du monde tous plus débiles les uns que les autres m'a fait marrer par contre)
    Dans un univers où les Die Hard Existent, je me demande qui peut perdre du temps à regarder ces espèces de copies mal branlées au lieu de revoir Die hard quoi...

  6. #36
    Ben dans mon cas, c'est un plan ciné qui a mal tourné...

  7. #37
    Citation Envoyé par Diwydiant Voir le message
    Hier soir, avec Madame, nous avons regardé Maggie, avec Schwarzenegger.

    http://cdn.movieweb.com/img.teasers....pnvt_225_b.jpg

    J'ai vraiment aimé cette ambiance posée, lente et pesante, laissant distiller les émotions et les sentiments de façon humaine.

    Schwarzenegger est vraiment touchant, et joue vraiment bien, tout en retenue.

    Une très belle surprise.
    Ah oui, très bon film ! Ca fait bizarre de voir Schwarzy dans un rôle aussi "sensible" mais finalement, il s'en sort très bien. Je trouvais que la fin était amené un peu trop rapidement par contre.
    Citation Envoyé par nAKAZZ Voir le message
    J'en arriverais peut-être à sortir des trucs du genre : "J'ai été vilain" ou "Punis-moi".

  8. #38
    Yup, Maggie c'est vraiment bien, je peux comprendre les gens déçu par le coté "zomblard", mais c'ets pas le propos du film, c’est avant tout un sacré film sur le deuil.
    DE CHELONIAN MOBILE


  9. #39


    Bong Joon-ho à la prod et au scénario, premier film de Shim Sung-Bo qui avait signé le scénario de Memories of Murder, a priori ça sent bon pour ce Sea Fog.
    L'histoire d'un petit groupe de pêcheurs coréens qui vont tenter de faire passer clandestinement des réfugiés venus de Chine. On va pas tourner autour du pot, c'est la grosse mandale dans la gueule. De celles qui laissent la trace des doigts bien rouge pendant plusieurs jours. Sea Fog va au-delà du premier long "sponsorisé" par un réalisateur connu. C'est une leçon de cinoche. Point barre.

    La mise en scène déjà est aux petits oignons. Shim Sung-Bo se sert de tous les éléments à sa disposition empêcher le spectateur de sortir du bateau, de voir au-delà. On passe d'une salle des machine exiguë à une cale sombre en passant par le pont plongé dans le brouillard, la nuit ou les deux. On retrouve une certaine dimension fantastique avec cette brume qui, au début épaisse, se dissipe petit à petit à mesure que les relations entre les personnages se délitent, faisant surgir leurs bas instincts. Le cinoche de genre et ses références coule dans les veines de Sea Fog qui passe du drame social au thriller mâtiné de slasher avec une aisance qu'on ne voit que trop rarement.
    Ces changements de direction plus que de ton, il les doit à son script en béton armé. Une fois les enjeux et la dimension sociale décrits, le film ne s'appesantit pas sur la tragédie humaine. Il a l'excellente idée de ne pas juger explicitement les actions des personnages et laisse le soin au spectateur de faire le tri. Il se concentre donc exclusivement sur la narration en ligne droite comme un bon survival des familles. Il n'y a pas un bout de gras dans Sea Fog. Il emprunte, digère, réintègre et comble du comble, surprend.

    Evidemment je me garde bien de dévoiler quoique ce soit d'autre de l'intrigue. Sauf peut-être une très belle histoire d'amour au centre du film. De celles qui nous touchent par leur simplicité et leur retenue. Il faut dire que les acteurs sont tous excellents et participent beaucoup à l'efficacité des retournements de situation. Malgré les horreurs commises, il est difficile de ne pas s'attacher à certains personnages, le capitaine du navire en tête.

    Au final Sea Fog est un drame social, un film de personnages, un survival, un thriller, un vrai film d'horreur... on pourrait penser que ça fait beaucoup pour un premier long-métrage si ce n'était pas aussi maîtrisé. Il se paye même le luxe d'imprimer sur la rétine un plan final magnifique et bouleversant. Il m'arrive de me dire que je suis devenu peut-être trop exigeant au cinéma et que je prive de cette petite décharge électrique qui signe les grands films. Sea Fog me rappelle que j'ai raison.

  10. #40
    Je suis le seul à trouver que les personnages dans Civil War sont complètement contradictoires par rapport à leur "base" ?!
    Spoiler Alert!
    à savoir captain America qui lutte pour le droit de faire ce qu'il veut et qui va aller à l'encontre de toutes les règles pour son crush bucky alors que c'est un militaire pur jus à la base et Iron Man qu'on voit toujours un peu n'en faire qu'à sa tête dans les films précédents qui milite pour la réglementation

    Sinon globalement c'est du marvel, vite vu vite oublié, quelques scènes d'action sympas mais rien de mémorable, c'est dommage je trouve que le vilain aurait mérité un peu plus de développement mais pas facile de jongler avec les temps d'image de tous ces acteurs.

  11. #41
    Pas encore au cinoche de mon quartier

  12. #42
    Citation Envoyé par Forza Limouzi Voir le message
    Je suis le seul à trouver que les personnages dans Civil War sont complètement contradictoires par rapport à leur "base" ?!
    Spoiler Alert!
    à savoir captain America qui lutte pour le droit de faire ce qu'il veut et qui va aller à l'encontre de toutes les règles pour son crush bucky alors que c'est un militaire pur jus à la base et Iron Man qu'on voit toujours un peu n'en faire qu'à sa tête dans les films précédents qui milite pour la réglementation
    Pas si contradictoire pour moi.
    Spoiler Alert!
    Alors autant dans les films c'est pas forcément si évident (et encore, quand on voit Captain America 1 et 2 c'est discutable), mais le personnage de Captain America n'est pas vraiment "le soldat qui obéit, USA FUCK YEAH" mais plutôt le patriote idéal, qui voue allégeance aux idéaux du pays (liberté, égalité) plutôt qu'au gouvernement en lui-même. C'est plus marqué dans le comics (ou il est question de créer une liste des héros avec leur nom) où il se montre clairement comme un défenseur de la liberté devant une méthode assez totalitaire tenue par Stark.
    Au contraire, Stark y voit plus, surtout dans le comics, une possibilité de s'accrocher avant de faire une (encore plus) grosse connerie. Et dans le cas du film, c'est un peu la même idée, qu'il soit frileux à cette idée suite au bordel qu'il a créé avec Ultron.

  13. #43
    Suite à mon visionnage de Bunker Palace Hotel qui m'a bien plu, je viens de finir Immortel, Ad Vitam, toujours de l'ami Enki Bilal.

    N'étant pas un grand connaisseur de la fameuse trilogie Nikopol, le fait de ne pas être habitué au design fait que la première claque est d'ordre graphique.

    Malgré l'imagerie de synthèse désormais datée sur certains rendus et (surtout) certains personnages, je dois avouer que la touche SF très franco-française fonctionne plutôt bien. Par exemple, on reconnait ici et la l'influence d'un Moebius au milieu des ambiances assez reconnaissables du sieur Enki.

    Je n'ai pas adhéré à tout loin de la, comme par exemple
    Spoiler Alert!
    le super tueur en forme de requin-marteau rouge sang ou sa réplique sous forme de déguisement halloween bon marché
    .

    S'en suis le problème principal du film : Son rythme.

    C'est très lent. Bilal c'est du contemplatif, du plan fixe ou du travelling lentissime. Du coup, ajouté à une narration plutôt obscure, ça donne une grosse première moitié de film plutôt molle qui peut rebuter. Surtout que l'univers n'est expliqué que partiellement par des bribes de dialogues, tout n'est pas justifié et certains événements importants manquent d'impact. Par exemple
    Spoiler Alert!
    la libération de Nikopol, qui est-il, quel est son passé etc...


    Ca donne un joyeux bordel qui nous donne pèle-mêle du dieu égyptien surpuissant en CGI qui va mourir dans 7 jours, une intrigue politico-médicale futuriste sur fond de ségrégation des extra-terrestres (et encore, je suis allé sur internet pour éclairsir quelques points qui m'ont semblé important).


    Au final, c'était interressant mais pas foufou. La faute à un univers foisonnant mais mal dégrossi servir par un scénario un peu bancal et une réalisation stylée mais pas exempte de défauts qui peuvent rebuter beaucoup de monde.

    Au final, j'ai préféré Bunker Palace Hotel qui fût une meilleure expérience car moins ambitieuse et donc mieux maîtrisée dans son propos, même si ça reste un film qui à pris un méchant coup de vieux.

    Immortel est une belle tentative, avec plus de moyens mais empêtrée dans un univers trop fournis et partant dans tous les sens.

  14. #44
    Le problème de Nikopol, c'est qu'on a une BD assez dense en 3 volumes qui est regroupé dans un seul film de 1h42. Il aurait limite fallu deux films d'au moins 2h10 pour pouvoir tout expliquer et permettre un rythme un peu plus dense.

    Citation Envoyé par Forza Limouzi Voir le message
    Je suis le seul à trouver que les personnages dans Civil War sont complètement contradictoires par rapport à leur "base" ?!
    Spoiler Alert!
    à savoir captain America qui lutte pour le droit de faire ce qu'il veut et qui va aller à l'encontre de toutes les règles pour son crush bucky alors que c'est un militaire pur jus à la base et Iron Man qu'on voit toujours un peu n'en faire qu'à sa tête dans les films précédents qui milite pour la réglementation

    Sinon globalement c'est du marvel, vite vu vite oublié, quelques scènes d'action sympas mais rien de mémorable, c'est dommage je trouve que le vilain aurait mérité un peu plus de développement mais pas facile de jongler avec les temps d'image de tous ces acteurs.
    Le plus contradictoire surtout, c'est que Captain America a toute les preuves qu'il faut pour innocenter Bucky mais il ne va jamais rien transmettre aux autres
    Citation Envoyé par nAKAZZ Voir le message
    J'en arriverais peut-être à sortir des trucs du genre : "J'ai été vilain" ou "Punis-moi".

  15. #45
    Ah tiens, Gilliam relance une nouvelle fois Don Quichote.
    Après Jean Rochefort, Robert Duvall et John Hurt c'est maintenant Michael Palin qui est prévu dans le rôle principal, Kylo Ren Adam Driver à la place de Johnny Depp et Olga Kurylenko à la place de Vanessa Paradis. Tournage en octobre s'il n'y a pas une énième catastrophe d'ici-là.
    A force d'obstination ca va bien finir par se faire...

  16. #46
    A Touch of Sin sur Arte ce soir les coincoins.
    Arte en se moment, c'est vraiment une super programmation... je rallume enfin ma télé.

  17. #47
    +1 !
    "J'aime la nuit, j'ai les idées plus claires dans le noir"

  18. #48
    Citation Envoyé par Bebealien Voir le message
    Arte en se moment, c'est vraiment une super programmation...
    Citation Envoyé par Bebealien Voir le message
    A Touch of Sin sur Arte
    Les prog d'Arte sont bien, c'est dommage d'en parler pile au moment ou ils passent un gros film de merde.
    Citation Envoyé par beurge Voir le message
    Les gars au lieu de grater de la sorte sur les prix bosser 1h de plus au boulo et vous l'avez votre reduction.

  19. #49
    Citation Envoyé par TrAshLOLO Voir le message
    Suite à mon visionnage de Bunker Palace Hotel qui m'a bien plu, je viens de finir Immortel, Ad Vitam, toujours de l'ami Enki Bilal.
    Regarde surtout Tykho Moon, dans mon souvenir c'est son meilleur. Faut que je me les refasse putain.

  20. #50
    Maggie réussit deux choses :

    - Rendre Schwarzy crédible, par une bonne direction d'acteur et un rôle écrit à sa mesure (donc demandant juste ce qu'il faut d'émotion)
    -
    Spoiler Alert!
    Nous captiver avec une histoire dont on connaît le dénouement quasiment dès le début : tous les infectés sont condamnés, et au lieu de nous montrer une guérison, on nous montre simplement les derniers jours d'un père avec sa fille condamnée


    Après, tout n'est pas parfait non plus. Je l'ai trouvé surtout intéressant dans son projet et ce qu'il tente de faire.
    On grandit au milieu des rōnins.

  21. #51
    Citation Envoyé par Dicsaw Voir le message
    Les prog d'Arte sont bien, c'est dommage d'en parler pile au moment ou ils passent un gros film de merde.
    Je n'y peux rien si tu as mauvais goût.

  22. #52
    La propagande chinoise et les films écrits avec le derche c'est pas trop ma came effectivement. Alors imagines quand tu mélanges les deux.
    Citation Envoyé par beurge Voir le message
    Les gars au lieu de grater de la sorte sur les prix bosser 1h de plus au boulo et vous l'avez votre reduction.

  23. #53
    Après avoir vu Before Sunset il y a environ 2 mois et Before Sunrise il y a quelques jours, je vais mater Before Midnight ce soir. (oui, je sais, pas dans l'ordre... J'ai regardé Before Sunset en premier parce que je savais pas que c'était une trilogie .)

    Jamais vu la trilogie des Trois Couleurs, ça vaut le coup encore aujourd'hui ? (Parce qu'en tant que jeunot, je connaissais pas vraiment Julie Delpy avant d'avoir vu Before Sunrise, ou Juliette Binoche avant d'avoir vu Sils Maria).
    Dernière modification par gregounech ; 18/05/2016 à 21h57.


  24. #54
    Citation Envoyé par skyblazer Voir le message
    Pas si contradictoire pour moi.
    Spoiler Alert!
    Alors autant dans les films c'est pas forcément si évident (et encore, quand on voit Captain America 1 et 2 c'est discutable), mais le personnage de Captain America n'est pas vraiment "le soldat qui obéit, USA FUCK YEAH" mais plutôt le patriote idéal, qui voue allégeance aux idéaux du pays (liberté, égalité) plutôt qu'au gouvernement en lui-même. C'est plus marqué dans le comics (ou il est question de créer une liste des héros avec leur nom) où il se montre clairement comme un défenseur de la liberté devant une méthode assez totalitaire tenue par Stark.
    Au contraire, Stark y voit plus, surtout dans le comics, une possibilité de s'accrocher avant de faire une (encore plus) grosse connerie. Et dans le cas du film, c'est un peu la même idée, qu'il soit frileux à cette idée suite au bordel qu'il a créé avec Ultron.
    Oui si on s'en tient qu'aux simples films, sachant que CW est la suite directe d'Avengers 2 et du Soldat de l'Hiver.
    Spoiler Alert!
    Le Cap l'a eut bien profonde avec le Shield et Iron-Man il culpabilise à cause d'Ultron.
    Ces acteurs ne sont pas des joueurs.

  25. #55
    Vous etes encore sur Civil War ? Faut changer, y'a Xmen Apocalypse qui vient de sortir !

    Si vous aimez le genre, on reste dans le classique. Le méchant est badass, il va donc logiquement recruter des mutants et les habiller en noir, façon string et métal, en faire des sous fifres pathétiques.
    Y'a des gentils des années 80, des anciens méchants devenus sympas, le film traite moins de la différence que les précédents, et les bons sentiments restent de rigueur.
    Reste de rigueur également le coté gamins qui découvrent le monde, ca permet d'avoir une ligne avec l'ancienne trilogie.
    Le film se moque aussi gentiment de lui même par moment.

    Dans l'ensemble j'ai bien aimé, malgré une 3D sympa sans plus.

    Par contre je mettrais un double bémol, d'abord sur la qualité des effets spéciaux, que j'ai trouvé vraiment mauvais, alors que je ne suis pas difficile, et sur le doublage français, surtout sur Apocalypse.
    De mauvaise foi moi ? Noooon ?

  26. #56
    Citation Envoyé par Shub Lasouris Voir le message
    http://www.filmosphere.com/wp-conten...he-300x408.jpg

    Bong Joon-ho à la prod et au scénario, premier film de Shim Sung-Bo qui avait signé le scénario de Memories of Murder, a priori ça sent bon pour ce Sea Fog.
    L'histoire d'un petit groupe de pêcheurs coréens qui vont tenter de faire passer clandestinement des réfugiés venus de Chine. On va pas tourner autour du pot, c'est la grosse mandale dans la gueule. De celles qui laissent la trace des doigts bien rouge pendant plusieurs jours. Sea Fog va au-delà du premier long "sponsorisé" par un réalisateur connu. C'est une leçon de cinoche. Point barre.

    blablablablabla.
    Tu m'as donné envie, vais essayer de le voir rapidos

  27. #57
    je plussoie Shub Themouse (du coup j'en ai profité pour replonger dans mes archives beaunoises et y ai trouvé ce qui suit)

    Si parler de Sea Fog semble anachronique vu qu’il est sorti le 1er avril dernier, nous ne pouvons pour autant nous résoudre à le passer sous silence. Comme nombre de films coréens de ces dernières années (et notamment l’excellent The Stone projeté l’an dernier ici même et toujours hexagonalement inédit), le film de Shim Sung-Bo baigne (logique, pour un film se situant à bord d’un bateau) dans son époque, à savoir la crise et le capitalisme outrancier qui nous ceint. Si la métaphore peut sembler grossière, voir le bateau "Libéralisme" prendre l’eau de toutes parts sous la pression du FMI fait toujours du bien. Nombre critiques ou spectateurs ont beau jeu d’amoindrir cet aspect de ce métrage hanté, il n’en reste pas moins salvateur en sus d’être lucide. Et si au premier degré Sea Fog fonctionne du tonnerre (bon sang ! Ce transfert d’un bateau à l’autre ! Ce massacre sous la brume !), le sous-texte est définitivement passionnant. Ce brouillard qui nous aveugle, nous force à faire comme si de rien n’est alors que tout est déjà perdu et part à vau-l’eau. Magnifique ! Et devant le renoncement, seul l’amour...
    Le candaulisme, en gros, c'est voir l'être aimé en TPS plutôt qu'en FPS

  28. #58

  29. #59
    Citation Envoyé par Shub Lasouris Voir le message
    http://www.filmosphere.com/wp-conten...he-300x408.jpg

    Bong Joon-ho à la prod et au scénario, premier film de Shim Sung-Bo qui avait signé le scénario de Memories of Murder, a priori ça sent bon pour ce Sea Fog.
    L'histoire d'un petit groupe de pêcheurs coréens qui vont tenter de faire passer clandestinement des réfugiés venus de Chine. On va pas tourner autour du pot, c'est la grosse mandale dans la gueule. De celles qui laissent la trace des doigts bien rouge pendant plusieurs jours. Sea Fog va au-delà du premier long "sponsorisé" par un réalisateur connu. C'est une leçon de cinoche. Point barre.

    La mise en scène déjà est aux petits oignons. Shim Sung-Bo se sert de tous les éléments à sa disposition empêcher le spectateur de sortir du bateau, de voir au-delà. On passe d'une salle des machine exiguë à une cale sombre en passant par le pont plongé dans le brouillard, la nuit ou les deux. On retrouve une certaine dimension fantastique avec cette brume qui, au début épaisse, se dissipe petit à petit à mesure que les relations entre les personnages se délitent, faisant surgir leurs bas instincts. Le cinoche de genre et ses références coule dans les veines de Sea Fog qui passe du drame social au thriller mâtiné de slasher avec une aisance qu'on ne voit que trop rarement.
    Ces changements de direction plus que de ton, il les doit à son script en béton armé. Une fois les enjeux et la dimension sociale décrits, le film ne s'appesantit pas sur la tragédie humaine. Il a l'excellente idée de ne pas juger explicitement les actions des personnages et laisse le soin au spectateur de faire le tri. Il se concentre donc exclusivement sur la narration en ligne droite comme un bon survival des familles. Il n'y a pas un bout de gras dans Sea Fog. Il emprunte, digère, réintègre et comble du comble, surprend.

    Evidemment je me garde bien de dévoiler quoique ce soit d'autre de l'intrigue. Sauf peut-être une très belle histoire d'amour au centre du film. De celles qui nous touchent par leur simplicité et leur retenue. Il faut dire que les acteurs sont tous excellents et participent beaucoup à l'efficacité des retournements de situation. Malgré les horreurs commises, il est difficile de ne pas s'attacher à certains personnages, le capitaine du navire en tête.

    Au final Sea Fog est un drame social, un film de personnages, un survival, un thriller, un vrai film d'horreur... on pourrait penser que ça fait beaucoup pour un premier long-métrage si ce n'était pas aussi maîtrisé. Il se paye même le luxe d'imprimer sur la rétine un plan final magnifique et bouleversant. Il m'arrive de me dire que je suis devenu peut-être trop exigeant au cinéma et que je prive de cette petite décharge électrique qui signe les grands films. Sea Fog me rappelle que j'ai raison.
    Va falloir que je mate ça

    --

    De mon côté, X-Men Apocalypse, c'est pour demain soir. J'attends pas spécialement un super film mais j'attends au moins un truc divertissant (si c'est au niveau du précédent, ça me conviendra).

    --

    Citation Envoyé par Dicsaw Voir le message
    La propagande chinoise et les films écrits avec le derche c'est pas trop ma came effectivement. Alors imagines quand tu mélanges les deux.
    On a pas du voir le même film
    Citation Envoyé par nAKAZZ Voir le message
    J'en arriverais peut-être à sortir des trucs du genre : "J'ai été vilain" ou "Punis-moi".

  30. #60
    J'ai la flemme de rechercher le post d'Helldraco (big up bro, RIP in peace ) à l'époque donc je mets le lien de sa critique sur SensCritique :

    http://www.senscritique.com/film/A_T...tique/29067246

    J'ai pas vu le film par contre.

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