j'ai terminé ceci :
Excellent, par contre assez érudit.
j'enchaine sur :
j'ai terminé ceci :
Excellent, par contre assez érudit.
j'enchaine sur :
Un chouillat mieux pour la version papier grand format (1,80 euros par exemplaire (oui on est moins payé que des ouvriers chinois)), le pourcentage est meilleur pour le numérique donc ça fait environ 1,60, par contre c'est bien en dessous pour le poche (on nous verse un acompte conséquent de départ par contre après on ne touche plus rien avant d'en avoir vendu un bon paquet de milliers...)
Voilà, tu sais tout.
En tout cas, merci pour votre accueil, c'est sympa ici
Tombée sur une interview tirée du magazine Lire n°458, je cite :
- Comment avez-vous opté pour cette narration, très elliptique, où l'on passe très rapidement d'une année à une autre ?
- Vous savez, c'est le 87ème roman que j'écris et, au fil du temps, j'ai appris qu'il fallait se séparer de tout ce qui n'était pas nécessaire. Dès qu'on voit qu'une scène ou une explication n'est pas indispensable, il faut la supprimer.
Du coup, le reste du bouquin était indispensable ?
J'arrête, c'est vilain
A ma décharge, j'ignorais que l'auteur traînait ses guêtres sur ce forum sinon il va de soi que j'aurais fait preuve de plus de... tact, car loin de moi l'idée d'offenser quiconque. Mais j'ai été sincèrement surpris face à la bonne réception de ce livre dont j'avais conservé un souvenir extrêmement négatif (et dont la lecture, qui remonte à deux ans, ne m'a pas laissé un souvenir impérissable ; donc j'aurais du mal à faire une liste exhaustive de ce qui m'avait déplu), notamment parce que le personnage principal est complètement inintéressant, doué de bien trop de qualités et pas si bâtard que ça finalement (il est censé l'être autant au sens figuré que littéral si ma mémoire ne me fait pas défaut).
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
Chiff: oui j'avais lu, mais c'était avant que j'écrive un post donc ça ne compte pas dans "l'accueil"...
C'est vrai que lire de telles choses sur le compte de mon petit Bâtard me fait mal au coeur, heureusement c'est très rare (*croisons les doigts). Les goûts des uns et des autres divergent, on y peut rien.
Cela dit, Sassanos doit certainement (vu son pseudo) apprécier les textes de Jean-Philippe Jaworski. Or celui-ci apprécie suffisamment le Bâtard pour en faire un de ses conseils de lecture préférés. J'en suis ravi moi qui suis admiratif de son écriture, et je suppose que cela compense.
Solitfa: Oui, le numérique au prix du grand format c'est l'arnaque totale, il faut éviter.
Ronrout: c'est cela, chacun son domaine d'activité en quelque sorte. En sachant que parfois il n'y a pas de solution parfaite.
Sassanos: Je respecte votre avis. Cela dit, des héros comme le mien ("doué de bien trop de qualités"), il y en a pléthore dans la littérature d'aventure. Ainsi que je le disais plus haut, il ne s'agit pas d'une maladresse mais d'un choix: j'en avais assez des héros qui avaient tous une tare ou une faiblesse, cela semblait être devenu une mode, il fallait que le héros ait une main en moins, qu'il soit nain, alcoolique, névrosé, impuissant ou que sais-je encore. Moi j'apprécie les personnages principaux forts. Cela dit, il n'est caricatural que si on lit trop vite (je pense). En survolant le texte on ne voit que la surface qui peut paraître trop classique. En revanche, il me semble que si on s'attache aux détails et aux pensées on peut percevoir la souffrance, les tourments, le cynisme ou l'humanité qui se trouvent en lui.
Ce qui vous a peut-être agacé c'est le contrôle qu'il semble avoir sur les événements. Là aussi, il s'agissait d'un choix: montrer le manipulateur, celui qui tire les ficelles et qui ourdit les plans, pour une fois ne pas avoir un personnage central qui se fait mener par le bout du nez jusqu'à ce qu'il réussisse (enfin) à comprendre (souvent par hasard) qui se cache derrière ses tourments.
Alors peut-être aussi avez-vous lu le roman juste après un texte de Jean-Philippe qui vous avait plu...
Le tome 4 clôturera la première trilogie (^^) du Bâtard. Il terminera également l'aventure dans le Saint Empire. Et achèvera l'histoire du manuscrit de Kosigan jusqu'à nos jours.
En revanche, il ouvrira aussi quelques nouvelles interrogations de taille qui présageront d'un second cycle à venir...
(mais par contre il va falloir compter au moins deux ans de pause avant que je ne le commence, en prenant en compte les modules de Neverwinter nights, cela fait 15 ans que j'écris non-stop et je sature un peu)
Je pense qu'entre deux je ferais un recueil de nouvelles (beaucoup plus facile à écrire) dans l'univers de Kosigan.
Voilà
Lecture en cours, perso je trouve ça plus longuet que lent et plus ennuyeux que philosophiques pour l'instant. Il y'a une proposition de fantasy qui sort un peu du lot mais syndrome classique de la fantasy, il faut faire "gros" et il y'a trop de mots sur trop de page pour pas grand chose.
Au niveau du style tant vanté, perso je trouve ca correct mais un peu lourd quand même. Je vais finir mais aucune chance que je lise la suite un jour.
Très bonne nouvelle. Je ferais, donc, en sorte d'acheter le volume 4 (et de relire le Volume 3 juste avant pour avoir l'impression d'un seul et même livre).
NB : merci aussi pour les précisions concernant les droits d'auteurs pour les versions numériques. J'ai un aspect qui m'embête toujours fortement maintenant que je suis dans la nécessité d'acheter régulièrement sur Kindle.
En tout cas c'est super chouette de venir discuter et échanger sur des forums.
Je n'avais pas prévu de lire cette série de livres (un peu de lassitude après trop de fantasy ces derniers temps), mais du coup je viens de l'acheter !
Merci aussi pour le compte rendu des Anglais sur l'Everest que j'attaque aujourd'hui, alors que l'alpinisme me laisse assez froid (au contraire de toute la partie empire).
Ajcrou: super! Pour les contrats, c'est une question de pourcentage que l'on négocie (si on peut). La base c'est 8% sur du papier et en gros 20% sur du numérique. Si on se débrouille bien et qu'on réussi à avoir un peu de crédibilité on peut grapiller un peu vers le haut.
Nastyshrimp: super aussi. Il faudra me dire ce que tu en auras pensé.
Je viens d'acheter le premier tome du Bâtard de Kosigan, pareil que nastyshrimp. C'est cool de voir un auteur ici et pouvoir discuter avec lui.
Sinon j'ai aussi acheté Le Samaritain de Richard Price, après avoir lu le très bon The Whites, du même auteur. Pour situer le contexte, Price est celui qui a inspiré David Simon pour la série The Wire, et il en a même été le scénariste, c'est pas Jo le rigolo donc.
Pour résumer le speech du bouquin The Whites, c'est l'histoire de Billy Graves junior, capitaine d'une équipe de nuit au NYPD et marqué par une bavure qui s'est soldée par la mort d'un gamin 20 ans plus tôt qui doit enquêter sur une affaire de meurtres en série impliquant les whites d'anciens collègues à lui, des criminels qui ont échappé à la justice, ressortis blancs comme neige et qui sont devenus les baleines blanches (Moby Dick tout ça) de plein de keufs.
Enfin bref, ça peut paraître très classique comme point de départ mais ça part dans une voie totalement opposée à ce qu'on pourrait attendre, on n'est pas en face d'un mind game entre un génie du crime sadique et un policier désabusé mais plutôt au quotidien d'un flic, qui doit s'en sortir avec sa vie de famille, ses amis et un boulot parfois ennuyeux et harassant, entre des bagarres dans des boites de nuit, des règlements de comptes sanglants ou de simples vols à l'arrachée. Mais en parallèle de ça, les morts des whites s'amoncellent et pour rien arranger, un autre flic ultra-violent commence à suivre et à menacer la famille de Graves pour une raison inconnue.
C'est un bouquin sur la vengeance et le deuil, sur ce qu'on peut faire face à l'injustice, jusqu'où on peut aller au mépris de sa propre vie et de celles de nos plus proches. L'histoire est pleine de personnages attachants, ravagés par la vie mais tantôt drôles, tantôt pathétiques et l'intrigue se lit très facilement malgré des trucs pas faciles à l'intérieur. La fin est d'une tristesse, très juste et pas du tout mélodramatique et malgré ça, les derniers mots du roman sont c'est quand même une fin plutôt heureuse.
Je pense que tu peux lire Baltimore de David Simon, tu devrais aimer.
La première L.I.S.T.E du Renaudot :
Nos richesses de Kaouther Adimi (Seuil)
Indocile d'Yves Bichet (Mercure de France)
Le fou du roi de Mahi Binebine (Stock)
Mes pas vont ailleurs de Jean-Luc Coatalem (Stock)
Un certain M. Piekielny de Jean-François Désérable (Gallimard)
Le déjeuner des barricades de Pauline Dreyfus (Grasset)
La disparition de Josef Mengele d'Olivier Guez (Grasset)
Innocence d'Eva Ionesco (Grasset)
La serpe de Philippe Jaenada (Julliard)
Le chemin des fugues de Philippe Lacoche (Rocher)
Toutes les familles heureuses d'Hervé Le Tellier (J.-C. Lattès)
Fief de David Lopez (Seuil)
L'empereur à pied de Charif Madjalani (Seuil)
Le Songe du photographe de Patricia Reznikov (Albin Michel)
Mécaniques du chaos de Daniel Rondeau (Grasset)
Nos années rouges d'Anne-Sophie Stefanini (Gallimard)
L'art de perdre d'Alice Zeniter (Flammarion)
Pour le moment, je peux seulement dire que j'ai pas réussi à lire La disparition de Josef Mengele d'Olivier Guez et que j'ai lu quelques pages de La serpe de Philippe Jaenada et ça avait l'air bien sympa.
J'ai bien envie de mettre la main sur Un certain M. Piekielny de Jean-François Désérable.
Et L'art de perdre d'Alice Zeniter est bien parti pour rafler quelques prix.
Demain, celle du Goncourt
Mes collègues adorent la serpe et le Zeniter.
Un peu (beaucoup) plus tôt, était évoqué Étoiles, garde-à-vous ! (Starship Troopers) de Robert A. Heinlein.
Je viens aussi de le finir et c'est assez étonnant de découvrir le bouquin après le premier film. Dans les deux cas, on a le même personnage principal et son point de vue de soldat. Dans le film c'est totalement tourné en dérision, tandis que le livre est sérieux et ressemble à une sorte d'autobiographie ou de journal.
J'avais pu lire que certaines personnes interprétaient aussi le livre comme une critique du militarisme, tout comme le film. Je ne vois vraiment pas ou pourrait se cacher ce côté critique. La description de cet environnement militaire et de sa logique par le prisme de ce soldat ne contredit jamais cet environnement. Au contraire, il nous explique pourquoi il s'engage, l'utilité de sa formation, la raison de certaines règles militaires, des comportement parfois violent mais justifiés, etc. On a même droit à de bonnes petites piques sur le dos des communistes .
Bref, ça sent vraiment plus comme un livre patriotique et militaire.
Sinon, javais commencé le dernier livre des rois maudits, mais li est vraiment beaucoup plus chiant que les autres . Pour l'instant c'est le système de narration qui est rebutant. Cet homme d'église dans sa chariote qui relate l'histoire c'est juste décrochant.
Battle.net : Chowie#1229 -------------- PoE : Chowie / PoE shop
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
Dans celui là Un certain M. Piekielny de Jean-François Désérable, y a Kennedy qui parle d'un écrivain français qui s'est tué en bagnole et dont il a oublié le nom. Sa femme lui répond que c'est Camus. JFK répond merci.
- Merci qui ?
-Merci Jackie.
- Et Michel Gallimard, qui l'a publié.
Tonton kaka: Merci