Aller voir des vrais gens
Pourquoi pas
Edit :
Manu71 n'a pas tort, tu as le bon libraire qui va te vendre un bouquin de Fred Vargas, et le mauvais libraire, qui lui va te filer un bouquin de Fred Vargas
Oui c'est vraiment tout ce que j'ai à répondre à ça.
Pour les sorties en dehors des outils pro c'est pas super évident si t'as pas envie de te taper tous les magazines littéraires. Moi j'aime bien Senscritique. Y'a de belles listes de bouquins par genres/thèmes pour faire tes courses, une bonne communauté assez orientée SF/fantasy et c'est souvent fiable. Fiable dans le sens ou, perso, je me retrouve assez régulièrement en accord avec les notes et critiques des bouquins que j'y découvre.
Rooh, je te charrie.
J'irai en librairie me faire pardonner.
Merci thom, connais pas je vais y jeter un oeil.
Cela dit, la salle 101 c'est aussi un chouette moyen de découvrir des trucs... puis c'est animé par des libraires
Je disais ça pour Manu71.
Si tu repars avec un Vargas, c'est sûrement que le libraire a lu entre les lignes que tu voulais un polar chiant
Pour les polars, tu peux faire un tour là:
http://www.blog813.com/
- - - Mise à jour - - -
Ouais, je me demande si tu as fréquenté tant de libraire que ça en fait..je ne compte plus les fois où Vargas m'a été recommandée, y compris quand je cherchais du "noir"...
J'en connais un paquet quand même, pas que des bons je te l'accorde.
Mais des spé polar, pas un seul qui te recommanderait du Vargas.
Et vendre du Vargas à quelqu'un qui cherche un conseil, c'est le niveau 0 de la stratégie commerciale...
j'ai finis la guerre de Sécession de McPherson, du coup j'entame :
Puis une fois que j'aurai reçus mon livre :
Pour la SF, en dehors de Salle 101, j'ai rien de mieux que Bifrost / Le site du Belial qui diffuse les critiques quelques semaines apres la sortie de Bifrost. IL y'a aussi le forum du Belial est qui est plutot actif et qui peut fournir des idées.
https://www.belial.fr/pages/critiques et puis apres il y'a les blog, tu en trouvera plein de référencé sur le forum ... du Belial ( https://lecture42.blog/ ou https://yossarianblogdotcom.wordpress.com/ )
Pour les polars moi j'aime beaucoup https://actudunoir.wordpress.com/ et aussi, mais un poil moins mais quand meme pas mal http://www.nyctalopes.com/
Deux blogs de bon gout. Qui parfois sont un peu hors sujets (SF, un peu de comics et cie). C'est la que j'ai trouvé Antonin Varenne, Donald Ray Pollock...
Apres le mieux en 2017 c'est de suivre via des twitters/FB et cie des blogueurs/lecteurs dont tu partages les gouts, des éditeurs que tu apprécies.... Exemple avec la liste "lecture" que je me suis fait sur twitter https://twitter.com/HarounAlRachid/l...ctures/members
Et pour laisser la place aux libraires, exigeants mais de bon gout, les fiches de lecture d'un des libraires de la librairie Charybde :
https://charybde2.wordpress.com/
Merci @coriolano !
Je jette un oeil de temps en temps sur le site du belial.
Ta liste Twitter est pas mal. J'y jetterai un oeil régulièrement aussi.
Dernière modification par Rao ; 09/08/2017 à 23h43.
Entre deux classiques (j'ai terminé Le Comte de Monte-Cristo il y a quelques semaines et j'envisage d'attaquer L'Odyssée prochainement... si je le retrouve), je me repose avec un bouquin contemporain, Jours barbares, de William Finnegan, un obsédé du surf qui a pourtant 'sagement' fait carrière dans le journalisme politique et géopolitique. Il m'a fallu un peu plus d'une centaine de pages pour adhérer vraiment au récit et commencer à sentir cette envie de reprendre la lecture quand on repense à ce qu'on a lu la veille, mais ça y est, je suis embarqué. Finnegan raconte sa vie, apparemment reconstituée d'après des lettres qu'on lui a renvoyées, des notes dans divers journaux personnels, des essais plus ou moins avortés d'écriture. Le début 'plonge' immédiatement le lecteur dans le 'bain' puisqu'il est question de surf dès les premières pages, alors que Finnegan a treize ou quatorze ans et vient d'arriver à Hawaï avec ses parents. Le texte est dense mais l'écriture est claire et fluide, et les termes techniques du surf sont expliqués en fin de volume.
J'ai trouvé le début (disons le premier quart) un peu mou, même si Finnegan, dans la lignée d'un Mark Twain, qu'il admire, réussit plutôt bien à camper le portrait d'un gamin américain, hanté par ses préoccupations les plus intimes (en l'occurrence, le surf, la compétition avec les autres gamins de son âge, la violence et le sexe - assez peu, étrangement). On comprend assez vite que la glisse, chez Finnegan et, par extension, chez tous les surfeurs un peu 'sérieux', est une affaire qui n'est pas à prendre à la légère. C'est le surf qui va dessiner les contours de la jeunesse, puis de la vie de l'auteur, jusqu'à lui faire explorer, avec un de ses amis, les plages ignorées du Pacifique, à la recherche du spot idéal (une sorte de quête du Graal, mystique dans son inaccomplissement évident - la vague ultime ne vit que quelques secondes - et extrêmement rationnelle dans son exécution - Finnegan détaille à deux reprises, sur deux pages au total, ce que doit être ce spot rêvé, les vents, la houle, les récifs, la hauteur des vagues, leur vitesse, la profondeur de l'eau, la configuration des chenaux, etc). C'est à mon avis là que le bouquin décolle véritablement.
Finnegan se décrit tel qu'il croit avoir été, peu sympathique, naïf, égocentrique, égoïste, mais aussi diablement talentueux et passionné. Son amitié avec son compagnon de voyage se délite, sa découverte des îles du Pacifique façonne peu à peu sa vision du monde, et le récit parvient à délivrer de beaux moments de littérature, entre récit de voyage, chronique sportive et réflexion intime.
La quatrième de couverture (aux Éditions du Sous-sol) évoque Hunter S. Thompson (et Mark Twain donc). J'aurais tendance à trouver la comparaison un poil mensongère. Il est vrai que j'ai plusieurs fois pensé au Marathon d'Honolulu, incroyable récit déjanté d'une chronique journalistique ratée qui vire à l'errance mystique et fortement alcoolisée, qui m'avait passionné lorsque je l'avais lue. Mais Thompson est un dingue, un type dont on voudrait être à la fois le meilleur pote et celui qui lui cassera la gueule pour le calmer, une fois pour toutes, alors que Finnegan, qui ne répugne pas à se dépeindre sous ses coutures les moins avantageuses, est finalement un être de raison, un obsédé qui réfléchit, qui calcule, qui s'organise et sait mettre tout en œuvre pour servir ses projets (assez peu nombreux en vérité, puisqu'ils se rassemblent tous sous un verbe : surfer). Dès son adolescence, il est un grand lecteur et un intellectuel (ce qui ne semble pas être forcément le cas de la plupart des surfeurs). Et, contrairement à Thompson, Finnegan ne prétend pas écrire un article sur sa vie, il écrit sa vie. Il n'intègre pas la communauté des surfeurs pour essayer de la comprendre et de délivrer au monde non informé de quoi il retourne, il est un surfeur qui se souvient et écrit ses souvenirs.
Le tirage français est une première édition, elle souffre de pas mal de coquilles, d'erreurs dans les noms, dans les accords. Mais le bouquin est beau. J'ai pour habitude de n'acheter que des formats Poche, bien plus pratiques à lire au lit (je ne lis qu'au lit) mais je voulais le soleil, la mer, les vagues, je voulais lire ce livre tout de suite et, pour l'instant, je suis bien content d'avoir dérogé à ma règle de confort.
Au fait, si vous voulez que je fasse une liste des meilleurs commentaires de lecture de ce fil sur le premier messages, vous pouvez me les envoyer en privé.
une balle, un imp (Newstuff #491, Edge, Duke it out in Doom, John Romero, DoomeD again)
Canard zizique : q 4, c, d, c, g, n , t-s, l, d, s, r, t, d, s, c, jv, c, g, b, p, b, m, c, 8 b, a, a-g, b, BOF, BOJV, c, c, c, c, e, e 80, e b, é, e, f, f, f, h r, i, J, j, m-u, m, m s, n, o, p, p-r, p, r, r r, r, r p, s, s d, t, t
Canard lecture
Ca c'est sur ma liste mais par contre j'attend le poche
Sur le surf il y'a le génial roman Shangrila de Malcom Knox
Pour que tu saches ou tu va une critique http://www.encoredunoir.com/article-...105791003.html
« Y'avait aussi ceux qui disaient que le surf c'est gratuit. Quand ils s'étaient mangé une bonne planche dans la tronche, ils sortaient plus ce genre de conneries. Le surf, c'est pas gratuit. Le surf, ça a besoin d'ordre et de civilisation et d'usages. Un ordre hiérarchique auquel tout le monde obéit. Avec toi tout en haut».Et puis il y'a aussi les polars de Kem Nunn que je n'ai pas lu (mais ils sont sur la liste) mais qui ont une excellente réputation, genre Le sabot du diable« Le surf était déjà pourri en 1960, alors imaginez en 73. En ruine. Le seul surf pur qui restait, le surf innocent, le surf de l’âge d’or, il se trouvait en toi, à l’époque où t’étais trop jeune pour connaitre toutes ces conneries. L’âge d’or du surf, c’est quand t’as douze ans et que les journées durent cinquante heures d’affilée et que tous les jours tu surfes des vagues énormes sur une mer de rêve, et qu’y’a personne à l’eau et que tu prends cent vagues parfaites par session. C’est quand tu vois un autre gosse avec une planche sous le bras et que tu l’arrêtes pour lui demander à quel break il va, et que vous vous mettez à parler et du coup vous partez ensemble pour surfer ce break-là. Le truc, c’est que l’âge d’or ça arrivera toujours qu’à un gamin de douze ans, pasqu’après il se réveille et le surf est devenu ce truc commercial, l’eau est blindée de monde et voilà c’est tout foutu et il lui reste plus qu’à soupirer jusqu’à la fin de sa vie.
Et quand il voit un autre gars avec une planche sous le bras, maintenant, il espère juste qu’il va se faire écraser par une voiture avant d’atteindre la plage.
L’âge d’or, mon œil ».
Je viens de la lire à l'instant sur Babelio. Ça peut me plaire. Je ne recherchais pas forcément des bouquins sur le surf mais Finnegan m'a embarqué dans sa passion. Problème : à mon âge, je risque moins le gros kif que la triple fracture ouverte en m'y mettant pour de vrai alors... va pour les bouquins ! ^^
Ça c'est peut-être moins pour moi (quoique) mais j'en connais une que ça peut intéresser. Merci camarade !
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Merci Manu, je suis touché. Mais attention, je n'ai pas terminé le bouquin, c'est un commentaire sur le vif, une envie de partager mon enthousiasme, plutôt qu'une vraie critique !
Depuis, j'ai largement terminé Nulle part sur la terre de Michael Farris Smith.
Je confirme ce que j'en pensais au début du bouquin, c'était vraiment chouette. Ça m'a fait penser à Galveston de Nic Pizzolatto.
Difficile de classer ce livre, une tranche de vie pas joyeuse de plusieurs personnages qui sont liés par plusieurs drames.
C'est plus une ambiance et des personnages qu'une vraie intrigue haletante. Au final, on s'en fiche de l'aspect "polar". Toute façon, c'est pas plus développé que ça.
Un très bon deuxième roman de l'auteur. J'avais déjà beaucoup aimé son premier, je pense que je vais plus le lâcher.
J'enchaîne avec Eleanor Oliphant va très bien de Gail Honeyman.
Et là, je m'emmerde. J'en suis à la moitié et définitivement, c'est pas pour moi ce genre de lecture. Annoncé comme un futur succès de la rentrée, avec des bonnes critiques dans son pays d'origine et traduit (ou en cours de traduction) en plus de 20 langues, j'étais tout de même curiosité.
Eleanor, fraîchement trentenaire, entretient une étrange relation avec sa maman (on devine sa nature en 30 pages). Soit disant trop intelligente (comprendre, pas idiote), elle a du mal à s'intégrer dans la société.
Elle va croiser un homme et se persuader que c'est son âme sœur. Elle va donc faire tout son possible pour le séduire.
C'est cousu de fil blanc et pas drôle. Voilà. Je vais tout de même le terminer parce que je dois un retour à l'éditeur mais c'est pas de gaieté de cœur et je doute que mon avis change.
Je viens de reparcourir ce topic, et on parle beaucoup trop du cycle de la Culture
Et la Horde du Contrevent, La compagnie noire, Gagner la guerre...
Un jour, les canards vont découvrir que d'autres livres sont sortis entre temps
La différence c'est que La Culture c'est mieux que l'ensemble des livres que tu cites
Et hop Infinite loop
une balle, un imp (Newstuff #491, Edge, Duke it out in Doom, John Romero, DoomeD again)
Canard zizique : q 4, c, d, c, g, n , t-s, l, d, s, r, t, d, s, c, jv, c, g, b, p, b, m, c, 8 b, a, a-g, b, BOF, BOJV, c, c, c, c, e, e 80, e b, é, e, f, f, f, h r, i, J, j, m-u, m, m s, n, o, p, p-r, p, r, r r, r, r p, s, s d, t, t
Canard lecture
Nan, mais sans flagornerie aucune, tu le fais très bien...et c'est pas évident.
Moi y'a un paquet de bouquins que j'aime bien dont je ne sais pas trop comment les décrire, les critiquer...(en dehors du classique "C'est énorme, c'est génial.." ou "c'est de la merde, j'en ai vomis"), du coup je m'abstiens pour ne pas desservir l'oeuvre...