Le jeu vidéo est une chose trop grave pour le laisser aux canards
Les notes en fin de bouquin c'est un crime contre l'humanité.
J'ai lu "L'Idiot" de Dostoïevski comme ça l'an dernier, c'est terrible il y avait en moyenne 3-4 notes par page...
C'est économique
une balle, un imp (Newstuff #491, Edge, Duke it out in Doom, John Romero, DoomeD again)
Canard zizique : q 4, c, d, c, g, n , t-s, l, d, s, r, t, d, s, c, jv, c, g, b, p, b, m, c, 8 b, a, a-g, b, BOF, BOJV, c, c, c, c, e, e 80, e b, é, e, f, f, f, h r, i, J, j, m-u, m, m s, n, o, p, p-r, p, r, r r, r, r p, s, s d, t, t
Canard lecture
Clairement, et je télécharge ce qui n'est pas du domaine public sans vergogne.
Cela dit pour Dosto c'était pas le cas. Je l'avais commencé en papier chez mes parents et les noms russes n'étaient pas traduits.
Toutes les éditions ebook que je trouvais traduisaient tous les noms russes en français... insupportable et surtout super chiant vu que j'avais déjà lu la moitié du bouquin.
Du coup c'était bien sur une édition papier que je crisais avec ces damnées notes de fin de bouquin.
J'ai lu le cycle de Bean que j'ai adoré. J'ai beaucoup moins apprécié le cycle d'ender, je n'ai jamais réussi à finir le second tome. Je trouve que l'auteur va dans un truc un peu trop méta... Je vais regarder pour Zone of Tought. J'en profite pour poser une autre question, existe-t-il d'autres space opéra de cape et d'épées comme Traquemort? (c'est cette saga qui m'a fait découvrir le space opéra).
Non, ce n'est pas Helliconia. En fait cette planète n’apparaît que dans l'un des romans. La civilisation humaine est divisée en grandes familles, le relativisme temporel des voyages fait que les gens peuvent vivre plus de 1000 années objectives. Donc certaines planètes voient leurs civilisations évoluer ou disparaître pendant que les vaisseaux font leurs voyages entre systèmes. Faudrait que je retrouve le nom (c'est un cycle assez connu) parce que c'est une très bonne suggestion de lecture.
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Tu as les romans autour de Majipoor de Silverberg, ce n'est pas vraiment du space opera stricto sensu (pas bcp de voyages entre planètes) mais l'univers est très étoffé.
Sinon "la Geste des Princes-Démons" de Jack Vance, un autre classique ; space-opera mais avec des aspects plus "fantasy" (enfin il n'y a pas de magie mais certains lieux sont assez "traditionnels" dans leur approche.
Rah mais évidemment que c'est une saloperie D'Artagnan ! C'est tous des saloperies en fait ! Et c'est ça qui est excellent !
D'Artagnan c'est le jeune con, fils de noblesse désargenté, qui rêve de monter à Paris pour être la nouvelle star de l'épée et rejoindre la meilleure team ! Il est semi con, naïf, plein d'hormones (il pense avec sa bite et son égo) ! Transposé aujourd'hui, c'est le jeune d'un petit bled, un peu con (pas méchant, juste limité intellectuellement) qui rêve de jouer à l'OM et de se faire des tatouages et une coupe ridicule avec du gel, de se taper des meufs et d'être célèbre.
D'Artagna, c'est Remy Cabella.
Nan mais ce bouquin est juste fantastique... Faut que je le rererererelise tiens...
Bon on va taper dans les trucs méconnus alors, ça changera de ce que tout le monde conseille tout le temps :
Catégorie popcorn, comme tout ce que tu as cité précédemment.
Pas des chef d'oeuvres intemporels mais plaisant à lire.
Timothy_Zahn:
[h=3]Série Trilogie du Conquérant
- L'Orgueil du conquérant ((en) Conquerors' Pride, 1994) (ISBN 2-266-07604-3)
- Le Sang du conquérant ((en) Conquerors' Heritage, 1995)
- L'Héritage du conquérant ((en) Conquerors' Legacy, 1996)
Une réécriture de la guerre des étoiles, avec l'empire comme gentil :
Margaret Weis.
- L'Étoile des gardiens (1990-1993)
- La Quête du roi
- L'Épreuve du roi
- Le Sacrifice du roi
- La Légion fantôme
Je termine par de la vrai science fiction :
Le cycle des berserkers de Fred Saberhagen
https://fr.wikipedia.org/wiki/Berserker_(Saberhagen)
Ce sont des séries de nouvelles racontant des événements de la grande interstellaire guerre entre les hommes et des machines exterminatrices venu des profondeurs de la galaxie. Pas trop d'action, mais des confrontations de logiques entre celle efficiente des machines et la logique humaine. De la SF à l'ancienne sans trop de combats au turbolaser. Super sympa et souvent qui fait réfléchir.
En plus elles ont été écrites avant que le genre robot Vs humanité ne devienne populaire.
Général de canapé : Jamais devant, toujours vivant !
L'univers des Portes de Vangk de Laurent Genefort ? C'est du planet-opera en général mais l'ensemble des livres se déroule dans un univers de SF riche et intéressant. Pour se lancer dans le truc "la mécanique du Talion" est pas mal. Si tu n'as pas peur de commencer par du planet opera il y a Les Chants de Feyla qui se centre sur un conflit entre 2 groupes d'humains sur une planète tropicale : des autochtones simples et des colons récents. Il y a également Omale dans le même univers mais coupé du reste de la galaxie : un gros pavé qui se déroule au sein d'une gigantesque sphère de Dyson où les humains et d'autres races se partagent ce microcosme.
C'est du très bon malgré un début un poil long.
Sinon j'avais fais une petite liste sur le space-opera : https://www.senscritique.com/liste/L...espace/1249635
Et je confirme pour Berserker : de la très bonne SF à papa qui a pas mal inspiré les gars de chez Bioware pour Mass Effect.
Et encore ça ne vaut pas Gilbert, personnage charismatique et trouble dans Joseph Balsamo. A la fois héros et anti-héros.
J'ai lu une partie du cycle l'été dernier. Un univers vraiment sympa, plein de petits détails et j'ai pris plaisir à découvrir le jeu des interactions entre les races.
Par contre j'ai vraiment eu l'impression qu’après un gros développement de l'intrigue le dénouement était bouclé en quelques pages, à chaque bouquin. Un peu frustrant.
Le gros problème vient du décalage avec les films/séries. Perso je ne connaissais ces personnages que par ce biais et du coup je les voyais comme des amis braves, rusés et chevaleresques. Forcément le viol d'une servante pour passer le temps, les films et séries ont "oublié" d'en parler et ont préféré rester sur les bons cotés, l'amitié virile et l'aventure. En plus, un personnage aussi complexe qu'Athos, ce serai difficile de le retranscrire correctement dans des médias où ils veulent plutôt montrer des gens sauter de tables en tables l'épée à la main, dans des combats épiques. C'est d'ailleurs amusant de voir cet autre décalage: Dumas n'avait visiblement aucune envie de décrire des combats ou des batailles (il le dit texto à un moment donné, en fait). La plupart des combats sont réduit à leur plus simple expression, voir même au seul énoncé du résultat final.
De plus, dans mes souvenirs, la fameuse phrase "un pour tous, tous pour eux", c'est en fait "tous pour un et un pour tous".
Et elle est prononcée genre 2 fois dans tout le roman.
JPS alias Snow pour les intimes... et LTF !
~~ Give a man a fire, he is warm for a while, set a man on fire and he is warm for the rest of his life. ~~
Tiens, puisqu'il y a des fanboyz des Trois Mousquetaires, j'ai lu y a quelques mois Le Club Dumas d'Arturo Pérez-Reverte. Je conseille, même si le livre n'a pas grand chose à voir avec le flim qui en a été fait par Polanski (pour le coup, il a bien fait de ne pas rester collé sur le roman)
Faut qu'ils arrêtent de troller d'Artagnan avec Bouton d'Or : cette crevure le revend dès la porte de Paris passée.
J'ai donc terminé ma lecture des seigneurs de Bohen de Estelle Faye...et je suis très mitigé.
Autant la fluidité du récit et le talent d’écriture est indéniable autant j'ai rarement lu un truc aussi invraisemblable au niveau de la relation entre les personnages. C'est simple : dans ce livre, les héros sont soit homosexuels, soit bi-sexuels sans le savoir ou hermaphrodite. Le livre passe un temps fou sur des romances sans intérêt au détriment de l’intrigue et de la révolution qui secoue le pays. Il y a un personnage féminin qui a une chance inouïe : à chaque étape de son voyage elle tombe sur une femme belle et humaine avec qui elle à une aventure suite à un coup de foudre.
Il y aussi un héros qui tombe subitement amoureux d'un hermaphrodite car voilà quoi...c'est l'amour de sa vie...c'est le destin.
Certains personnages sont antagonistes entre eux puis deviennent finalement les meilleurs potes du monde car finalement, c'est bien d’être amis.
Du coup cet aspect romance forcée, éclipse complètement le contexte géopolitique et surtout le pourquoi de la révolution. L'Empire chute parce qu'il chute...voilà, pas de chance.
Le mythe des Vaisseaux noirs qui empêchent les humains de partir du continent se termine en une poignée de page et l'explication de la présence de ses vaisseaux est incroyablement décevante.
Quelques problème de rythme également avec notamment un personnage introduit au tout début, que l'on retrouve uniquement au cours d'un chapitre dans le dernier tier du livre.
Bref, une belle déception.
Sinon j'ai commencé l'Espace d'un An de Becky Chambers et c'est pour l'instant très bon !