J'en remet une couche sur la Compagnie Noir qui est juste formidable.
J'en remet une couche sur la Compagnie Noir qui est juste formidable.
... soit exactement la motivation type d'un mercenaire sans foi ni loi, engagé comme garde du corps/espion/assassin d'un riche enculé.
"Résoudre la situation de départ sans mourir et si possible avec un gain à la fin", c'est la structure type du roman, du Comte de Monte-Christo au Seigneur des Anneaux en passant par chacun des bouquins de la Culture, la trilogie d'Abercrombie (multiplié par les pov de chaque personnage) ou les Rois Maudits.
Je n'ai d'ailleurs pas de contre-exemple en tête, parmi les titres évoqués ici récemment que j'ai lus.
Bah non justement, contrairement a Monte-Cristo, Benvenudo n'a pas été spoilé de 20 ans de sa vie, de sa femme etc etc.
Dans Le seigneur des anneaux des jardiniers anglais se retrouvent embarquées dans une quête qui les dépasse pour sauver le monde...
Dans Gagner la guerre tu as un "héros badass" lâché au milieu d'une intrigue complexe un peu parce qu'il était la et qu'il faut bien un héros pour faire avancer l'histoire.
J'ai vraiment eu l'impression que le mec avait écrit une campagne de JdR super bien ficelée avec des enjeux machiavélique dans un univers riche et qu'il a lâché dedans un random mec, du genre assassin à capuche, pour la jouer mais sans vrai implication ou enjeu pour le héros. C'est en tout cas le gout que m'a laissé le livre. Du coup je trouve qu'il y'a plein de trucs mieux à lire mais ca reste une superbe distraction et c'est clairement de la fantasy vachement meilleure que la moyenne.
Mais pour moi le Disque monde ou La Culture c'est prioritaire sur Jaworski
Dans le Comte de Monte Cristo la situation (son emprisonnement) est résolu assez rapidement avec un gros gain. La majeure partie du bouquin, c'est Dantes qui créé une nouvelle situation (sa vengeance élaborée) avec sa mort prévue en point final. Il aurai pu trés bien prendre son fric, payer 2-3 sbires pour poignarder/empoisonner les responsables et passer le restant de sa vie dans le luxe, peinard.
Dans la trilogie d'Abercrombie, la plupart des personnages retournent à leur point de départ, grosso-modo. Il me semble aussi que nombre d'entre eux n'avaient pas vraiment de motivation particulière et suivaient le courant, sans plus. Ou alors tu considère "Résoudre la situation de départ sans mourir et si possible avec un gain à la fin" de façon particulièrement élastique? Il y a
Romain Lucazeau, dans un podcast france cul sur le space opera du XXIe siècle, date "l'invention de la SF moderne" à la publication d'Hypérion.
Le podcast en question, avec Lucazeau et Serge Lehman : https://www.franceculture.fr/emissio...du-xxie-siecle
Mais il est pas du tout random ? C'est le garde du corps/assassin/mec à tout faire d'un des hommes politiques les plus puissant de l'univers du bouquin, on peut pas dire qu'il ait été lâché là par hasard.
Ceci dit c'est une technique scénaristique très classique, le coup du mec qui vit sa vie peinard et qui est lâché dans une situation qui le dépasse complètement (et puis après il se révèle et tue le dragon/baise la princesse).
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Effectivement c'est plus "survivre face à toutes les emmerdes qui arrivent en permanence sans grand contrôle sur les événements", à part pour l'inquisiteur et le mage. Mais ça décrit aussi très bien la situation de Benvenuto, au final.
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J'ai pas écouté à 100% (les podcasts avant de dormir...), mais dans ce que j'ai entendu Lucazeau parle plus de son bouquin et de son univers que de la SF moderne. C'est intéressant, mais si tu veux avoir une définition claire je promets pas que ça soit dans le podcast (et j'ai pas entendu de spoil, pour ceux intéressés par Latium )
Je ne pige pas l'intérêt pour Starfish. Ce n'est pas la première fois que le titre passe par là. J'avais trouvé ça très très laborieux à lire (en anglais). Des longueurs, des passages que certains ont considéré comme partie prenante de la psychologie des personnages, alors qu'ils m'ont juste paru mal écrit. Il est classé dans la "hard SF" alors que je n'y ai pas trouvé de technicité particulière.
Au final ce qui m'embête le plus c'est que je suis peut-être passé à côté d'un bon bouquin, mais je ne vois pas bien pourquoi (Idem pour American Gods, je l'ai trouvé au mieux divertissant, mais guère plus).
Pour ne pas aller dans le sens de la majorité :
- Le cycle des inhibiteurs (uniquement Chasm City et The Prefect)
- Les Dossiers Dresden
- les Annales du Disque-Monde
- les Rois Maudits
- La Voix du sang: Blood Song
une balle, un imp (Newstuff #491, Edge, Duke it out in Doom, John Romero, DoomeD again)
Canard zizique : q 4, c, d, c, g, n , t-s, l, d, s, r, t, d, s, c, jv, c, g, b, p, b, m, c, 8 b, a, a-g, b, BOF, BOJV, c, c, c, c, e, e 80, e b, é, e, f, f, f, h r, i, J, j, m-u, m, m s, n, o, p, p-r, p, r, r r, r, r p, s, s d, t, t
Canard lecture
Faut dire que ça n'a pas vraiment de sens de balancer une liste de livres et de demander "qu'est ce que je dois lire en premier".
Regarde les quatrième de couverture et attaque celui qui te botte le plus à ce moment.
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Les dossier Dresden et Blood Song c'est chaud les couvertures des bouquins putain. C'set vraiment le fléau de la fantasy... Ça donne pas envie.
Ça vaut vraiment le coup ?
Dresden ça a l'air de ressembler très furieusement à Garrett Détective Privé du formidable Gleen Cook.
En gros Dresden ça commence un peu comme du sous Garrett plus bourrin oui, les 2-3 premiers sont vraiment bofs. Mais ça devient beaucoup mieux sur le long terme.
L'auteur s'améliore, t'as tous un univers qui se crée avec pleins d'intrigues en parallèle etc...
Ca vaut le coup. Je me souviens pas de quand je suis passé à "oui-bof" à "Rho... je veux le suivant", mais on finit par basculer et bon maintenant j'attend la livraison annuelle avec impatience.
Il y a pas mal de fans, surtout des anglophones mais aussi ici. J'en ai lu 5 je crois, et je trouve ça très moyen. Il y a un côté plus nawak que nawak qui fait marrer, mais ça reste faiblard je trouve : schéma récurrent à chaque tome, répétition de gimmicks qu'on a déjà lu 10 fois au tome 2, on grille ce qui va se passer 100 pages avant que ça n'arrive, etc. Le seul truc original c'est l'histoire de la journaliste, dont j'ai zappé le nom.
J'avais choppé toute la série en ebook, mais sauf à être gravement en rade de nouvelle lecture, je ne continuerai pas.
D'ailleurs je crois que j'ai les 2 ou 3 premiers tomes VO papier à donner, si quelqu'un est intéressé.
J'ai bien aimé moi. Ça change, l'univers est cool bien que pas si original. J'en lisais un de temps en temps, ça se dévore pas comme une saga où t'as absolument besoin d'avoir la suite.
Je me souviens surtout des personnages que j'ai trouvé très intéressants.
Pourtant j'avais pas réussi à accrocher à la Compagnie noire alors que je lui reconnais des qualités indéniables.
Je lis Flash de Charles Dechaussois. Un espèce de road trip hippie dans les méandres de la drogue. C'est extrêmement léger sur le style d'écriture mais ça a le mérite de se lire facilement, rapidement et d'être horrifiant/impressionnant. Je ne sais pas trop comment me positionner vis à vis de ce qu'il vit.
Je n'ai vraiment aucune empathie pour le personnage mais l'aspect traveller me plait beaucoup.
J'aime beaucoup Dresden (lu jusqu'au t7 pour le moment) et Garrett (lu les 14 tomes) mais les 2 n'ont pas grand chose à voir outre que le héros mène des enquêtes. Dresden, c'est du grand spectacle, avec un personnage bad-ass cool (même s'il a un côté "j'en suis pas conscient") qui sort des one-liners au moment où c'est vraiment la merde. C'est fun, rapide, bourrin, parfois un peu forcé mais toujours efficace. L'intérêt c'est que l'univers, l'intrigue et les personnages se développent sur le long terme et qu'on a forcément un peu envie de connaître la suite du fil rouge général.
Garrett, c'est du Glen Cook, donc l'importance n'est pas tant mise sur l'intrigue et la complexité des enquêtes que sur les personnages, l'ambiance et les dialogues de manière générale. C'est peut-être ma série préféré de Cook (je dis peut-être parce qu'à chaque fois que je lis un Cook, je trouve que c'est son meilleur roman ^^). Le plaisir se trouve beaucoup plus dans les échanges entre les personnages, surtout avec la narration très sarcastique de Garrett, dans la façon dont la ville de TunFair prend vie, de la même manière qu'Ankh-Morpork (mais contrairement au Disque-Monde, c'est pas du tout de la fantasy humoristique). Chaque tome est relativement indépendant (ils se suivent quand même chronologiquement, donc vaut mieux les lire dans l'ordre) et il n'y a pas de fil rouge avec des enjeux à l'échelle du monde ni de combat entre les forces du Bien et du Mal. L'échelle est beaucoup plus restreinte, à taille humaine.
Thraxas de Martin Millar est la seule série que j'ai trouvée qui s'en rapproche le plus. C'est un poil moins bon (ça tient surtout au fait que Garrett a plus de bagou en tant que narrateur que Thraxas), mais très agréable quand même.
Et puis le fait que l'un se passe dans un Chicago moderne et l'autre dans un ville med-fan finit de bien les séparer en terme de saveur.
Conscient de mon manque de lecture classique, j'ai lu Notre-Dame de Paris de Victor Hugo.
C'est un roman que j'ai beaucoup apprécié, en dépit parfois de longs passages un peu trop verbeux à mon goût (j'ai l'impression que Hugo a fait énormément de recherches pour son roman et qu'il a voulu tout y mettre) sur les 2/3 du livre.
En revanche le dernier tiers jusqu'au dénouement est un vrai régal à lire et il est très dur de s'arrêter, alors même que je connaissais l'histoire pour l'avoir lu en BD il y a très longtemps.
Cela ressemble beaucoup à une tragédie grecque dans laquelle les protagonistes, quoi qu'ils fassent, ne pourront pas échapper à leur destin