Ba le reste est infiniment plus simple pourtant
Bon, "Dark Orbit" de Carolyn Ives Gilman c'est... ça va, disons. J'ai trouvé ça plutôt plaisant, mais en même temps ça m'a franchement pas transcendé.
C'est pas à peu près tout Une bonne idée et une histoire sympa, mais ça casse pas des briques, je crois que le principal défaut du bouquin c'est juste qu'il est pas très bien écrit.
Je crois que je l'avais chopé dans un "TOP 10 BEST SCI FI BOOKS OF 2015" et bon, si c'est le cas, faut croire que 2015 c'était un peu une année de merde
I see that you're enticed by my daughter's awesome rocking tits
Je viens de laisser tomber 2312 de Kim Stanley Robinson vers 60% du livre.
Je lâche rarement un roman, mais là il me tombait littéralement des mains. Partie hard-science bien sympa, on se croirait vraiment sur Mercure et autres lunes de Jupiter, mais par contre l'intrigue ne tient pas la route.
Je ne voulais pas spécialement un page turner; mais au moins avoir envie de continuer et de savoir la suite...
Bon, je viens de finir "20 trillions de lieues sous les mers": excellent mais un putain de mindfuck à la fin.
J'ai fini de lire ceci :
Pas une biographie, mais un livre où Depardieu livre ce qu'il a sur le coeur, de manière crue et sans ambages.
Je recommande chaudement, d'autant plus que ça se lit vite, d'une traite.
J'ai enfin fini Cent ans de solitude.
Le style est passionnant et très agréable à lire, l'idée de base est originale et bien exploitée, et l'introduction de fantastique donne un côté très poétique au roman.
Il y a une atmosphère indéniable et c'est très plaisant.
Par contre c'est un peu trop long. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, à part quelques uns (Ursula, le colonel, Fernanda) qui bénéficient d'un peu plus d'attention de la part de l'auteur. Au bout d'un moment ce qui était à la base une idée géniale devient aussi presque un peu lassant voire répétitif et ça tire un peu sur la corde ; la récurrence des mêmes prénoms de façon systématique n'aide pas à s'y retrouver. Les deux-trois dernières générations sont aussi particulièrement peu intéressantes.Spoiler Alert!
Je ne regrette pas ma lecture, c'était globalement un livre très sympa mais je ne suis pas entièrement convaincu ; ça ne doit pas être tout à fait mon style.
J'attaque un gros pavé, Le comte de Monte-Cristo.
Je suis en plein dedans. Je n'avais jamais lu Dumas, c'est donc une complète découverte pour moi, même si, comme tout le monde, j'avais évidemment quelques images du Comte en tête. Pour ma part, j'ai vite dissocié le récit du style, le premier étant aussi passionnant que le second est... étrange. Hâte d'avoir ton ressenti en tous cas.
Moi je suis dans "La vérité sur l'affaire Harry Quebert".
D'habitude, je suis plutôt sceptique devant les bouquins présentés comme des "phénomènes", mais là faut bien avouer que ça faisait longtemps que je n'avais pas dévoré à un tel rythme.
Et ce qui est bizarre, c'est qu'intellectuellement je n'arrive pas à définir pourquoi....l'intrigue n'est pas follement originale (j'en suis à la moitié..), le style correct...et pourtant...
En fait c'est du Philip Roth, mais pas chiant.
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Ceux qui aiment la fantasy épique "comme au bon vieux temps" peuvent s'acheter The Crimson Queen.
Vu que vous causez de classique moi en ce moment je suis au deuxième tome de Don Quichotte...
Bah oui je n'avais jamais lu.
Je suis sidéré par l'ingéniosité et la modernité du récit, vu l'âge du texte.
Moi j'ai beaucoup aimé le fait que quand le narrateur se plante (et il se plante bien salement), il emmène le lecteur dans la mauvaise direction, puisqu'on tente de reconstruire le puzzle avec les éléments qu'on a, et qui proviennent.... du narrateur.
On n'est pas omniscient, à hurler intérieurement "mais putain, c'est Emile le tueur, on le sait depuis la page 20 et t'as tous les indices sous les yeux, sors-toi les doigts, gros manche de héros inutile". On se fait balader. C'est agréable.
J'adore Dumas, Les Trois Mousquetaires est mon roman préféré (si cela a un sens). De tout ce que j'ai lu de lui j'aime beaucoup son style, j'ai l'impression qu'il a un don pour décrire beaucoup de choses avec une économie de mots remarquable. Et ses textes sont souvent très vivants aussi.
Vingt ans après est aussi incroyable, je ne fais pas la différence avec le premier, ils sont aussi géniaux.
C'est tout à fait possible de le lire sans avoir lu les Mousquetaires d'ailleurs (même si c'est triste et que tu en redemanderas après !).
Le Vicomte de Bragelonne me paraît plus dispensable (même si très bien aussi).
Dernière modification par Tarsiz ; 15/02/2017 à 18h52.
En le lisant, j'ai eu l'impression qu'en 2 bouquins Cervantès a posé les bases d'un genre, a construit tout ce qu'il voulait par dessus, et en a profité pour en faire la critique détaillée en même temps. Puis une fois fini, il a tout nettoyé puis fermé la porte en sortant. Un vraigentlemanhidalgo.
Il est sur ma pile de lecture le fameux Don Quichotte !
Je suis entrain de lire le "blockbuster" vendu par Harmonia mundi, le fameux " Sénéchal " de Grégory Da Rosa.
Alors je ne sait pas si c'est voulu par l'auteur mais pour l'instant je trouve le personnage parfaitement incompétent et immonde.
Dès les premières pages :
- il envoie toute l’armée du Royaume aller défendre une cité éloignée de la capitale car, il y avait des rumeurs sur une potentielle attaque. Du coup la capitale est pratiquement laissée sans défense en temps de guerre et elle se retrouve assiégée par une armée ennemie de 20 000 hommes.
- Il s'oppose à l’enrôlement d'une partie de la population pour la défense de la cité car "ils ne savent pas se battre"...en temps normal je suis d'accord mais là avec une ville en état de siège et à peine 2000 hommes pour la défendre, il faut éviter de faire la fine bouche.
- Alors qu'il découvre que des agents ennemis se sont infiltrés dans la cité, il autorise la sortie du Roi et de sa fille avec une petite escorte de 3-4 chevaliers.
- Il déteste le peuple qu'il traite littéralement de sac à merde et n"hésite pas à les écraser.
- Il est très souvent envieux et jaloux et semble obnubilé par la volonté de faire tomber son rival
Alors c'est sympa car cela montre un personnage humain en proie au doute, à l'envie, à la paresse mais un peu plus de bonnes décisions dans tous cela ne lui ferait pas de mal car pour l'instant : je ne m'attache pas à lui.
En dehors de ça, l'univers a l'air sympa et l'écriture est prenante quoique inutilement verbeuse à certains moments. une phrase qui m'a sortie du livre à cause de son caractère "too much" : "On devinait le sang affluer dans ses veines tendues telle une armée conquérante, écarlate et déchainée dont chaque cavalier aurait dressé l'oriflamme."
Après, les dialogues et les descriptions sembles devenir de plus en plus fluides et naturelles au fur et à mesure...le départ est violent mais on fini par vraiment bien rentrer dedans.
Un autre truc mais c'est personnel, j'espère vraiment que les femmes vont avoir un autre rôle que : "je fait fantasmer le héros et je dois être protégée car je suis fragile et je ne sais pas me battre" ou le "je passe ma journée à bouffer et à dormir et je suis un peu coquine sur les bords, je meure très rapidement à cause de ma propre stupidité"
J'ai hâte d'en discuter avec toi quand nous aurons tous les deux fini la lecture du Comte de Monte Cristo. Pour être tout à fait franc, j'ai un peu mal avec le style de Dumas.
Je répète que c'est le premier texte que je lis de lui. J'ajoute que je le lis après avoir achevé la lecture des Rois Maudits que je considère comme un texte absolument fabuleux, stylistiquement parlant (pas que stylistiquement d'ailleurs : c'est un cycle à mon avis indispensable). J'y retrouve les qualités que tu évoques pour Dumas, c'est-à-dire cette extraordinaire concision, une maîtrise totale de la langue, qui permet à Druon, avec un vocabulaire plutôt simple, de développer des idées parfois complexes, de créer des images, des métaphores, des doubles sens, devant lesquels je reste béat d'admiration quelques semaines après ma lecture. J'imagine que le texte de Dumas, aussi passionnant soit-il malgré quelques facilités scénaristiques (mais nous pourrons, de ça aussi, parler plus tard), souffre de la comparaison avec celui de Druon.
Pour autant, je suis toujours aussi enthousiaste quand arrive l'heure, le soir, de retrouver le Comte. C'était le seul texte de Dumas qui m'intéressait mais il m'en fera peut-être lire d'autres par la suite...
Don Quichotte c'est tres tres bien. Lu il y'a longtemps, il faudrait que je le relise. Surtout que j'ai entendu bcp bcp de bien de la traduction Aline Schulman (celle de Point poche) et que ca m'avait bien chauffé
Autant j'ai adoré le Comte, autant je n'ai pas accroché du tout aux Trois Mousquetaires ...
Je m'attendais trop à ce que l'on retient naïvement de l'histoire : l'amitié des Mousquetaires et le devoir envers la couronne, et pas du tout à ce que ce roman est, à savoir une dénonciation des mercenaires.
Pas de soucis.
J'ai eu envie de les baffer tout le long du roman. Ya pas un mousquetaire qui n'aie pas fait des trucs crades pendant le roman ou dans sa vie ...
Le "un pour tous, tous pour un", ils le disent DEUX FOIS dans le roman (une fois, sûr, la deuxième fois, je crois).
Rendez-moi Albert le 5ième mousquetaire
C'est le problème du roman c'est la fausse idée qu'on se fait des personnages a cause des adaptations. Dans le roman il y'a beaucoup plus d’ambiguïté, de zone d'ombre et de noirceur que ce qu'en a retenu à la culture populaire.
Ma femme n'est toujours pas revenu du choc "quoi Constance c'est la femme de Bonacieux, pas sa fille ? "
What ?
Honnêtement, je suis très curieux de savoir ce qui te fait dire ça ! Une dénonciation des mercenaires ?
Pour moi les Trois Mousquetaires c'est très exactement ce que le livre semble être : un roman sur l'amitié.
Les personnages ne sont pas sans aspérités et c'est tant mieux, c'est un peu le reproche que je fais au Vicomte de Bragelonne, trop paladin pour être vrai.
D'Artagnan est extrêmement ambitieux et un peu obsédé par l'argent.
Athos est l'archétype du chevalier blanc sans peur ni reproche, mais à la lecture du livre on se rend compte de tous ses travers.
Aramis a un esprit infiniment tortueux...
Il n'y a que Porthos qui soit un peu simple (simplet, même), et vaniteux.
Mais ça crée une dynamique de groupe superbe.
Au-delà de ça, Richelieu est extraordinaire et Milady est l'un des plus grands personnages jamais écrits.
On ajoute à cela le style de Dumas, sa science de la symétrie et de la coïncidence (surtout dans Vingt ans après), et c'est génial...
De l'aventure en barre, de l'espionnage, des complots aux plus hauts niveaux du pouvoir, des duels, des festins, c'est un bouquin terriblement vivant et plein d'énergie.
Bon, moi je suis en plus fasciné par cette époque, ça aide aussi à apprécier le style qui mêle évènements historiques et fiction !
Bonsoir !
Je suis tombé sur ce projet https://fr.ulule.com/merveilleux-fla...ssion-fantasy/ et je me tâte : amis palmipèdes lecteurs, qu'en pensez-vous ?
Flaubert est dans le domaine public, du coup, y'a-t-il une vraie valeur ajoutée à ce genre de projets ?
Poutoux !
"Et c'est le psychothérapeuthe qui vous le dit".
Les Trois Mousquetaires et 20 Ans Après c'est juste fantastique et totalement indispensable.