Je fais partie de ceux qui pensent qu'on fait bien ce qu'on veut quand on lit un livre. Et qu'on peut absolument aimer une œuvre littéraire, picturale, cinématographique ou autre, sans la comprendre ! Je n'ai jamais lu Djian et je m'en fous (quoique, il faudrait quand même que j'en lise au moins un, un jour, pour ma culture) mais je peux tout à fait comprendre ce qu'il dit du livre et de ce qu'il en reçoit à chacune de ses lectures. J'ai lu quelques dizaines de pages d'Au-dessous du volcan, peut-être cent, et j'ai été très sensible à la beauté poétique du texte. Comprendre, c'est autre chose, et je ne suis pas sûr que ce soit ce qui m'intéresse le plus. Mais je ne suis qu'un sale esthète, un de ces fous dangereux qui pensent que l'art n'a pas à dire, à expliquer, à raisonner, mais à toucher, à faire ressentir, et à changer la perception qu'on a de soi et du monde...