Pourquoi dans la plupart des jeux d'arcade de l'époque, on ne pouvait mettre que 3 lettres ou chiffres dans le tableau des scores ?
Pourquoi dans la plupart des jeux d'arcade de l'époque, on ne pouvait mettre que 3 lettres ou chiffres dans le tableau des scores ?
Dernière modification par Eskull885 ; 31/01/2020 à 12h51.
Probablement pour inscrire ses initiales, d'ailleurs c'est ce que certains jeux demandaient. Comme aux US beaucoup de gens ont des seconds prénoms (middle name) comme John b. Root par exemple, ça donne 3 lettres : JBR
Tu réponds à côté.
Mon hypothèse est une problématique de mémoire. Les trigrammes des meilleurs joueurs, avec leur score, sont la seule info sauvegardée, sur ces bornes, et la mémoire devait coûter cher, donc il n'y avait que très peu de bits dispo pour les sauvegardes.
Mais permettre aux meilleurs de s'afficher est un bon moyen de rendre les joueurs accro, de faire le buzz, donc compromis : on a besoin de laisser les meilleurs score s'identifier, mais avec un minimum de caractères => trigramme.
Le problème de mémoire est fort plausible. Merci de m'avoir éclairé
Dernière modification par Eskull885 ; 31/01/2020 à 14h14.
Un coup de google me donne Star Fire (1979) comme première occurrence de l'usage d'un trigramme enregistré avec le score.
Pour le coup, pas une borne d'arcade mais ça n'invalide pas l'histoire de mémoire.
Si ça ne marche toujours pas... Prend un plus gros marteau !
Envoyé par Daedaal
Oui c'est l'explication.
De même qu'on travail en octet car un "septet" ne permettait pas assez de combinaisons pour tous les caractères et qu'un "novtet" aurait été du gaspillage à l'époque avec les capacité du matériel.
Et que s'est créée la barrière des 640K de mémoire et donc des adressages relatifs pour exploiter les suivants, etc ...
Les premiers disques durs commerciaux de 1 Mo coûtaient le prix d'une grosse voiture familiale (et pesaient un peu moins), bref chaque époque a ses limites techniques qui semblent des non sens peu de temps après.
Tout est dans le pseudo - Vivre
oui mais les "mots" 16 bits, "double-mots" 32 bits sont apparus à cause de la limitation initiale de l'octet.
Encodage 7 bits plus un pour signer le nombre. C'est pour ça aussi que dans une BD tu peux ne pas "signer" un nombre pour "augmenter" la plage de stockage sur un seul octet. Tu as alors le choix entre stocker de -128 à 127 ou en unsigned de 0 à 255. Donc on en revient à ce que j'expose avant avec 7 tu n'avais pas assez de place avec 9 tu perdais des ressources, le tout dans le contexte de l'époque qui n'imaginait pas les besoins d'aujourd'hui et qui n'avait pas les moyens de calculer large.
Juste pour rire souvenons nous que le programme Apollo qui n'a pas été sur la Lune parait-il disposait d'un ordinateur de bord, multitâche et d'une mémoire avec des mots de 16 bits de 72 ko (et 4 de ram) ... pour plus de 30Kg.
Tout est dans le pseudo - Vivre
Mouais non ça ne vaut rien ça, on aurait très bien pu décider que 10 bits était plus raisonnable car on avait besoin de nombres jusque 1000...
La réalité est surtout au niveau de l'archi matérielle : à partir d'un bloc travaillant sur une certaine taille d'éléments, on peut très facilement prendre le même bloc à côté et combiner les deux avec quelques portes logiques binaires. Puis à nouveau combiner ce double bloc avec un autre double bloc etc... en travaillant ainsi naturellement en puissance de 2.
L'exemple typique c'est les bus et la mémoire : avec un bus de taille N (N fils ou pistes de circuit intégré) on peut adresser 2^N valeurs en mémoire (d'où les ordinateurs "16-bit" équipés de 64ko de mémoire).