J'ai commencé Cryptonomicon de Neal Stephenson. En Anglais parce qu'il ne semble pas exister d'eBook en Français.
2500 pages, ça fait un gros pavé.
Mais pour l'instant (~p. 250), je n'ai aucune idée de là où il veut en venir. Ça me rappelle pas mal Reamde (Les deux mondes en VF), avec le petit génie qui invente un truc révolutionnaire dans <domaine qui fait tripper l'auteur au moment de l'écriture>. Pour Reamde, on sentait qu'il venait de passer du temps sur WoW, là c'est plutôt découverte de la théorie de l'information et/ou de la cryptologie.
Après ma question, j'ai remonté un peu les pages du topic. Mais la plupart du temps il est surtout évoqué (dans ce que j'ai vu) ou classé en urban fantasy, qui n'est pas un genre qui me parle particulièrement (ayant lu assez peu de fantasy, globalement, si on fait abstraction des "classiques").
Du coup, même si j'ai vu qu'il était cité régulièrement, j'avais pas particulièrement retenu son nom.
Merci pour vos retours. Je pense que je vais me prendre The City and The City à lire un de ces quatre.
Tutos Youtube Dwarf Fortress, Dungeon Crawl Stone Soup, Cataclysm DDA et Aurora 4X : Gobbostream (synopsis et vidéos à télécharger ici). Chaîne Twitch. Chan CPC mumble Dwarf Fortress dans la section Divers
Le jeu vidéo est une chose trop grave pour le laisser aux canards
Dans ce bouquin il y a un coté libertarien assez présent. On peut aussi le trouver dans certains autres livres de Neal Stephenson. Dans ce bouquin en particulier c'est presque caricatural sur certains points, à me demander si c'était une ode au libertarianisme ou une critique subtile.
Je relis les Jardins de la lune d'Erikson en version papier. Qu'est ce que c'est chiant de lire ce genre de gros pavés dans son lit
Complètement HS, mais peut-être à propos:
Erreur et Gobbopathe, vous connaissez ça ?
https://www.youtube.com/watch?v=rn7MmS3vazU
Tutos Youtube Dwarf Fortress, Dungeon Crawl Stone Soup, Cataclysm DDA et Aurora 4X : Gobbostream (synopsis et vidéos à télécharger ici). Chaîne Twitch. Chan CPC mumble Dwarf Fortress dans la section Divers
Libertarianisme, et/ou survivalisme, souvent poussés à l'extrême, oui, c'est présent dans beaucoup de bouquins de Stephenson. Voire quasiment tous ses romans, il faudrait que j'en relise certains pour vérifier (Zodiac? Snow Crash?)
Personnellement j'ai beau ne pas être d'accord avec les positions qui transpirent, ça ne m'empêche pas d'apprécier les bouquins, parce qu'il est vraiment très fort pour décrire des situations très évocatrices (et pas forcément aussi bon pour terminer ses histoires).
Tout est caricaturé à l'extrême dans Snow Crash, parfois jusqu'au débile (la mafia des pizzaiolos...) donc ce n'est probablement pas une bonne base pour tirer des conclusions sur la vision politique de l'auteur.
Seveneves paraît plus sensé pour ça, avec, ou le héros de Reamde, qui rappelle les bouseux Texans qui refusent l'autorité de l'Etat sur "leurs terres".Spoiler Alert!
Oui mais c'est précisément cette caricature qui est savoureuse! En tout cas quand j'ai lu les premières pages il y a presque 30 ans, j'étais complètement sous le charme, je m'en souviens encore...
Pour Seveneves je pensais surtoutSeveneves paraît plus sensé pour ça,
Spoiler Alert!
J’ai fini ça :
Le journal intime d’une femme de Néandertal (j’ai toujours vu Néanderthal). Évidemment, c’est raconté d’un point de vue moderne, parfois agaçant, souvent bien vu.
Le petit clan vit l’invasion des Zigues (homo sapiens) assez mal, c’est le bordel dans le clan entre ceux qui veulent aller leur botter les fesses (alors qu’ils se les font botter) et ceux qui souhaitent vivre en bonne intelligence. Sans compter la mort, la vie, la baise, la chasse…
Je commence ça :
une balle, un imp (Newstuff #491, Edge, Duke it out in Doom, John Romero, DoomeD again)
Canard zizique : q 4, c, d, c, g, n , t-s, l, d, s, r, t, d, s, c, jv, c, g, b, p, b, m, c, 8 b, a, a-g, b, BOF, BOJV, c, c, c, c, e, e 80, e b, é, e, f, f, f, h r, i, J, j, m-u, m, m s, n, o, p, p-r, p, r, r r, r, r p, s, s d, t, t
Canard lecture
Je suis en train de lire La tempête qui vient de James Ellroy. C'est un livre fondateur en ce qui me concerne : c'est le premier bouquin de Ellroy que je lis, et c'est également le premier ouvrage qui risque de me tomber des mains avant que je ne le finisse. Ellroy (ou ses traducteurs, je le lis en Français ce qui était peut être une erreur) semble vouer une haine farouche aux phrases de plus de 4 mots ainsi qu'aux personnages n'étant pas toxicomanes/nymphonanes/racistes/les trois, ce qui commence à légèrement peser sur mon expérience de lecteur. Je suis un peu surpris que le livre soit aussi peu ... accessible, alors que j'en avais entendu de bonnes choses ici et là (France Inter et le Masque étaient dythirambiques sur le sujet). Je n'ai rien contre une lecture un peu obscure nécessitant de l'investissement en tant que lecteur, mais j'ai le sentiment que les efforts consentis pour s'accrocher à l'histoire développée par l'auteur ne sont pas pour le moment récompensés. A suivre ...
Bah il est prof de lettres donc probablement
C'est marrant, je suis en plein dedans aussi. La grosse différence, c'est que j'ai lu quasiment tout Ellroy.
Les phrases de 4 mots, c'est un peu devenu son style actuellement. C'était beaucoup moins vrai avant (même si, il a quand même toujours un peu aimé ça). Cela joue sur le rendu du rythme de l'action, même si je suis d'accord qu'il en abuse beaucoup trop désormais.
Les personnages ne me dérangent pas, là encore assez classique chez lui. Et ce racisme ambiant rend compte aussi d'une époque malgré tout.
Ce n'est clairement pas par ce livre que j'aurais débuté Ellroy. Déjà, c'est le tome 2 d'un futur quatuor (si en principe, chaque livre devrait pouvoir se lire indépendamment c'est quand même un peu dommage, et ils m'ont l'air plus lié entre eux que ceux du 1er quatuor de LA) et, si je l'apprécie vraiment, ce n'est probablement pas au niveau de ses grandes heures (j'en suis à la moitié, j'adore m'y plonger, mais ce n'est pas aussi addictif que d'autres).
Lance toi dans le Dahlia Noir (puis enchaîne sur les 3 autres du quatuor si tu aimes) tu retrouveras des personnages quelques années plus tard. Ou direct dans la trilogie Underworld USA (pareil, le 1er et tu vois).
Et ce n'est peut être, tout simplement, pas fait pour toi. J'adore Ellroy, mais il y a une ambiance particulière. C'est très noir, très dur, et le nombre de personnages qui n'ont ni névrose, ni toxicomanie, ... se compte sur les doigts de la main.
Il n'a jamais été très accessible comme auteur, et il ne cherche plus vraiment à l'être.
Je ne sais pas ce que Manu en pense (si il l'a lu), mais moi je l'aime bien celui-ci. Par contre, je pense que cela fera comme Perfidia, j'apprécie vraiment la lecture, mais pas sûr qu'il me marque longtemps. Durant la lecture, j'ai des flashs du précédent qui reviennent, mais globalement je m'en souviens peu. Là où j'ai encore de bons souvenirs des illustres séries citées plus haut.
Anecdote amusante: Ellroy était l'invité d'une librairie bordelaise pour la sortie de son bouquin (j'en avais dit deux mots ici d'ailleurs), et il avait entamé son intervention par une super longue phrase, très écrite, à l'exact opposé stylistique de ses bouquins - qui avait d'ailleurs laissé un peu exsangue l'interprète. Un truc du genre "Salut à vous les camés, pédérastes et pédophiles,..." (oui, le registre lexical, lui, reste inchangé)
Je n'ai toujours pas lu le bouquin, mais j'ai une impression similaire: moins de souvenirs précis de Perfidia que des autres bouquins, alors même que j'ai beaucoup plus d'images et d'anecdotes qui me reviennent sur, par exemple, la série American Tabloid et suites.Je ne sais pas ce que Manu en pense (si il l'a lu), mais moi je l'aime bien celui-ci. Par contre, je pense que cela fera comme Perfidia, j'apprécie vraiment la lecture, mais pas sûr qu'il me marque longtemps. Durant la lecture, j'ai des flashs du précédent qui reviennent, mais globalement je m'en souviens peu. Là où j'ai encore de bons souvenirs des illustres séries citées plus haut.
RDJ : Le Château de ma Mère est très, très largement fictionnel.
Les personnages rencontrés par les Pagnol sont embellis ou romancés,
Spoiler Alert!
et il n'est même pas sûr que la famille ait jamais traversé une seule des propriétés où se déroulent les péripéties du livre "autobiographique" .
Spoiler Alert!