La seconde partie du tome 2 est déjà sortie
https://www.leslibraires.fr/livre/25...uss-bragelonne
(par contre bon courage pour les trouver en livres papiers, ça a été tiré en trop peu d'exemplaire...)
Mais tu dois parler du tome 3 ?
Vraiment ? J'ai pris le mien en septembre et je le vois à 25€ chez Amazon.
Sinon, je viens d'utiliser une carte cadeau pour prendre 5 tomes du cycle de La roue du temps, je regrette un peu. J'ai lu le premier il a quelques temps, je n'avais pas vraiment aimé le style mais j'ai quand même envie de connaitre la suite :x
Dans le même genre j'ai fini La Belgariade il y a peu, c'était une aventure sympa mais sans plus, le style est très particulier (ou la traduction peut être), pas vraiment de rebondissement dans "l'intrigue" et le héro est un peu trop con pour que je le trouve attachant.
Cybione-3 : Keelsom, Jahnaïc et Cybione-4 : l'oeil du spad
Je reste très content de ce cycle. L'auteur maîtrise bien ses intrigues politiques, tout en restant distant ; l'héroïne arrive à mener sa vengeance personnelle contre son employeur, malgré sa dépendance totale à lui. De nouveaux personnages, alliés ou ennemis, se rajoutent de façon fluide, et on voit poindre une possibilité d'espoir pour l'héroïne. Et l'usage de la technologie "SF" reste discret : c'est à la fois essentiel, mais pas grandiloquent genre James Bond plein de gadgets et d'explosions (mais il y en a, l'héroïne fait tout de même dans le nettoyage lourd...).
Et j'allais dire bonne fin de cycle, j'arrête enfin promis juré craché avec Ayerdahl et paf ! je vérifie sa fiche Wikipedia par acquis de conscience et il vient de pondre un Cybione-5 ! Ce type commence à me coûter cher .
Relecture correcte de la fiche : oh merde, c'est à titre posthume, il est décédé . Là c'est sûr, je vais le haïr comme Michel Demuth qui n'a jamais fini Les Galaxiales .
Le souvenir de la raison de la scène est flou...mais je pense que le terme de passe est inapproprié.
Voilà le passage avec l'explication, c'est à la fin du Rituel de Chüd :
Spoiler Alert!
On dirait du Naruto (ou autre japoniaiserie) à base de la force de l'amitié vu par un vieux libidineux.
Tir groupé avec deux livres qui ont en commun d'avoir "star" dans leur titre et de se dérouler dans un futur plus ou moins proche.
Lovestar, d'Andri Snær Magnason : en observant les comportements étranges d'espèces migratrices, un scientifique islandais (le Lovestar en question) met au point un moyen de communication qui permet aux humains de communiquer directement et sans contrainte, et révolutionner la société. Dans la foulée, ce génie énigmatique enchaîne des inventions toutes plus formidables que les autres (LoveDeath, inLove...) mais qui sont aussitôt détournées de la plus mercantile des façons ! Le livre oscille entre poésie et humour, l'évolution de la société qu'il présente n'est pas si absurde que ça (et d'autant plus grinçante), la fin assez surprenante... Une bonne découverte !
Anamnèse de Lady Star, de L.L. Kloetzer : après un attentat à Islamabad, la quasi-totalité de la population mondiale a succombé à une pandémie. Des années après les faits, bien après que les coupables aient été jugés et exécutés, une traque impitoyable continue. Toutes les personnes ayant été en contact à un moment ou à un autre avec l'arme qui a dévasté l'humanité doivent disparaitre, pour que l'horreur ne se répète jamais. On suit donc la recherche d'un personnage flou, mal déterminé, Hypasie/Lady Star. Teintée par un contact avec des extraterrestres, elle semble avoir été présente à différents moments de la conception ou de l'utilisation de l'arme... Le livre est une succession de témoignages et de plongées dans les archives qui ont survécu à la catastrophe, sur une période assez longue. Les auteurs écrivent très bien (et en sont parfois un peu trop conscients), la traque est passionnante et on a du mal à démêler le vrai du faux, dans un univers de science-fiction discret mais qui donne une ambiance assez particulière. J'ai beaucoup aimé même si certains passages verbeux peuvent rebuter !
Ah ouais pas faux, j'avais complètement oublié ce passage.
Bon après y'a sans doute ouatmille interpretations possibles autre que "scène de passe vulgaire", style passage à l'âge adulte (vu ce qu'ils viennent d'affronter, la mort tout ça), le don de soi = amour "pure", Beverly qui fait la nique à son paternel qui la traitait de traînée sans raison, le fait que l'acte les réconforte tous et leur permet de retouver leurs esprits pour s'échapper etc etc, fin bon oui c'est choquant quand on se dit qu'ils ont 11 ans, mais on oublie assez vite leur âge quand on suit l'histoire et qu'on voit leur comportement souvent adultes, sans même parler du fait d'affronter une créature effrayante. Après pourquoi ce serait plus choquant que les ouatmilles passages gors/horribles de l'histoire ?
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Le coup de la scène qui n'apporte rien on pourrait le ressortir pour tous un tas de scènes non érotiques, bizarrement cette critique n'intervient que lorsqu'il s'agit d'une scène incluant du sexe, quelque soit l'oeuvre ou l'auteur.
Décoincez-vous le fion bordel
-.-.-– nAKAZZ, depuis 2024
Ouais c'est politique ce passage, c'est de l'amour hippie à l'américaine, en opposition à la ville de Derry des 30 glorieuses, très portée sur la discipline, le conservatisme, les flingues, et battre sa femme et ses enfants et en laisser crever quelques-uns hypocritement. Certains villages de The Witcher 3 sont dans la même situation, à base de pacte de protection et de bienfaits (et de conservatisme) avec des sorcières ou des leshens, en échange de "menus" sacrifices et autres offrandes pas très avouables.
Et ce bouquin est vraiment un shonen, c'est sûrement la raison de son succès, 15-20 ans avant le succès des shonens jap'en occident.
En même temps, la créature de ça n'est pas un avatar du prédateur pédophile ?
Le Paidhi de C.J. Cherryh
D'habitude j'aime bien les livres de cette auteure mais là, stop, j'ai survolé la seconde moitié du livre. Qu'est-ce que c'est lent. Premier chapitre : il s'écoule cinq ans en deux paragraphes. Puis 300 ans dans le chapitre suivant, et encore 50 de plus au suivant. Par contre tout le reste du livre se déroule en huit jours, sans qu'on ait vraiment l'impression qu'il se passe quelque chose d'essentiel. Ce n'est même pas contemplatif, c'est juste lent. C. J. Cherryh a pourtant pondu des bonnes sagas, ou des intrigues efficaces, donc je suis fort marri pour cet opuscule-là. Allez hop, on débarrasse un peu la table de chevet, il y en a d'autres en souffrance.
Edit : en plus il a une suite, "le retour du Phoenix", dont la brève reconsultation semble indiquer que c'était aussi long et peu mémorable.
Je réécris donc que "Balade choréiale" reste un roman de rencontre entre deux races bien plus abouti, et en plus court.
Salut
Dernière lecture.
BUK-SWIENTY, Tom. 1864: The forgotten war that shaped modern Europe. 2015.
Je suis tombé totalement par hasard sur ce petit bouquin qui traite d'un conflit relativement oublié, quoique fondamental, en l'occurrence : La Guerre des Duchés ou Seconde Guerre du Schleswig entre la Prusse (et l'Autriche à un degré moindre) au Danemark pour la possession des trois duchés du Holstein, de Saxe-Lauenbourg et du Schleswig.
Affrontement dont les conséquences seront non-négligeables :
- disparition définitive du Danemark sur la scène des grandes puissances, le pays sortant profondément meurtri, humilié et réduit (perte de 1/3 du territoire et 50% de la population, suite à l'échange de territoires) ;
- renforcement de la Prusse comme centre de la Confédération germanique avec le lancement de la marche vers l'Unification allemande sous sa domination ;
- sauvetage et renforcement du militarisme conservateur prussien comme pilier de la monarchie avec l'élimination politique des libéraux ;
- lancement définitif de la carrière d'un certain Otto von Bismarck ;
- un conflit qui finalement fournit les premiers enseignements des futurs affrontements de la fin du XIXe siècle et du XXe notamment à travers la terrible bataille de Dybbøl.
Le bouquin est assez facile à lire dans la restitution des éléments militaires, politiques et le contexte. On pourra éventuellement regretter que l'analyse porte essentiellement sur la bataille de Dybbøl, les derniers mois sont un peu trop rapidement évacués. Mais, c'est un choix de l'auteur assez logique par rapport à son analyse.
Le gros point positif tient au fait que le texte est, pour partie, largement construit au travers de diverses lettres (trouvés dans les archives) en provenance des soldats / officiers danois et prussiens, ce qui rend l'ensemble très vivant, mais aussi très émouvant dans les descriptions terribles des affrontements. Renforcé, en outre, par le fait qu’une partie non négligeable des protagonistes, surtout côté danois, trouveront la mort à Dybbøl, ce qui rend le récit extrêmement poignant.
Bref, une très bonne lecture sur un sujet relativement peu traité. En plus, le bouquin est disponible à un prix très modéré (6 euros en format ebook sur amazon, par exemple). Je ne peux qu'en recommander vivement la lecture, si l'anglais n'est pas un obstacle.
Lu et personnellement ca m'a un peu soulé. C'est bien foutu, bien écrit mais c'est aussi très confus et je ne suis pas sur que ca soit toujours volontaire. Et c'est aussi beaucoup trop long et on est assez rapidement englué dans l'ennui d'un récit de SF intello, à l'écriture recherché, qui perd volontairement son lecteur dans une histoire obscure.
Ca aurait pu etre nettement mieux avec moitié moins de page
Le meilleur des mondes
Je l'avais mis en pause, car la seconde partie est plus déprimante, mais finalement ça se lit toujours aussi bien et ça reste d'actualité même si on n'est jamais allé aussi loin en contrôle des masses au final (ou c'est plus subtil ?). Va falloir que me décide pour relire Orwell, tiens. Sinon il me reste "Île" en suspens depuis longtemps. Huxley a pas mal écrit mais on cite toujours les deux mêmes livres en fait.
Le songe d'Adam (chez un éditeur indé que j'aime beaucoup perso)
J'ai du plus, parce que j'adore cet auteur et qu'on sent bien sa patte. Un peu comme la jachère de ce qui allait constituer Chesstomb (son second roman et un de mes gros coups de cœur d'il y a deux ans) plus tard.
J'ai aussi des gros moins. Mais bon, c'était son premier roman (oui, je lis à l'envers), alors on pardonne
Les plus : l'ambiance of course. On est vraiment dans le roman d'horreur. Tout est dans l'ambiance. C'est moite, c'est glauque, c'est poisseux. Les descriptions sont malsaines à souhait, on se sent étouffé par la forêt et son aura malfaisante.
Et puis les thèmes : les arbres, l'Arbre, les dieux nordiques, les légendes saxonnes, la foi, le deuil, le symbolisme mystique.
Les moins : les répétitions. Par groupe de 5/6 parfois. Ça m'a gavée, ça et quelques fautes de français aussi qui commencent à me sortir par les yeux.
Le côté trop didactique. Faire des recherches c'est bien, les coller dans le nez du lecteur en mode "t'as vu tout ce que j'ai bien travaillé", ça l'est moins. Par moment, on frôle la thèse universitaire (le héros est d'ailleurs thésard, huhu...)
Et clairement la fin qui retombe comme un soufflet. Autant celle de Chesstomb, son autre bouquin, était une réussite totale, autant celle-là donne une impression de "tout ça pour ça". Surtout que l'auteur a lancé des pistes passionnantes un peu avant. Je m'attendais à un truc de malade avec l'Arbre qui est davantage que l'Arbre, et ça se finit en série Z avec des pistes laissées béantes.
Malgré ça, c'est pourtant un plaisir de lire cet auteur. Et justement parce que pour un premier,bouquin, c'était déjà d'un très bon niveau, je ne suis pas près de lâcher, malgré les défauts.
Fini L'homme qui savait la langue des serpents de Andrus Kivirähk, auteur Estonien.
C'est de la Fantasy un peu particulière et originale. Sans trop spoiler, ça raconte l'histoire des derniers Paiens d'Estonie, de leurs croyances, de cette fameuse langue des serpents qui permet de contrôler les animaux et de la fuite de ces anciennes croyances pour la nouveauté du Christianisme.
C'est évidemment pas réaliste du tout, c'est de la pure Fantasy, mais c'est parfois drôle, parfois triste, ça cogne sec sur pleins de sujets (toutes les croyances, l'attrait de la nouveauté, l'attachements bête aux coutumes du passé, etc...) et surtout toute l'histoire baigne dans un fatalisme absolu qui m'a bien pris aux tripes. Une très bonne lecture.
PS : La post-face met un peu de contexte à certaines critiques et est aussi très intéressante à lire, car bon, je suis pas super calé en croyances populaires Estoniennes.
༼ つ ◕_◕ ༽つ GIFF GAMBLER ༼ つ ◕_◕ ༽つ
Le soldat oublié
Je me suis pris une bonne claque dans la gueule. J'ai eu de la peine à rentrer dedans, j'ai abandonné plusieurs fois au début (un peu gêné par le ton complaisant envers l'Allemagne des années 40) et j'ai fini par m'y remettre et ne plus le lâcher. C'est un soldat français de mère allemande qui se retrouve dans la Wehrmacht en 42 et qui va participer à la guerre en Russie. Au final ça m'a donné une idée de ce que ce fut ce front russe du côté allemand. Ca permet de toucher un peu à ce qui peut se passer dans un des pires événements possible de l'histoire. Alors bon, le soldat malgré son passeport français se sent très allemand et ne renie rien de l’Allemagne de cette époque, mais ça vaut la peine de se plonger dedans pour comprendre qu'on ne peut pas vraiment comprendre.