une balle, un imp (Newstuff #491, Edge, Duke it out in Doom, John Romero, DoomeD again)
Canard zizique : q 4, c, d, c, g, n , t-s, l, d, s, r, t, d, s, c, jv, c, g, b, p, b, m, c, 8 b, a, a-g, b, BOF, BOJV, c, c, c, c, e, e 80, e b, é, e, f, f, f, h r, i, J, j, m-u, m, m s, n, o, p, p-r, p, r, r r, r, r p, s, s d, t, t
Canard lecture
Tu es sûr de ça ? Connaissance oui mais compagne ?
Sinon dans une interview de Gérard Klein à propos des illustrations :
Pour le reste : http://forum.dune-sf.fr/index.php?topic=2700.0Je souhaite revenir sur la question des illustrations de couverture en sf et en particulier sur les raisons de mes choix esthétiques.
Je sais que les infographies de Jackie Paternoster sont pour le moins discutées. Eh bien, parlons en.
Mais d'abord quelques précisions:
Contrairement à ce qui a été dit sur certains forums, Paternoster n'a pas le monopole des illustrations du Livre de Poche. Sur dix livres publiés annuellement en moyenne, cinq sont illustrés par Manchu. Je rappelle que j'ai découvert Manchu à ses tout débuts vers 1984/85 et que je l'ai lancé dans la carrière qu'on lui connaît. Je crois qu'il a bénéficié de mes conseils et choix. En tout cas, il le dit lui-même volontiers à l'occasion.
L'autre moitié des illustrations est infographique, et nous ramène donc à J. Paternoster.
Pourquoi ai-je fait le choix de l'infographie avec ses qualités et ses limitations, pour la moitié des illustrations du Livre de Poche et la totalité de celles d'Ailleurs et demain, à partir en gros de 1998 (sauf erreur)? Il me semblait qu'une littérature comme la science-fiction appelait de nouvelles technologies pour la représenter. Je suis pour ma part las de l'académisme spatial qui décore la plupart des couvertures de mes collègues et qui a plus d'un demi siècle. On pourrait remonter bien avant Chris Foss que j'ai personnellement bien connu et avec qui je devais publier un somptueux ouvrage chez Laffont, mais c'est une autre histoire.
L'infographie m'a semblé un moyen de rompre avec cet académisme. Au demeurant, les premières illustrations pour A&D ont été réalisées par Zieuwe, un artiste allemand vivant en Grande-Bretagne, ou plutôt choisies pour la plupart dans son premier album. Par la suite, cet artiste est devenu trop cher et j'ai dû renoncer à sa collaboration après deux illustrations à mon goût peu concluantes (Sean McMullen).
Je me suis donc tourné vers Jackie Paternoster que je connais depuis longtemps et avec qui je peux travailler en confiance. Travailler, cela veut dire souvent retoucher presque moi-même ses créations sur son ordinateur.
Je maintiens d'autre part que la meilleure couverture pour un livre, c'est la typo. C'est ce que j'ai fait longtemps avec les couvertures aluminium puis avec le motif "au rayon" entre 1991 et 1998. Mais on m'a instamment demandé des couverures colorées et illustrées pour attirer l'oeil du chaland. A défaut donc de typo, je préfère des motifs semi-abstraits; ce que précisément permet l'infographie. Le reproche fait à Paternoster, c'est que ses couvertures souvent ne représentent rien de bien précis. C'est exactement ce que je lui demande.
Il y en a évidemment de plus ou moins réussies (celle des Diables Blancs n'est pas celle que je préfère.) Mais je trouve la plupart splendides. J'ai sous les yeux celles du Vent d'Ailleurs et de la Cinquième tête de Cerbère, qui entre autres correspondent à ce que je demande à Paternoster. Une touche d'étrange mais rien de vraiment figuratif.
Les détracteurs de Jackie Paternoster et par extension les miens, devraient aller jeter un coup d'oeil sur son portfolio sur le site de Quarante-deux. Peut-être alors découvriront-ils qu'il y a une cohérence et une continuité dans cette recherche.
Je demande aussi à ceux qui le peuvent de regarder les couvertures des Ballantines des années 1950, par exemple celles de Theodore Sturgeon, More than human et Caviar. Alors aussi, en Amérique cette fois, on a entendu des hurlements: c'est de l'abstrait, c'est du surréalisme. C'était vrai d'ailleurs. Mais la science-fiction ne méritait-elle pas qu'on la rattache à ces démarches artistiques alors récentes plutôt que de donner dans l'académisme pompier des casques de spationautes.
Je collectionne des albums depuis près d'un demi-siècle et même si je suis un très grand admirateur de Chesley Bonnestell et de bien d'autres, je pense qu'il est temps depuis longtemps de passer à autre chose, même si avec Manchu je reste dans la ligne d'un certain classicisme, au demeurant plus nécessaire en poche qu'en grand format.
Et encore, quand je parle de classicisme à propos de Manchu, je trouve qu'il n'est jamais meilleur que quand il tend vers l'abstraction, comme je le lui demande chaque fois qu'il est possible.
Les razzies et autres jugements contemporains sur les illustrations de couverture des livres que je publie m'indiffèrent totalement. Ou éventuellement je les assume entièrement. Mais la question que je me pose, c'est celle du regard que jettera sur ces illustrations et sur ces textes le lecteur de science-fiction, s'il y en a encore, dans un quart ou un demi-siècle. Je ne peux que me rappeler que les couvertures du Rayon Fantastique, en particulier celles de Drozd qui essyait de renouveler l'esthétique du genre, étaient rejettées. Aujourd'hui, elles constituent un pan de l'histoire du genre.
Les lecteurs de science-fiction, comme la plupart des humains, sont foncièrement conservateurs. Mais il y en a heureusement quelques uns qui, à la suite probablement d'un désordre génétique, essaient de faire changer (je n'ai pas écrit: avancer) les choses.Au bout d'un certain temps, ce qu'ils ont introduit devient la source d'un nouvel académisme. Il est temps de nouveau d'aller voir ailleurs. Sans eux on en serait encore au livre en pierre taillée et si vous avez jamais soupesé la stèle d'Hammourab, vous savez qu'en poche ça n'est pas vraiment pratique. Sans même parler d'une édition de L'Aube de la nuit de Peter F. Hamilton sur ce support.
Bien entendu, ce (trop) long message vise à susciter vos réactions.
Et cela à un moment où la vraie science-fiction, la bonne, la grande, est indubitablement en crise. Mais c'est un autre sujet.
Gérard Klein
PS: Je tiens à ajouter que certains dessinateurs, outre Manchu, ont tenté et souvent réussi à renouveler l'esthétique du domaine mais surtout dans le champ de la bande dessinée ou dans son prolongement. Je pense ici à Druillet, M?bius, Philippe Caza, entre autres.
C'est fou, je suis toujours étonné du melon de ce type.
Du coup, je comprends le niveau des couvertures.
C'est bien, il a marqué les esprits et je ne rate jamais une occasion de me débarrasser des anciennes couvertures.
PLUS JAMAIS CA :
J'ai commencé à lire Dune.
J'aime beaucoup mais j'ai eu du mal a m'y mettre car beaucoup de personnages de de termes que je ne comprends pas et j'étais un peu perdu au debut. Il m'a fallut un peu moins de 100 pages pour comprendre qui est qui, etc ...
Mais c'est là ou je me rends compte que le Vieil homme et la guerre était vraiment facile à lire. Un livre parfait pour un débutant ! (comme moi)
J'ai écouté la semaine dernière l'émission "La méthode scientifique" dans laquelle il était invité, et j'ai été très désagréablement surpris aussi.
Il est vrai que l'animateur (par ailleurs souvent très compétent) a parfois fait des raccourcis rapides, et c'était bien que Gérard Klein le reprenne. Mais le ton était trop professoral pour être honnête, et il m'a semblé très antipathique.
Je me suis juste noté le nom de Michel Jeury que je ne connaissais pas quand ils ont parlé de SF française. Ca vaut le coup de tenter un de ses bouquins, ou bien c'est même pas la peine ?
Tutos Youtube Dwarf Fortress, Dungeon Crawl Stone Soup, Cataclysm DDA et Aurora 4X : Gobbostream (synopsis et vidéos à télécharger ici). Chaîne Twitch. Chan CPC mumble Dwarf Fortress dans la section Divers
J'ai un bon souvenir d'une préface de Klein sur l'univers de la Culture, dans un bouquin de Banks.
Il écrit des trucs intelligents. Mais je ne crois pas l'avoir entendu parler.
J'avais écouté l'émission à l'époque de sa première diffusion et même si j'aime beaucoup Nicolas Martin et ce qu'il fait avec cette émission, je l'avais trouvé beaucoup trop conciliant avec Klein, ce qui n'aide pas à faire diminuer la taille du melon du gars entre deux avis péremptoires et condescendants.
Tutos Youtube Dwarf Fortress, Dungeon Crawl Stone Soup, Cataclysm DDA et Aurora 4X : Gobbostream (synopsis et vidéos à télécharger ici). Chaîne Twitch. Chan CPC mumble Dwarf Fortress dans la section Divers
Gérard Klein dispose d'une très solide culture mais le problème c'est qu'il te le rappelle constamment. Il est excessivement condescendant dans ses manières et sa façon de parler et il se considère très souvent comme un piller central de la culture SF en France. Il parle d'une manière qui donne cette impression que son point de vue est le point de vue universelle et à la longue, cela devient pesant.
Pour ses livres, ils sont honnêtes, sans plus. Il y a quelques bonnes idées, une bonne écriture mais une intrigue souvent décousue et sans intérêt notable. Ses livres sont anecdotiques.
En revanche, il auto-préface chacune de ses oeuvre ! Et Gérard Klein qui présente Gérard Klein, c'est un véritable festival d'auto-congratulation des plus incroyables !
Je me souviens encore de ce passage où il disait que si il avait continué à écrire, il aurait été l'égal de Dick ou de Silverberg.
PS : Une préface de Gérard Klein sur Gérard Klein, c'est 20 pages minimum.
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Sa préface de Banks était effectivement très intéressante.
Ayé, bouquin arrivé, premiers chapitres en cours de lecture. Je trouve que ça a un petit air de "Ender" pour changer, on verra par la suite.
@ Gobbopathe : Michel Jeury est un grand (et assez prolifique) auteur, il mérite d'être connu. Mais j'ai peu lu de lui car il est dans un style "retour à la Terre" (je me permets de l'écrire comme cela) qui n'est pas mon préféré en SF. Ou alors en post-apo, genre "Ravage" ou "la Terre demeure". Il y a un "livre d'or de la SF" sur lui pour commencer, éventuellement. Je n'ai en fait lu que "le monde du Lignus", et sept volumes en attente...
Edit : un petit tour sur Wikipedia pour éviter de dire trop de bêtises. Ah ben m..., il est mort en 2015. Je ne me rappelle pas/plus avoir vu passer l'info. Et il n'est pas assez prolifique, il était TRÈS prolifique. Pas autant que Pierre Pelot mais bon, faut le faire.
J'ai terminé l'intégralité des bouquins publiés des Annales de la Compagnie Noire de Glen Cook.
J'ai adoré jusqu'à Saisons funestes, ou le rythme ralentit beaucoup et est plus haché et l'histoire part dans des délires sortît de nulle part. L'auteur en tentant d'expliquer comment l'analyste pourrait être au courant des choses auxquelles il n'a pas assisté alors qu'il n'a au long du récit aucuns témoins pouvant lui narré les faits relatés, nous sort une pirouette dont il va usé et abusé en s'abîmant dans la facilité. Dans les tomes précédents ce n'était jamais justifié et ça fonctionnait plutôt bien. Problème encore plus marqué dans Elle est les ténèbres je trouve.
Ça va un peu mieux dans le tome Soldats de pierre, hormis le narrateur qui doit ce plaindre 500 fois dans le romans qu'il est trop vieux pour tout ça
J'ai aussi terminé Je suis une légende de Richard Matheson.
J'avais déjà vu le film et trouvé ça sympa, mais en lisant l'oeuvre originale ça m'a cassé mon appréciation du film. L'auteur avait donné son aval pour tous ces changements par rapport au livre ou il avait rien a dire dû a la vente des droits ?
Je me lance dans Le puits des mémoires: La traque de Gabriel Katz.
Le film date de 2007 et il est mort en 2011
Terminé:
Globalement moins aimé que Seul sur mars, on dirait vraiment que celui là a été écrit uniquement dans l'optique d'un futur film, d'ailleurs on a limite l'impression de "voir" le film tellement le scénario et certains passages sont "cinématographiques".
Après ça reste pas mal, ça se lit très bien (je l'ai dévoré très rapidement).
L'ambiance est plutôt bonne, le début et le milieu sont assez bien fichus et donnent envie d'en savoir plus, la fin est complétement WTF par contre mais bon...
Et y'a beaucoup de passages et de dialogues "cringeworthy" (je sais pas trop comment la traduire, mais limite malaisants/naifs quoi...
Bref, plutôt pas mal même si beaucoup plus de défauts que Seul sur Mars que j'avais adoré.
Ah merde dsl je croyais vraiment.
Après une dizaine de tomes de la Ballade de Pern, je mets le cycle en pose. J'ai dévoré cette saga. Avec du recul elle a un défaut, c'est qu'il manque peut être de vrais méchants. Il ya bien quelques antagonistes, mais on ne sent jamais la pressions et ont n'est jamais vraiment inquiet.
Après j'adore ce genre de saga où l'on ne se focalise pas sur un perso, mais où l'on voit plusieurs histoires en parallèle se recouper. Et surtout la culture/L'univers de ce monde est au coeur de l'histoire. Surtout dans le dernier cycleSpoiler Alert!
Donc là pour changer de style je suis passé sur Par delà les frontières. Le deuxième cycle de la Flotte perdue. Pas de surprise on retrouve le style assez particulier de l'auteur qui divisera. Le problème c'est plus que le premier cycle commençait avec une tension formidable, alors que là le début est plutôt lent à se mettre en place.
Faut dire que le premier cycle je l'avais lu juste après Rogue One, et que j'y trouvais exactement ce que j'aurais voulu voir dans le film. (Du space opéra avec 2 factions en guerre. La principal flotte d'un des camps prise au piège en plein milieu du territoire ennemi, et qui doit absolument revenir chez elle car elle a volé une technologie qui peut complètement retourner la guerre).
Fini le Sentiment du Fer de Jaworski, j'ai encore une fois été transporté par ces personnages au destin souvent tragique dans une ambiance de fin du monde. La guerre est partout, et personne ne semble pouvoir y échapper.
Le prochain sera Même pas mort du même auteur. J'ai vraiment été conquis par Janua Vera mais Benvenuto étant le personnage du recueil que j'ai le moins apprécié je fais pour le moment l'impasse sur Gagner la guerre.
Fini Personne ne gagne de Jack Black, histoire d'un vagabond et bandit américain de la fin du 19eme siècle, début du 20ième. Il y parle de son apprentissage du métier de voleur et de bandit, de son expérience de la prison et de sa découverte de la vie des vagabond et clochards de l'époque. Et le titre résume sa pensée de ce style de vie.
Le titre pourrait aussi s'appliquer au livre que j'ai lu avant, Nitro Mountain de Lee Clay Johnson. L'histoire de quelques jeunes marginaux des appalaches. Joueurs de musique, criminels, lossers, ex-flics reconvertis, plusieurs personnages interessant, histoire triste et violente, dans des régions et milieux où à peu près parsonne ne s'en sort.
Fini Dans la forêt mais je reste dans la forêt avec Walden de Thoreau
C'est pas l'histoire d'un gars qui s'enferme dans une cabane ? Le titre me dit quelque chose, je me demande si il traine pas dans ma liste de livres à lire.
Si c'est un des fondateur du nature's writing et de l'écologie moderne. En 1845-1847 il a vécu 2 ans dans une cabane au bord d'un lac en autosuffisance et c'est l'aventure qu'il relate dans Walden. Décroissance, recyclage, protection de la nature, fin du travail... le gars avait 200 ans d'avance.
Un truc amusant vu sur Reddit :
On voit bien Asimov dans la couv moyenne de SF.
~~ Give a man a fire, he is warm for a while, set a man on fire and he is warm for the rest of his life. ~~
Nouvelle traduction dispo chez Gallmeister mais je l'ai pris chez Le mot et le reste car traduit par Mathieussent et préfacé par Jim Harrison
Podcast France culture sur Ursula Leguin : https://www.franceculture.fr/emissio...2-fevrier-2018
Attention, ça clash Asimov.
En parlant de podcast France culture en voici un cette semaine sur Thoreau.
https://www.franceculture.fr/emissio...scendantalisme