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En matière de jeux vidéo, on ne peut pas dire que le mois de février soit le moment le plus excitant de l'année. Dans le milieu (mais chut, hein : ça reste entre nous et si on vous demande, c'est pas moi qui vous l'ai dit), on parle en jargon technique de "creux", de "période de merde" ou encore de "c'est le moment de partir au ski, même si y a pas de neige".
Mais pas cette année.
Non, cette fois, février est fréquentable. Que dis-je : février a de la classe. Il n'y a qu'à jeter un œil aux tests pour y voir des noms que l'on attendait depuis longtemps avec fébrilité, impatience ou curiosité. Déjà : XCOM 2. C'est peu dire qu'on l'attendait celui-là, et on n'a pas été déçus. On voulait de la nouveauté dans la tradition, on en a eu. On voulait en prendre plein le museau face à de l'alien retors, on a pris cher. Du bonheur.
Et que dire de The Witness ? Jonathan Blow, a mis sept ans à le développer. C'est peu dire qu'on trépignait de voir de quoi le géniteur de Braid allait pouvoir accoucher. Et paf, il sort en février, pile au moment où Maria Kalash est en train de commander des après-ski sur Amazon. Et là aussi, c'est une grosse claque. Plus métaphorique que celles, délivrées par paquet de vingt, par XCOM, mais une claque quand même. Et dans la foulée, Firewatch qui avait hypé tout le monde lors d'un E3 récent. Ou American Truck Simulator, pour lequel Sébum était prêt à poser un congé sans solde. Ou Bombshell... Bon, là, c'est différent : ce sont les développeurs qui pensaient qu'on était impatients à l'idée d'incarner l'ex-futur sidekick de Duke Nukem.
Et côté A Venir, c'est pas mal non plus. Avec d'un côté le Hitman nouveau, et de l'autre un qu'on n'attendait plus à force de ne pas savoir quoi en attendre à force de l'attendre (ouais, bon, je me comprend, c'est le principal), à savoir le grand, le célèbre, le pas-du-tout-downgradé The Division.
Devant cet afflux de contenu, la rédaction de Canard PC a donc annulé son séminaire à La Clusaz. Et quitte à rester à Paris, s'est fendu d'un vrai dossier sur le piratage, l'histoire des dispositifs anti-copies et les interrogations sur la prétendue inviolabilité de Denuvo, le dernier DRM à la mode, en lieu et place de l'album photo "sommets enneigés et fractures" prévu initialement.
Canard PC 333, disponible dans les kiosques de France dès le 15 février 2016 pour la somme de 4,90 euros. Dans ceux de Belgique et de Suisse pour un poil plus. Et en numérique pour moins que ça, sur ePresse (dans quelques jours) ou Pressreader dès maintenant. Peut contenir des traces de détournements honteux autocollants pédagogiques de la RATP.
– O –
Amuse-bouche : les news, servies sur leur lit de mauvaise foi.
Les tests :
The Witness
XCOM 2
Firewatch
Bombshell
Layers of Fear
Agatha Christie - The ABC Murders
Cobalt
The Westport Independent
American Truck Simulator
Lego Marvel's Avengers
Kwaan
Etrian Odyssey Untold 2 : The Fafnir Knight
Les à venir :
Hitman
The Division
Lancelot's Hangover
Kôna
Snow
Clustertruck
Wildfire
En chantier :
Naval Action
The Last Door - Saison 2
Grip
The Isle
Scrap Mechanic
Notre célèbre plume pudding :
Dossier sur le piratage
Cabinet de curiosités
Au Coin du Jeu : Comment j'ai discuté d'e-sport avec un sénateur
News Online
Et à part ça :
News Hardware
Tour du Périph'
On y Joue Encore : Metal Gear Online
Panier Garni : The Binding of Isaac (avec de vrais morceaux de placenta dedans)
Le Lexique de Canard PC : jeux en ligne / français