Bon, c'est con, le sujet était plutôt interessant.
Mais entre le fait de devoir le suivre sur 3 topics et ton désintérêt manifeste, on va passer à autre chose.
- La version 3 est arrivée !
Je pense que tu aurais eu de meilleurs résultats en postant les liens extérieurs seuls sur le topic de l'industrie du livre, et en venant lier ce dernier sur les deux autres topics en évoquant rapidement le sujet et en disant que la discussion se passerait là-bas. Là on a déjà deux départs de discussion différents...
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
C'est vrai, j'y ai pas pensé !
Bon ça fait longtemps que j'ai pas fait de pub
Le Case a Bulles d'avril est en replay sur le site de ViàVosges !
Le Dernier Atlas de Gwen de Bonneval Fred Blanchard , Vehlmann et Tanquerelle aux Éditions Dupuis
Magus of the library de Izumi chez Ki-oon Éditions
Kidz de Ducoudray Aurélien et Jocelyn Joret chez Éditions Glénat BD
La tournée d' Andi Watson chez Éditions çà et là
PTSD de Guillaume Singelin chez Ankama Editions
C'est quoi un terroriste ? de Leslie Plée et Doan Bui chez Éditions Delcourt Editions du Seuil
Salut,
je viens en touriste voir si vous avez qqs infos à propos de Josan Gonzalez et son oeuvre.
J'ai un peu cherché après avoir un gif avec ses dessins et "The Future is now" à l'air d'être son plus gros succès. Qualifié d'art book, ça veut dire que c'est une bédé sans texte ? Vu l'immersion que me procurent ses dessins cela peut être intéressant.
Un kickstarter s'est fini fin 2016 pour un volume deux mais je ne vois rien de concret.
Je vais sûrement prendre ce premier volume mais je veux bien avoir le ressenti de ceux qui l'ont parcouru et pourquoi pas connaitre d'autres de ses œuvres.
Y a une suite à La brigade chimérique ? Parce que je viens de dévorer l'intégrale et ça se termine très abruptement à mon goût...
Mais j'ai quand même beaucoup aimé, merci d'en parler tout le temps.
You must gather your party before venturing forth. You must gather your party before venturing forth. You must gather your party before venturing forth. You must gather your party before venturing forth.
Je viens de lire Le Rayon vert de Frédéric Boilet.
Elle faisait partie de ces bédés achetées il y a longtemps et jamais lues. Je suis retombé dessus un peu par hasard et c'est un coup de chance parce que j'ai vraiment beaucoup aimé. Boilet explique en postface que cet ouvrage, publié pour la première fois en 86 ou 87 (de mémoire), fut très rapidement retiré des ventes pour cause de faillite de son éditeur et jamais republié depuis. C'est donc une renaissance, quand Le Rayon vert sort à nouveau en 2009, riche de couleurs retouchées informatiquement (les couleurs originales, à l'acrylique, étant passablement altérées).
Le Rayon vert marque un tournant dans la carrière encore jeune mais déjà prodigue de Boilet. Il a l'habitude de publier dans des revues enfantines (Okapi, etc.) et ose, avec ce Rayon vert, un récit plus mûr, plus intime, plus puissant. C'est par Le Rayon vert que Boilet s'est affranchi des contraintes commerciales dans le cadre desquelles il ne s'épanouissait pas.
Le dessin, même s'il peut sembler relativement éloigné de ce que fait Boilet aujourd'hui m'a tout de même paru reconnaissable, ne serait-ce que par son approche réaliste (c'est son ami Kafka, alors pas encore connu sous le nom de Francis Kuntz, qui pose dans le rôle du personnage principal) et extrêmement documentée. L'action, qui suit deux arcs narratifs principaux, se passe à Strasbourg, dans les hauteurs de la cathédrale, et à l'observatoire du Pic du Midi. L'histoire, plutôt simple, est d'abord assez absconse, difficile à sentir, puis la trame devient évidente, comme libérée. C'est un beau récit, triste et lumineux à la fois, fin, sensible, servi par une mise en scène qui lorgne clairement vers le cinéma (d'Hitchcock notamment).
Lecture du dernier tome en date de l'histoire secrète, l'hydre de Pécau qui refuse d'avoir une fin.
Je n'en pense rien.
Je suis très content de retrouver les archontes, même si l'effort pour s'intercaler entre deux dates est assez minime mais permet de comprendre pourquoi après guerre les archontes sont peu présents. J'étais plus dérangé par la volonté de se raccorder à la dernière intrigue en date (née avec le tome 0) ce qui, en lecture chronologique, doit donner une impression parfaitement décousue puisqu'on passerait sans comprendre d'un problème à un autre (Dyo, Guillaume, puis Dyo à nouveau, les moines verts, etc.).
"Elminster this, Elminster that. Give ME two thousand years and a pointy hat and I'll kick his arse!"
J'ai fini le premier tome de Ultra Heaven (sur 3) de Keiichi Koike.
Acheté il y a quelques années, jamais encore lu. Le récit est assez barré mais plutôt excitant : les drogues de synthèse sont devenues un produit de consommation légal et encouragé par les médias. Kab, le personnage principal, part en quête de la drogue ultime, celle dont on dit qu'elle abolit la frontière entre le rêve et la réalité. Un vendeur clandestin lui propose de goûter l'Ultra Heaven, une drogue expérimentale vendue sous le manteau...
La mise en page évoque la folie de Druillet, le trait évoque Moebius ou Manara. La pauvreté de l'histoire (Kab ne fait absolument rien d'autre qu'essayer des drogues, à l'exception notable du rangement de son appartement) est contrebalancée par la richesse des 'voyages' du personnage, qui s'enchaînent sans répit, jusqu'à ne plus cesser. On pourrait penser à Bob Arctor/Fred du Substance Mort de Dick, tant la réalité de Kab se dilue dans une succession de rêves hallucinés. On pourrait par ailleurs reprocher au récit de ne rien raconter ou pas grand chose mais, en tant que lecteur, j'ai été pris, capté, les pages se tournaient alors même que j'avais conscience qu'il ne se passait quasiment rien de significatif dans cette enfilade de cases, de planches et de pages... C'est sans doute un peu tarte à la crème de le dire comme ça mais, avec le recul, Ultra Heaven m'a fait l'effet d'une drogue.
Très envie de lire les deux tomes suivants...
Boilet habite dans les Vosges, c'est un ami, si tu passes dans le coin, dis le, on ira manger chez lui (il adore inviter des lecteurs et il fait divinement bien à manger )
Sion mon dernier cooup de coeur c'est le Destin de Trouveur de Gess (le dessinateur de.... La Brigade Chimérique )
Voilà ce que j'en dis.
Quelle aimable proposition, merci kilfou ! Je connais peu Boilet, je sais qu'il a adapté quelques auteurs japonais, dont Taniguchi, pour le lectorat français, je connais son dessin pour avoir souvent survolé ses planches mais je n'avais jamais lu un de ses ouvrages. Le Rayon vert est le premier. L'expérience (car c'en est une) m'a convaincu de m'intéresser à lui de plus près (à son travail en tous cas, avant sa cuisine ^^)...
J'aime beaucoup Love Hotel et Tokyo est mon jardin faits avec Benoït Peeters récemment sortis en intégrale chez Casterman. Par la suite il a sorti l'épinard de Yukiko (où il raconte comment il est tombé amoureux d'une japonaise et le début de cette idylle) qui lorgne beaucoup plus vers la photographie, et son dernier livre (il ne publie plus malheureusement) est un bouquin de photos, 286 jours, soit la durée de la relation qu'il a eu avec une autre amoureuse...
Je prends note, merci kilfou. Je serais en effet allé chercher du côté de ses collaborations avec Peeters car Boilet en parle dans sa postface au Rayon vert. Il explique qu'il admirait depuis longtemps le travail de Peeters et sa complémentarité parfaite avec Schuiten (il cite, je crois, La Fièvre d'Urbicande, qui m'a par ailleurs beaucoup marqué lorsque j'étais encore adolescent). Il explique qu'il a proposé à Peeters de travailler avec lui, à l'époque où il n'avait pas encore publié Le Rayon vert, que Peeters a refusé tout en se déclarant réceptif au projet du Rayon vert pour lequel il lui a prodigué ses conseils. La collaboration qui s'en est suivie plus tard est touchante à ce titre et je suis très curieux d'en découvrir les fruits.
Lecture de hier soir :
Gung Ho T4, une série qui bute ! Une pate graphique vraiment original et colorée et un scénario qui tient bien la route. Je kiffe. Vivement le T5 qui sera le dernier. Et je ne serai pas contre un nouveau cycle dans cette univers qui mérite selon moi d'être exploré un peu plus.
Les beaux étés T5, une série qui s'éssoufle. J'avais eu un vrai coup de coeur pour le 1er tome que j'avais trouvé frais et léger (comme un kinder bueno ). Un truc sympa à lire entre 2 gros trucs qui tâchent. Mais je suis pas sûr que ça se prête bien à s'étirer en longueur comme concept. Je prends plaisir à retrouver les perso mais c'est quand même un peu toujours la même chose.
---> Topic de Vente BDs JdS : L'Aquarium de fishinou }>(((((°)>
Je suis allé dans une librairie Barnes And Nobles la semaine dernière aux US, et j'ai été étonné de voir que l'Arabe Du Futur était dispo (en anglais) au rayon Histoire / Moyen Orient
Le jeu vidéo est une chose trop grave pour le laisser aux canards
Tu aurais préféré le trouver au rayons Fantastique ou Polar ?
---> Topic de Vente BDs JdS : L'Aquarium de fishinou }>(((((°)>
Lu "Ces jours qui disparaissent"
Je ne suis pas bon critique, mais cet album m'a fait l'effet d'un coup de point dans l'estomac. Un dessin pas inoubliable mais une histoire qui monte en puissance, qui constitue un récit à la fois touchant et angoissant. Ça m'arrive assez peu de me faire bousculer par une BD qui pousse à la réflexion sur le rapport au temps, la responsabilité, l'oubli de l'insouciance...
Alors ce n'est pas parfait et certains personnages sont trop caricaturaux, mais c'est vraiment à découvrir.
Je viens de finir Moi, ce que j'aime, c'est les monstres....
Je suis un public assez facile, j'ai rarement la dent dure avec ce que je lis, écoute ou regarde, mais à l'inverse j'emploie rarement le mot "génial". Ben là, ça l'est, ça m'a littéralement mis sur le cul.
Procédé, dessin, histoire, mise en scène, y'a absolument rien qui pêche...j'ai adoré du début à la fin.
Seul point négatif: va falloir un attendre un tome 2.
Pour l'anecdote: je l'avais acheté un peu par effet de mode, sans trop connaitre le contexte. Du coup, j'ai passé la moitié du bouquin à me dire "Mais comment ce Emil Harris fait pour cerner aussi bien le fonctionnement d'une gamine de 14 ans ?...quelle sensiblité", avant de vérifier pour voir si dans son parcours personnel il y a avait d'autres oeuvres qui pouvaient expliquer ça, et de voir qu' Emil Harris était une femme (ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit: je pense qu'un homme pourrait le faire aussi...)
On m'a prêté des bd, je vais devoir les rendre mais j'espère qu'on ne va pas me demander "et alors t'as aimé ?'.
Nako, bon on sent que ceux derrières ce sont des français qui s'amusent à "faire un manga" avant tout. Niveau histoire et perso ca propose vraiment rien. Ce qui compte pour les auteurs/dessinateurs c'est la BAGARRRE. Le style de dessin est sympa au début mais c'est pas non plus une claque. On est loin d'un Last Man dans le genre. Les éditeurs derrières auraient peut dû prendre l'initiative de dire que certains trucs c'est vraiment pas la peine de s'y attarder et que facilement 150 pages du premier tome auraient pu passer à la trappe. C'est assez creux, aucune de lire une suite.
Leeroy et Popo. C'était vraiment sans aucun intéret.
Lu ce WE :
Mickey Horrifikland : Bof. J'aime beaucoup le graphisme mais le scénar ... je garde pour les gosses mais c'était pas ouf comme disent les jeunes. Dans le genre, j'ai largement préféré l'Océan Perdu.
PTSD : Du très bon. Faut accrocher au dessin de Singelin (j'ai du mal mais ça passe) mais l'histoire est bien chouette. Je m'attendais à un truc bien plus "malaisant" et une fin différente mais j'ai passé un très bon moment. Pas la BD de l'année mais elle vaut le coup d'oeil.
Par contre GG l'édition Canal BD avec une couverture tellement moins bien que celle de l'édition normale
---> Topic de Vente BDs JdS : L'Aquarium de fishinou }>(((((°)>
Un peu de Vivès ce week-end :
- Hollywood Jan. Mouais. Disons qu'en tant que bigleux à lunettes qui a pris cher au collègue, je me revoyais parfois dans la situation du petit Jan, quand des grands l'emmerdent et qu'il leur détruit la gueule dans son imagination. Pareil avec les filles et la timidité.
Mais le coup du "je grandis, mes héros d'enfance disparaissent", j'ai trouvé ça un peu lourd sur la fin.
- Le Chemisier. Je suis partagé. J'ai bien aimé l'histoire qui démarre de façon anodine mais monte vite dans les tours, mais quelques circonvolutions SJW de mon cerveau ont un peu tiqué sur le raccourci "fringues sexy = salope qui se réveille". Un peu le cul entre 2 chaises..
Quitte à se lâcher sur le coquin, je verrais bien Vivès sur une bonne BD chaudasse -18 avec tous ses fantasmes et son dessin qui ferait ça à merveille, tout en floutés suggestifs.
Ah, et Batman Year One. Moui, c'était bien, mais je dois doucement devenir trop vieux pour les trucs de super-slips. Ça reste une belle base du passage du Batman "comics" rigolo avec des bulles qui font "Bam" et des "Tchac" comme dans l'ancienne série TV au "serious Batman" réaliste et torturé qu'on a vu partout par la suite (BDs de Miller et plein d'autres, films de Nolan).
La Bibliothèque idéale de l'imaginaire, c'est bon pour les noeils et l'esprit.
Ben Vivès a déjà fait du porno (les melons de la colère et la décharge mentale chez BDCul Requins Marteaux et Petit Paul chez Glénat), on en a déjà parlé ici.
Et Year One est de Miller au scénar.
La Bibliothèque idéale de l'imaginaire, c'est bon pour les noeils et l'esprit.