J'aimerais tellement aimer L'Homme gribouillé. J'adore ce que fait Peeters (Lupus, Aâma, peut-être un peu moins L'Odeur des garçons affamés) mais là, je m'emmerde. En fait non, c'est pas que je m'emmerde, c'est juste que j'ai arrêté la lecture au premier tiers il y a quinze jours et que j'ai complètement oublié de la reprendre. Pour sa défense (la défense de Peeters), je crois que c'est la première bd de Lehman que je lis, c'est peut-être un début d'explication, mais même le travail de Peeters ne me touche pas autant qu'il a pu le faire avec ce que j'ai lu/vu de lui auparavant...
Je suis ouvert depuis 4 mois.
Tu veux les chiffres du réseau canal BD dans son intégralité pour te remonter le moral ?
azruqh : ha ben c'est pas du Peeters pur, c'est sur. Mais j'ai du mal à voir comment on peut s'emmerder.
Sais pas. Ça me glisse dessus. Je vois bien qu'il y a un vrai boulot sur les personnages, sur la relation entre les trois femmes, un peu de réalisme, un peu de fantastique, un peu de thriller, tout ça tout ça, mais j'ai pas trouvé de point d'accroche. Je trouve ça bien fait (même si ce ne sont à mon humble avis pas les plus belles planches de Peeters) mais ça ne me touche pas. C'est très étrange, presque frustrant, je me sens un peu comme un mec resté dehors quand tous ses potes sont rentrés dans la boîte.
En éprouvant aucune empathie pour les personnages ?
C'est une vrai question que je me pose car que ce se soit devant la Brigade, Masqué, Metropolis ou l'Homme gribouillé, l'écriture de Lemhan arrive toujours à m'emmerder.
Je suis comme azruqh, je vois bien que c'est bien construit mais...le récit n'arrive jamais à me captiver.
C'est marrant ce ressenti, parce que j'ai beaucoup d'empathie pour les persos de Lehman au contraire, je les trouve touchants dans leur étrangeté. Bon ça fait pas autant chialer que Pilules Bleues hein, mais ils m'emeuvent.
Et je suis pas en train de dire que toi ou azruqh vous plantez hein ?
Non non, pas de souci, c'est tout l'intérêt d'en causer ! Tout ça est très subjectif. D'ailleurs, Pilules bleues ne m'a pas non plus beaucoup emballé. Un peu plus que L'Homme gribouillé, cela dit, puisque je l'ai fini. ^^ En fait, je crois que je n'aime jamais autant Peeters que quand il se lâche complètement et qu'il atteint à une sorte d'universalité dans son propos (typiquement, avec Lupus ou Aâma, et, dans une moindre mesure, mais on pourrait en causer longuement, avec L'Odeur des garçons affamés, que j'ai adoré aux trois quarts, pour le dire un peu trivialement).
Les cités obscures
ah my bad quand je lis peeters je pense forcement aux cités obscures :con: Je savais pas qu'il yen avait deux
C'est qui est fou c'est que je suis quelqu'un de très "émotionnel", j'arrive rapidement à m'attacher à des perso et il m'arrive de verser quelques larmes devant certaines BD mais celles de Lemhan : rien, encéphalogramme plat...encore pire qu'un Christophe Bec. Je ne suis jamais inquiet, époustouflé, hilare...je reste émotionnellement neutre du début jusqu’à la fin.
Je ne me l'explique pas.
Bon courage, tu auras de l'universalité, mais aussi autre chose, quelque chose de sombre.
Je passe mon temps dans les salons du livre j'en ai même pris un peu trop je dois dire (je pars à Chinon demain, puis la Mayenne, Paris, Tours... bref j'arrête pas.) Je suis passé plusieurs fois à Bordeaux (quelques salons autour et dédicace à Mollat une fois).
Sinon, j'ai enfin lu "La terre des fils" de Gipi. Hé ben c'était vraiment bien !
Lu La colère du Marsupilami (spirou et fantasio)
L'histoire est globalement chouette même si je trouve nul de faire des clins d'oeil aussi appuyé. Le coup du fantasio qui dit "rahh yoann et velhmann sont encore en retard dans le travail", je ne vois pas qui ça peut faire (sou)rire à part les deux auteurs. Sinon l'histoire en elle-même n'est pas honteuse.
Quant au dessin, c'est une catastrophe. On est loin du dessin de Franquin ou de Janry. Ici, les proportions d'un avion varie d'une casse à l'autre. Il suffit juste de regarder le message publicitaire inscrit sur la carlingue pour voir que c'est pas d'une grande maitrîse. Devant, un Spirou de Tome/Janry ou de Franquin, je m'attarde sur les détails, sur les jeux de mots, double-sens et cie, ici niet. On survole les planches et se concentre sur l'histoire. Dommage que Munuera n'a pas fait plus d'album, son style graphique est plaisant.
psn/steam/gog: chameaufou/ Hearthstone: chameaufou#2336/ Switch: chameaufou 8061-6627-4614
Ah ben moi c'est l'inverse, ceci explique peut-être cela, je ne suis pas "émotionnel" du tout. Pas dans la vraie vie, et encore moins devant une œuvre de fiction..
Du coup j'ai une attirance naturelle pour les personnages de Lehmann qui savent rester tout en retenue...par contre je suis très sensible à ce qui n'est pas exprimé directement dans les cases. L'état l'esprit de la gamine de l'homme gribouillé par exemple ainsi que celui de sa mère, je me les représente beaucoup plus loin que ce qui est exprimé dans les cases.
Je me demandais, comment entretenez-vous vos BD ?
"Elminster this, Elminster that. Give ME two thousand years and a pointy hat and I'll kick his arse!"