Je peux me tromper mais j'ai l'impression qu'on en a pas beaucoup parlé alors qu'il le mérite.
Y'a plein de bons jeux qui passent sous le radar de l'ouragan Steam. C'est pas pareil de pas connaître un bon jeu et de le connaître mais de le considérer mauvais, sinon je passerais mon temps ici à parler de Freedom Planet.
Ben justement Soma il est plutôt connu (ya même un topic dédié) et pas considéré comme mauvais donc il ne rentre dans aucune des deux catégories. Et même à considérer qu'il ne soit pas assez connu ici c'est plutôt le topic des jeux malaimés (d'où le ensemble contre le hate train)
Hutchinson
J'ai fait un retour dessus après l'avoir fini en novembre de mémoire, et il m'a mis une bonne claque oui. J'avais déjà tenté le jeu suite à des retours d'autres canards qui en avaient parlé en grand bien ici (alors que moi les productions Frictional à la base c'est pas du tout mon bail).
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Il a reçu un très bon accueil critique globalement, et les ventes ne sont pas mauvaises sur la durée d'après Frictional. Après les critiques négatives lui ont soit reproché de ne "pas faire assez peur" ou comme d'hab d'être un "simulateur de marche".
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Après sur CPC on l'aime beaucoup.
Mais tellement !
Tutos Youtube Dwarf Fortress, Dungeon Crawl Stone Soup, Cataclysm DDA et Aurora 4X : Gobbostream (synopsis et vidéos à télécharger ici). Chaîne Twitch. Chan CPC mumble Dwarf Fortress dans la section Divers
J'ai arrêté après 2h quand j'en ai eu marre de me faire défoncer par les rats du début :x
Playlist VGM sur Spotify Mis à jour !!
Je conseille, pour ma part, Moon Hunters. Assez peu connu (il me semble qu'il n'a même pas de topic ici, et je n'en avais jamais entendu parler avant de le voir sur le topic des bons plans), mais excellent. Noté assez bas sur Steam (seulement 79% de reviews positives, 601 reviews) mais la plupart des reviews négatives sont dues aux problèmes en ligne. Donc si vous voulez faire du multi en ligne, ne le prenez pas, mais pour du solo (et surtout, du multi local) il est excellent.
Heu non. Les débuts de Baldur's Gate sont pas chiants comme ça. Tu commences par te balader dans une chouette petite ville-tuto et pan ! Il t'arrive un truc et l'aventure démarre aussitôt.
Je considère Icewind Dale comme un jeu injustement mésestimé qui se voit trop souvent dénié son statut de RPG pour être rabaissé au rang de simple h'n's. Certes, il est linéaire et axé sur l'exploration de vastes donjons peuplés d'individus hostiles mais d'une part sa linéarité lui confère une narration plus cohérente en rapport avec l'urgence de la situation ("quoi, je dois sauver Imoen / Ciri / Férelden ? Ça attendra que j'aie terminé les 200 quêtes facultatives du jeu") ; et d'autre part il accorde beaucoup plus d'importance aux dialogues qu'on ne le croit : ceux-ci peuvent être très longs avec parfois des réparties-pavés à la Torment et une grosse influence de la classe et des caractéristiques des personnages qui permettent de débloquer des répliques spécifiques (cet aspect n'est qu'embryonnaire dans le premier Icewind Dale mais il existe, et il est bien plus développé dans sa suite qui permet d'acquérir de nombreuses compétences de toutes sortes dont certaines consacrées au dialogue) qui peuvent aller jusqu'à éviter certains combats, résoudre des quêtes pacifiquement ou même extorquer des récompenses plus importantes. D'ailleurs dans Icewind Dale II, le QG des grands méchants à la fin du jeu n'est pas un énorme donjon bourré de monstres à massacrer jusqu'à l'écœurement mais quasiment une ville avec ses pnj et ses quêtes.
Un autre point qui déplaît sans doute aux fans de Baldur's Gate et compagnie et qui sans doute renforce l'aspect privilégié des combats, c'est l'absence de compagnons à recruter en cours de jeu, il faut créer toute son équipe soi-même dès le départ : et bien c'est finalement beaucoup plus roleplay et immersif de se mitonner sa petite escouade d'aventuriers à chaque nouvelle partie avec le background et la personnalité qu'on se plaît à imaginer et à leur insuffler – surtout avec ces portraits d'une beauté à tomber par terre - plutôt que de toujours recruter les mêmes caricatures ambulantes et complètement inintéressantes qu'on rencontre malheureusement sur notre chemin dans Baldur's Gate (jamais compris cette adulation autour de ce gros benêt de Minsc).
Et puis Icewind Dale propose une ambiance et une direction artistique époustouflantes qui magnifient l'intensité de son récit, sur ce point il pulvérise complètement Baldur's Gate 1 et 2 (il faut dire aussi que la Côte des Epées n'est pas une région particulièrement dépaysante).
Icewind Dale 1&2, j'ai toujours hésité, à l'époque pour son statut de Baldur's Gate en moins bien, plus bourrin, mais tu m'as convaincu, Sassa (tu permets que je t'appelle Sassa ?) d'essayer. Je vais guetter une prochaine promo sur Gog.
J'ai essayé les ID, mais la linéarité et l'enchainement de bastons m'ont soûlés, y'a clairement trop de bagarre répétitive et de trash mobs. Je ne sais pas où sont les dialogues, mais pas vraiment dans le "début" des jeux (genre 10 premières heures...)
Il paraît que le 2 est plus réussi, et le début est effectivement moins pénible, mais pas moyen j'ai décroché assez vite là aussi.
-.-.-– nAKAZZ, depuis 2024
Pourtant, comparé à un Throne of Bhaal lui aussi axé sur le combat, Icewind Dale n'est pas si bourrin que ça (sauf l'extension Heart of Winter, excessivement bourrine vers la fin). Les dialogues sont rares dans IWD parce qu'il y a peu de pnj et peu de quêtes mais les rares quêtes disponibles font entrer en jeu des skill check qui permettent de débloquer des réponses particulières, ça octroie généralement de l'expérience ou des récompenses supplémentaires, voire renforce tout simplement le roleplay en permettant d'adopter une posture morale particulière au détour d'une petite conversation (par exemple, la réaction d'un paladin face à la nécromancie ne sera pas la même que celle d'un pratiquant de cette obscure discipline ; ça ne change pas grand chose concrètement mais c'est toujours bienvenu pour l'immersion et l'identification à son personnage ). Avec les bons scores en charisme / sagesse / intelligence, on peut même tenter de convaincre le boss de fin qu'il se plante depuis le début (je ne crois pas qu'il soit possible d'éviter le combat contrairement à Fallout / Torment / Arcanum mais c'est toujours sympa de faire face à un ennemi avec un minimum de consistance avec ses motivations et ses faiblesses, contrairement à, au hasard, DAO et son dragon complètement débile et insipide).
Et puis je trouve que Icewind Dale a le mérite d'éviter l'écueil trop commun dans les RPG's qui consiste à faire succéder une seconde moitié ultra-bourrine après un début de jeu plus orienté exploration et dialogues (sauf encore une fois Heart of Winter, qui ensevelit littéralement le joueur sous une masse compacte de mobs vers la fin alors que le début nous pose dans une ambiance plutôt contemplative dans un charmant hameau perdu en pleine forêt); le ratio dialogues / combats demeure plutôt équilibré tout au long du jeu. C'est ce déséquilibre trop flagrant qui m'a notamment fait lâcher Vampire Bloodlines avant d'en voir le bout.
IWD II est effectivement supérieur en tous points à son aîné, sauf peut-être au niveau de la direction artistique, que j'estime un cran en-dessous de celle du premier (ces décors à s'en décrocher la mâchoire, bon sang...). Il propose un peu plus de pnj interactifs, de quêtes et de dialogues avec une influence prépondérante des caractéristiques, des compétences, de la classe et de l'alignement du personnage (celle du meneur du groupe en fait). En recommençant plusieurs parties avec des personnages très différents, on peut s'apercevoir que certaines quêtes peuvent être résolues de plusieurs manières (par exemple, une petite quête sympa au début du jeu nous amène à accorder le repos à un fantôme éploré, j'ai été agréablement surpris de constater que mon prêtre de Baine d'alignement mauvais pouvait le contraindre à débarrasser les lieux séance tenante façon Exorciste). Sur ce point, sa richesse préfigure celle encore plus vaste de Neverwinter Nights 2 (le procès d'Ember, un véritable délice ce passage lorsqu'on a un personnage axé sur les compétences sociales et intellectuelles, j'aimerais voir plus souvent des passages comme celui-ci dans les RPG's). Toutefois la progression du scénario reste très linéaire, mais finalement pas plus que dans un Baldur's Gate qui demeure très limité dans les choix qu'il propose (allez dans BGII, on peut choisir de s'allier avec la faction A ou la faction B pour parvenir exactement au même résultat, super).
Et puis personnellement, j'ai toujours préféré la sobriété exemplaire dont se pare Icewind Dale à l'exubérance de Baldurs' Gate (mon Dieu, ces bruitages ridicules...), mais c'est une question de goût.
Dernière modification par Sassanos ; 12/03/2017 à 04h18.