Oui mais ça ne sort que récemment chez nous car le journaliste à l'initiative de l'affaire est sous le coup d'une accusation pour terrorisme.
Ce sont nos médias qui retardent.
Et les révélations ne font que commencer, donc gardes tes sarcasmes pour plus opportun.
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Effectivement.
Il me semble qu'on en a parlé ici. Par contre c'est vrai que ça a été peu médiatisé en France.
Je te recommande Jacques Sapir. Il a passé sa vie a décortiquer le truc et il ne m'a jamais paru être dans une ligne idéologique particulière dans ses écrits.
Pour être honnête l'économie de l'URSS c'est indéfinissable en terme communiste, capitaliste, socialiste, que sais-je encore. "Chaos vaguement controlé à distance" ca semble le plus adéquat.
Voyons ce que dit wikipedia :
Bref idéologiquement il est marron.C'est un expert des problèmes de l'économie russe et des questions stratégiques, mais aussi un théoricien de l'économie qui s'est fait un nom sur des positions hétérodoxes très marquées sur plusieurs sujets et un engagement politique à la gauche de la gauche. Ses thèses sont également étudiées par la mouvance souverainiste2, famille politique dont il s'est, avec le temps, rapproché
[...]
En juin 2012, il se rapproche de Nicolas Dupont-Aignan3 aux côtés de Philippe Murer et Jacques Nikonoff.
Le personnage vire avec le temps beaucoup trop du mauvais coté de la barrière, je te l'accorde très aisément
ca tombe bien ses travaux sur l'URSS sont fait entre 1980 et 1989. Période à laquelle il est dans la ligne de chercheurs comme Hough et Cohen qu'on ne peut pas franchement targuer de stalinistes.
Sinon t'as aussi Werth, plus fin dans l'approche historique mais il manque la dimension économique.
Mais bon, parce qu'un type glisse petit à petit dans sa vie, il a été depuis le berceau du mauvais coté de la barrière.
Prend Polaniy par exemple. Son voyage aux Etats-Unis l'a fait changer. Et ses bouquins d'après son voyage sont fichtrement plus équilibrés que ceux d'avant. D'ailleurs ca se sent dans la Grande Transformation. Il y a une cassure dans le bouquin. La fin est plus nuancée et moins idéologisée.
Ca doit rester qu'un sale socialo-caca parce qu'à 18 ans il croyait au socialisme pur et dur.
Sapir c'est pareil mais à l'envers. C'est à partir du moment où il va voyager en Russie que tu vas voir un glissement dans ce qu'il écrit.
On n'a pas aidé la révolution tunisienne et on se l'ai fait fortement reprocher.
On a ensuite aidé pour celle en Lybie et tout le monde a fait des louanges de notre intervention, quitte à retourner sa veste quelques temps plus tard.
On était juste dans le move, il était dans le ton d'aider les populations à se libérer de leur dictateur local, et c'est à ce titre que l'on a cru qu'il fallait intervenir également en Syrie.
Après, sur le principe, on peut bien laisser des partis religieux au pouvoir. C'est bien ce qui se passe au Soudan, en Iran (même si ça a grincé au début), aux Maldives et j'en passe.
Maintenant, quand les religieux en question commencent à tuer tous ceux qui ne sont pas aussi fanatiques qu'eux, en détruisant au passage tout ce qui fait l'histoire du pays d'implantation, en lançant à tout va des menaces contre les occidentaux tout en recrutant chez eux, je ne crois pas qu'il serait sage de rester à ne rien faire 'juste pour voir ce que ça va donner'.
Je pense qu'il faut le faire au moins une fois pour pouvoir bien se foutre de leur gueule.
Le ridicule étant le pire ennemi de la religion. Si tu veux tuer les jihadistes, alors il faut les rendre tellement ridicules que même le dernier des teubés ne voudra pas y etre associé.
Ils ont jusqu'a présent l'excuse de ne jamais avoir gouverné, ou que ce qu'ils gouvernent est un mauvais exemple parce que ce n'est pas le vraicommunismeislam, etc etc. Eh ben bas y mon pote, montres nous on te regarde.
Oui, mais ça on s'en fout justement et on laisse ainsi, c'est tout le sens de mon propos
Donc l'argument comme quoi on intervient toujours est bel et bien faux.
[Edit Peysh] : le risque est quand même bien trop grand vu les teubés en place. Tu ne peux pas laisser un pays se créer à coups de massacres et qui menace de transformer son pays en gigantesque camp d'entrainement pour partir à l'assaut du monde, Europe comprise (et ils ne s'en cachent pas).
C'est comme un cancer, il faut le traiter dès qu'il est repéré, pas attendre pour voir si l'organisme pourra le contrer tout seul (ça marche assez mal en général).
Arf, la démocratie étant la dictature de la majorité, si. Faut vraiment que les gens arrêtent de dire démocratie pour dire "droit de l'homme version Fr et suivante". Quand à la dimension clanique rien à voir avec la religion et celle ci baisse en même temps que l'endogamie, le recul de l'age du mariage et le nombre d'enfat par femme.
Ou sinon on laisse faire comme en Iran, qui est aujourd'hui un des pays les plus développé de la région, et que malgré les apparences la pratique religieuse a d'autant plus reculé après la révolution islamique, qui n'a jamais été qu'un cache sexe nationaliste contre l'ingérence des grandes puissances.
Oui c'est la définition communément admise pour rigoler dans une société de culture et de race plus ou moins homogène, c'est à dire tant que tu peux changer de bord politique.
Or si tu ne peux pas changer de minorité, et que c'est ce qui définit ton parti politique, alors tu ne peux pas avoir de démocratie sans avoir à changer de couleur de peau, de famille, ou de religion.
Ca s'appelle alors une dictature tout ce qu'il y a de plus classique, et ça ne change pas grand chose avec ce qui existe déjà, à part que ce seraient les sunnites au pouvoir en syrie par exemple, et que tous les autres se feraient niquer.
Ils n'auraient pas le droit à un poste dans l'armée, ni dans les hautes fonctions administratives, leur religion serait interdite, toutes les embauches se faisant sur le mode religio-tribal, le tout de manière parfaitement "démocratique".
Tu dis le clan disparaît, et ce n'est pas la même chose que la religion. Je ne sais pas, en tout cas ce n'est pas ce que je lis sur le moyen orient, ou au contraire, j'ai l'impression de comprendre beaucoup mieux ce qui s'y passe à partir du moment ou on pige que tout est affaire de clan/tribu. (et depuis même le schisme sunnites-chiites, cf liens flefounet plus haut). C'est ce qui définit la manière dont les moyen orientaux se voient eux même, et c'est intimement lié à la religion.
L'Iran n'est pas sunnite, l'Iran n'est pas arabe. L'Iran est en grande partie homogène. Compares plutôt à l'Egypte même si c'est moins flatteur.
La Tunisie est un peu à part. Peut etre bien grâce à un dictateur justement.
Dernière modification par Peysh ; 01/12/2015 à 19h37.
Et bien c'est faux, la démocratie c'est le pouvoir du peuple donc de la majorité, la garantie des droits des minorités c'est les droits de l'homme.
Pas pour rien que les partis d'extrême droite chient en permanance sur les "droitsdelhommistes" et se revendiquent démocrates.
Le fait que les gensmanquent d'éducation et ne comprennent pas le sens des mots est un autres problème.
C'est un processus en cours oui, mais les processus ont celà de particulier qu'ils ne passent pas de l'étape 1 à 2 instantanement.
Non, mais c'est un bon exemple de pouvoir islamiste autoproclamé et d'obsession occidentale comme pays malfaisant.