La déontologie, c'est un grand mot que dégainent fréquemment ceux qui s'assoient dessus. Autant profiter de l'occasion pour remettre deux ou trois évidences en place, texte de référence à l'appui (Charte d'éthique professionnelle des journalistes, 2011)
Il peut y avoir de légères divergences d'interprétation au moment de placer le curseur, mais un voyage de luxe offert à grand frais par l'éditeur pour faciliter la couverture de son produit, interviews exclusives à la clé, c'est au minimum borderline. Tout laisse à penser que l'esprit critique s'en trouvera autrement disposé, sans parler du fait que l'éditeur s'assure au minimum d'une couverture par des influenceurs très suivis ("ouais, Sony nous a invités à New York, mais le jeu est nul alors on ne va pas faire de vidéo dessus"... )C’est dans ces conditions qu’un journaliste digne de ce nom :
• Tient l’esprit critique, la véracité, l’exactitude, l’intégrité, l’équité, l’impartialité, pour les piliers de l’action journalistique ; [...]
[...]
• Proscrit tout moyen déloyal et vénal pour obtenir une information [...] ;
• Ne touche pas d’argent dans un service public, une institution ou une entreprise privée où sa qualité de journaliste, ses influences, ses relations seraient susceptibles d’être exploitées ;
• N’use pas de la liberté de la presse dans une intention intéressée ;
• Refuse et combat, comme contraire à son éthique professionnelle, toute confusion entre journalisme et communication