Cher Journal,
Cet été sur la plage de Moulavas-les-Ploucs, j'ai rencontré un mec super. Un gars incroyablement sexy et franchement balèze... Serré dans son petit maillot aux couleurs du drapeau américain, il exhibait sans complexes ses 132 pages et ses tatouages. Sur le coup, ce qui m'a complètement séduite, c'était sa superbe couverture Dishonored, exclusive et créée par Victor Antonov lui-même, le designer de Half-Life 2 et de la Cité 17. Je n’avais jamais vu un truc aussi élégant dans un mag’ de jeu vidéo ! Et puis, quand il est venu me parler, je me suis rendu compte que ce n'était pas seulement un Apollon.
Il avait aussi une personnalité incroyable ! D'abord, il m'a offert une plongée vertigineuse dans l'univers du jeu d'infiltration-action d'Arkane... Le genre de truc qu'on ne m'avait jamais fait. Et ce n’était pas pour frimer, il voulait que je m'immerge directement dans ce monde pour que je sache exactement à quoi m'attendre au moment de la sortie. Juste me donner envie en me montrant en détail ce qui n’avait été jusqu’à présent qu’esquissé.
Et puis, il m'a raconté des histoires qui font peur. En particulier ses vacances en camping au milieu des zombies de DayZ, le mod d’Arma2. Et comme c’est un vrai survivant, il en a profité pour me filer une tonne d’astuces grâce à son cahier spécial… A commencer par « comment installer le mod et ne pas crever comme une idiote ».
Et puis il m’a fait rire, rire, rire comme une petite folle. D’abord en ressuscitant la magie des Pif Gadget et des Placid et Muzo de mon enfance grâce à un mini-magazine à plier de 32 pages. Quel plaisir de retrouver Boulon & Barbié partis en vacances, de vivre avec eux des folles aventures à base de saucisses, de bidets et de Dieu. Mais ce n’était rien à côté de CanardIBMPC & compatibles, un magazine de huit pages qui m’a replongé dans les journaux de jeux vidéo des années 80. Un truc tellement idiot que je ne suis même plus capable de le résumer. Evidemment, il y avait tout un tas d’autres machins débiles, comme six pages de jeux de l’été pour les vrais joueurs PC et le résultat du grand concours de jeux pourris et offensants, l’« Horrible Bundle », plein de jeux gratuits à télécharger…
A ce moment-là, je me suis dit que ce n’était peut-être qu’un comique de plus. Mais comme j’avais tort ! Il était plein à craquer de dossiers et de reportages. Il avait couvert les European Indie Game Days de Marseille, il pouvait m’expliquer en quoi Diablo 3 risquait de poser problème à la Loi française, il avait beaucoup réfléchi sur la crise du modèle japonais en matière de jeux vidéo. Il pouvait même m’apprendre à programmer mon propre jeu dans un cahier de vacances et me rappeler le bon vieux temps de Loriciel. C’était aussi un intellectuel.
Et il y avait tous ces tests et ces A Venir… Un premier compte rendu exclusif de quatre pages sur la bêta de World of Warplanes, le cousin de World of Tanks, un test ultra détaillé d’Endless Space le 4x français, un premier point sur le fantastique Hotline : Miami – un simulateur de psychopathe sauce 80’s vu du dessus à la Take no Prisonner –, une déclaration d’amour à SpecOps : The line, un jeu franchement intelligent qui prend la peine de faire progresser la narration par le gameplay… Et puis du Krater, du Steam Movie Maker, du Ghost Recon Future Soldier, du Walking Dead, du Hoodwink, du Pro Cycling Manager, du Natural Selection 2. Sans oublier sept pages sur The Secret World, le seul MMO auquel vous avez le droit de jouer si vous êtes quelqu’un d’élégant, d’intelligent et de raffiné.
On allait se quitter, il était tard et je n’étais pas une fille facile. Et puis il m’a montré ses tours du périph, ses tests matos et son Actu tellement Hard. J’ai cédé. Je ne suis plus la même. Désormais je lui appartiens et je suis son abonnée pour toujours.
Bon évidemment, il faut que je supporte son petit cousin débile, Console Mag, qui ne fait que parler de consoles, de mobiles et de tablettes. Mais dans la mesure où il couvre en détail Alt minds ,le nouveau jeu d’Eric Viennot – le créateur d’In Memoriam –, je crois que je m’y ferai. Et puis, il m’a montré le nouveau Worms qui a l’air absolument génial, alors je lui laisse le bénéfice du doute…
P.S.: Pour ceux qui sont loin d'un kiosque, et abonnés Orange, le numéro d'été sera dispo demain en numérique dans Read & Go.
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