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  1. #1

    Daggerfall (merci Bethesda de l'avoir mis gratuitement à la disposition des pauvres pêcheurs que nous sommes) étant un jeu profondément immersif, faisant la part belle à l'imagination et à l'auto-narration, les AAR (After Action Report, sortes de carnets de bord illustrés pour gamers maniaques), ont tendance à se multiplier de façon incontrôlée sur le topic consacré à TES2, au point que les joueurs à la recherche d'un simple coup de main ou d'un conseil pour lutter contre une Liche un peu velue ou un bug un peu pervers risquent à terme de se retrouver perdu. En clair, c'est le bordel.

    Alors hop, inaugurons le topic réservé aux AAR Daggerfall. En gros, il s'agit ici de raconter son aventure dans la Baie d'Illiac, en l'illustrant de moult captures d'écran, et en se la racontant plus ou moins roleplay. Si vous voulez aussi vous lancer dans une AAR, allez-y, n'hésitez pas, faites le ici!

    Pluton (sur le topic "Daggerfall" principal) - dernière màj 09/07/09
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    Meurtres, magouilles et Alt+F11 : la queste rocambolesque de Coen le Nordique (ELOdry) - dernière màj 27/08/09
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    Les aventures du malchanceux (Froyok) - dernière màj 16/07/09
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    La dernière mission (Halbarad) - dernière màj 16/07/09
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    Dernière modification par ELOdry ; 15/11/2011 à 16h42.

  2. #2
    EDIT : Ce premier chapitre est particulier. Déjà, j'y fais l'impasse sur ma sortie du Privateer's Hold. Peut-être que je la raconterai plus tard, peut-être pas : après tout, tout le monde ou presque connait déjà ce donjon par cœur! Ensuite, il adopte un style narratif un peu spécial, qu'on pourrait qualifier de "tout pourri". En fait au moment où j'ai écris ce chapitre, je ne pensais pas encore lui donner une suite...


    La guilde des guerriers de Chesterwark, par laquelle le malheur arriva. La lumière était allumée (invisible sur cette façade orientée plein nord, mais ce genre de choses se sentent), je suis rentré.


    Mon tout nouveau boss, Gondane Gaerfield. C'est par lui que le malheur arriva. Il a l'air cool comme ça, mais en fait, à peine signé l'acte d'admission au sein de la guilde, il m'a envoyé sans scrupule enquêter sur une sordide affaire de loup-garou, planqué dans les caves poétiquement baptisées Saheusah.


    La forêt, à l'est du royaume de Daggerfall, qui abrite les caves Saheusah. C'est là-bas que mon malheur arriva.


    Les caves Saheusah, c'est un couloir qui tourne en rond, une porte qui donne sur une grille, et c'est tout. Heureusement, j'ai vu l'intégrale d'Indiana Jones il n'y a pas longtemps, et je sais qu'une grille s'ouvre généralement en tirant sur une torche pas loin. Derrière la grille, des tonnes de couloirs. Mon malheur s'y tapit.


    L'ambiance est plutôt sympa ici, mais n'y est pourtant pour rien dans mon malheur.


    Ouh la jolie cave inondée. Je me demande bien ce qui m'y attend. Ouh, le joli poisson!


    Ouh le joli squelette amphibie!

    Ouh le joli slaughterfish (malheur; allégorie).
    Dernière modification par ELOdry ; 01/08/2009 à 16h35.

  3. #3
    Ce slaughterfish et ce squelette amphibie étaient bien décidés à m'empêcher de passer cette grotte inondée. D'autant que, c'est bête à dire, mais je n'avais eu que peu d'occasion de me baigner dans ma vie, les plages de Skyrim étant davantage réputée pour leur faculté à se transformer en patinoire 360 jours dans l'année que pour leur qualité de spot de surf ou de baignade pépère. Aussi la perspective de traverser la caverne en nageant, un tas d'os et une gueule plein de dents aux trousses, ne me réjouissait qu'assez peu.

    Je décidai donc de faire demi-tour et d'aller explorer d'autres passages auparavant entraperçus. Au bout d'une bonne demi-heure d'errance, je dû faire face à l'atroce vérité : le loup-garou que je cherchais était visiblement meilleur nageur que moi, et se trouvait selon toute vraisemblance de l'autre côté de la grotte. Finalement, et au prix de mille sauvegardes efforts, je réussis à vaincre squelette et slaughterfish. Après avoir repris mon souffle, je replongeai et me mis, au prix d'une brasse assurée bien que modérément efficace, à traverser la terrible caverne.

    Les poumons en feu, j'arrivai de l'autre côté, à la surface. Je continuai à m'enfoncer dans cette partie émergée de la grotte, et quelques mètres plus loin, je le vis, accompagné d'un rat et d'un tigre à dents de sabre. Je sais pas trop à quoi ces trois-là étaient occupés, mais visiblement, ce n'était pas à un Cluedo.


    Las : les loups-garous sont insensibles au vulgaire fer. Faute d'arme en argent, je dû affronter le lycanthrope à mains (et pieds) nues. Heureusement, j'avais pris option capoeira au collège.


    Le monstre gisait désormais dans ses propres tripes, sa panse obscène déchirée par mes coups de poing vengeurs (note pour moi-même : penser à me couper les ongles). Triomphant, je gambadai quelques instants dans la grotte, sans trop réfléchir à la conduite à tenir pour retrouver la sortie. J'esquivai en passant une chauve-souris, qui faillit m'achever après ce combat titanesque. Quinze secondes plus tard (montre en main), je tombai par hasard devant l'entrée des Caves. Visiblement, il y avait un raccourci qui m'avait échappé dans un premier temps.


    Dehors m'attendait un coursier qui me remis une lettre épistolaire de mon amie Lady Magnessen, agent des Blades, donc de l'Empereur, donc, mécaniquement, une collègue à moi. Pas le temps de verser le moindre pourboire : aussitôt le courrier remis, le coursier avait disparu. Avant de répondre à l'appel de la Lady, je retournai à la guilde des guerriers à l'autre bout du royaume, touchait une récompense qui remboursait à peine mes frais réels, dragouillait (sans succès) la charmante entraîneuse (au sens qu'elle propose du "training", entendons-nous bien) redguard, passait sur la place du commerce revendre mon butin et m'acheter une charrette et un brave bourrin (que je baptisai Charral) pour un prix dérisoire, puis me mit en route pour Deerwark, qui, par une étrange coïncidence, se trouvait à à peine un jour de marche des Caves Saheusah où j'étais un peu plus tôt. Soit à plus d'une semaine de cheval de Chesterwark où je me trouvais actuellement. Comme les choses sont bien faites.


    J'arrivai à Deerwark en pleine nuit. Une petite bourgade qui comptait pas moins de huit tavernes tout de même. Quand je pense aux pourtant charmantes cités de Cyrodiil, qui peinent à abriter ne serait-ce que huit maisons... Je mis donc un certain temps à débusquer l'auberge du Géant d'Or, qui fut, comme de bien entendu, la dernière porte à laquelle j'étais allé toquer. Lady Magnessen m'y attendait. Ses conseils pour ma mission? Commencer par enquêter du côté des villes de Daggerfall, de Wayrest (à l'autre bout de la Province), et de Sentinel, en Hammerfell. Selon elle, enquêter et tenter de démêler l'écheveau d'intrigues entre les trois familles royales devrait m'en apprendre un peu plus sur la mort du Roi Lysandus. Elle me confirma également que la lettre de l'Empereur avait dû se perdre du côté de Daggerfall, même si elle ignorait tout de l'identité du messager responsable de cette perte. Super, merci 007. Anyway, je décidai de commencer mon enquête à...


    ... Daggerfall! Ah, Daggerfall la Magnifique, Daggerfall l'Eternelle, Daggerfall Capitale de tous les Bretons, et accessoirement, Daggerfall l'Insomniaque depuis que le fantôme de Lysandus s'était mis en tête (qu'il n'a plus) d'en hanter les rues à la nuit tombée.


    Je demandai mon chemin vers le château à un sympathique passant du nom de Andastyr Yeomston que, par une troublante coïncidence, je n'allais plus jamais être emmené à rencontrer lors de mes pérégrinations. Après m'avoir vaguement indiqué le nord à trois ou quatre reprises, mes talents de diplomate et une certaine propension à poser encore et toujours une question jusqu'à ce que j'obtienne une réponse le décidèrent à inscrire la position du château directement sur ma carte. Effectivement, c'est au nord.


    Alors te voilà, Castle Daggerfall! A nous deux, famille royale! Fini de comploter! Coen (ah oui, c'est mon nom) vient tirer toutes vos petits affaires de bretons au clair!


    Une fois montré patte blanche, j'entrai dans le chateau. Le Roi ne m'apprit rien de très intéressant, la Reine refusa carrément de me parler, et un membre de la cour éclata de rire à mon approche. "Ahah, moi? Vous aidez? Et puis quoi encore"? Visiblement, ils ont cru en voyant débarquer Coen le Nordique, Coen le Guerrier, Coen le "Très-mal-habillé-mais-vous-savez-combien-ça-coûte-une-armure-daedrique-complète?" qu'il s'agissait d'une quelconque attraction pour sang-bleu en mal de sensation forte. Heureusement, je rencontrai Lord Bridwell et son regard d'azur, qui, lui, me prenait seulement pour un larbin, ce qui témoignait déjà d'une nette progression, voire d'une certaine ascension sociale. Ma mission : apporter une baguette à une dame répondant au nom de Mynisera. Une mission à ma hauteur sans nul doute. Mais, qu'est ce que j'étais venu foutre là, déjà?

  4. #4
    "La Citadelle qui rend fou".
    Chapitre 1 : les préparatifs.


    Avant d'entamer les hostilités, je me rappelai ce vieux conseil venu de nulle part, sinon d'une vie antérieure. "Le sort de téléportation tu achèteras, sinon dans les donjons la folie te guettera". Ni une ni deux (ni davantage), je fais un petit détour à la Mage Guild de Daggerfall tout en abandonnant simultanément l'emploi du passé simple. Ces snobinards de Mages refusent de m'incorporer dans leur guilde sous le prétexte fallacieux que je suis une grosse buse incapable de se faire cuire un oeuf avec un pauvre sort de feu, mais acceptent en rechignant de me vendre quelques sorts. Je choisis celui de Téléportation, qui me coûte la bagatelle de 600 septim (ou peut-être 340, comme semble en témoigner cette capture d'écran, ma mémoire me joue des tours)... Avant de me rendre compte que j'ai été mystifié. Le sort nécessite un potentiel de magicka bien plus grand que je n'en possèderai jamais! Du coup, impossible de le jeter, à moins de m'entraîner sérieusement en magie du Mysticisme (justement). Bon, tant pis, on verra ça plus, tard.


    Mon sort en poche, je me rends à Oxway, dans le palais de Mynisera. La dame habite un manoir relativement discret.


    Je voudrais pas passer pour un rabat-joie, mais la cheminée sur le parquet, c'est pas tip top.


    Visiblement en froid avec Lord Bridwell, Lady Mynisera accepte pourtant ma bien innocente baguette qui semble lui réchauffer le coeur.


    En sortant du manoir, je me rappelle que Michel Fitzjacques est mort il y a maintenant deux semaines. La populace et la garde semble également s'en souvenir, et entament une petit "marche de la lune".


    Dites donc mon brave, c'est quoi cette porte montée n'importe comment? De l'oeuvre de quel sagouin s'agit-il? Vous aviez pas les moyens de vous payer une porte avec des gonds sur la droite au Castle Daggerfall?


    Me voilà de retour face à Lord Bridwell. Décidément très préoccupé par le sort de Mynisera, Bridwell aimerait m'envoyer sur les traces d'un obscur personnage qui la hante. Fichtre. Livrez des baguettes c'est une chose, mais assassinez quelqu'un, c'en est une autre. J'accepte néanmoins.


    En route pour Yeomcroft, et la CITADELLE QUI REND FOU !!!
    (pourquoi je crie comme ça, moi?)

  5. #5
    "La Citadelle qui rend fou - chapitre 2 : où j'ai perdu ma route et mes esprits"


    Me voici donc à la Citadelle de Yeomcroft. Visiblement, l'heure de gloire de celle-ci est bien loin désormais. J'y pénètre, et pour ne pas me perdre, j'entreprends de respecter la fameuse technique du "mur de droite" : je prends toujours la première à droite. Une technique qui à fait ses preuves quand il s'agit de retrouver la sortie, couplée alors à la fameuse technique dite "du mur de gauche".


    A l'intérieur m'attendent les traditionnels rats, chauve-souris et araignées qui font désormais mon quotidien. Mais pour la première fois depuis les quelques rôdeurs du Privaterre's Hold (disponible dans toutes les bonnes librairies), de nombreux humains me barrent la route. Et même quelques orcs. Probablement les sbires du sinistre Baalodanx que je suis venu occire.


    Les couloirs se suivent et se ressemblent parfois, tandis que les cadavres des guerriers qui tentent de s'interposer comment à s'amonceler. Je ne lâche pas mon mur de droite, et je commence maintenant à avoir fait le tour d'une bonne partie de la Citadelle. Sans toujours aucune trace du monstre qui menace Minysera. Quand soudain, je tombe sur le corps inerte d'une chauve-souris géante. Et à en croire la sauvagerie avec laquelle la pauvre bête a été massacrée, il semblerait bien qu'il s'agisse là de mon oeuvre. Serais-je en train de tourner en rond?


    Enfer et putréfaction! L'entrée de la Citadelle! Retour au point de départ! Je marche donc en vain depuis tout ce temps? Immédiatement (enfin, après avoir vider dans ma charrette les dizaines et dizaines de kilo d'armes et armures ramassées jusqu'ici), je décide de mettre de côté la technique du mur de droite qui vient de me faire tourner en rond pendant une heure, pour lui préférer celle certes plus ésotérique du "n'importe quel mur jusqu'à ce que je trouve ce que je suis venu chercher".


    Ma santé mentale commence peu à peu à vouloir se faire discrètement la malle, quand elle s'aperçoit que la raison a fini depuis longtemps cessé de hanter les couloirs de la Citadelle de Yeomcroft pour aller boire des coups au bistro avec ses copines la logique et la sagesse, et qu'apparemment, c'est happy hour. Mais quel est le bougre d'âne qui s'amuse à mettre des trésors en cage, ici?


    Quelques heures plus tard, je m'aperçois que depuis que j'ai passé la trappe trouvée dans les ruines de la Citadelle, mon errance m'a emmené à monter beaucoup d'escaliers. Et qu'à l'heure qu'il est, je dois probablement être rendu à approximativement 20 mètres au dessus du sol. Outre le fait que, vu de l'extérieur, aucun point de la Citadelle ne semblait s'élever à plus de 3 mètres de hauteur, le décor ressemble toujours aussi furieusement à celui d'une cave humide. La claustrophobie me guette. Mais pourtant, quelque chose me dit qu'au-delà de cette ultime volée de marche m'attend probablement le terrible Baalodanx, l'objet de ma quête, cet homme, ou ce monstre, que je vais devoir assassiner de sang froid, tout cela pour le plaisir de Lord Bridwell et de son hypothétique concubine Mynisera qui semblent disposer de moi comme on disposerait d'un vulgaire esclave, dans l'espoir un peu vain de m'attirer les faveurs de la cour de Daggerfall et de pouvoir, un jour, peut-être, commencer à comprendre un peu de la terrible conspiration qui semble menacer la Baie d'Illiac, conspiration dont je n'ai cure mais qui semble inquiéter au plus haut point mon vieil ami l'Empereur. Mais qu'ai-je fait? Qu'est devenu le jeune enfant innocent de Solitude, qui aimait à patiner gaiement sur l'océan glacé, qui faisait la fierté de sa mère, la joie de ses amis, et dont l'avenir tout tracé semblait le guider doucement mais inexorablement vers une carrière sans joie auprès du Bureau Impérial des Taxes, où son amour sans borne des chiffres et des formulaires en triple exemplaires aurait pu trouver à s'exprimer sans limite? Au lieu de quoi je me retrouvais à traquer un monstre qui ne m'avait rien fait, dans une cave apparemment située au 7ème étage d'une Citadelle qui n'en compte qu'un. Bon, reprenons-nous que diable, et montons ces dernières marches.


    Sacrebleu. Un cul de sac. Encore.


    De rage, de désespoir, je descends en courant les escaliers qui m'ont mené jusqu'à la folie, et j'entreprends de courir au hasard tout en me cognant vigoureusement la tête contre les murs, dans une tentative désespérée de reprendre mes esprits. Cela semblait vaguement contre-productif, jusqu'à ce qu'un déclic se fasse entendre. La pression de mon crâne dur (quoique de moins en moins) sur un mur avait déclenché un mécanisme invisible. Sous mes regard ébahi et accessoirement rougi par le sang qui s'écoulait d'une plaie sur mon cuir chevelu, une porte s'ouvrit.

  6. #6
    "La Citadelle qui rend fou - chapitre 3 : suite, fin, et re-suite"


    Mes espoirs n'ont pas fait long feu. Derrière la porte, il n'y a rien. Ou presque. A part ce j'estime être une sorte de chapelle secrète, dédiée à je ne sais quel rite impie. Il ne me reste plus qu'à faire demi-tour. A moins que?


    Oui, là! Sur cette poutre! Une sorte de petite boîte, totalement hors de portée! Malheureusement, je ne saurai jamais ce qu'elle contient (d'autant que ces caisses sont juste des éléments du décor et ne peuvent être ouvertes). En tout cas, j'ai désormais une idée quant à l'identité de la divinité folle dont ce temple fait le culte : probablement s'agit-il du démon qui égare les clés, ou du lutin cacheur de chaussette. Je me remet donc en route, continuant longtemps à errer, à peine ragaillardi par la découverte d'un bouquin nommé "A propos d'Oblivion", qui me sera sans doute utile un jour. Et quand je dis que j'ai erré longtemps, c'est vraiment longtemps. Tant et si bien que je perds presque espoir. En tentant de déchiffrer ma carte (pas exactement un modèle de clarté), je repère tout de même quelques passages que j'ai laissé de côté. Et, à force d'arpenter les couloirs labyrinthesque de cette Citadelle, reflet à peine voilé de l'impasse où me mène cette quête illusoire et des méandres de plus en plus profonds de mon esprit désormais malade, je pousse ce que je pense tout d'abord être la porte de trop...


    Noooon! Tout mais pas ça! Je suis de retour au Privateer's Hold (disponible dans toutes les bonnes blabla)! Ai-je donc définitivement perdu la raison? Qu'est ce que ce donjon, celui où j'avais échoué après la tempête qui avait fait sombrer mon bateau et failli me coûter la vie, qu'est ce que ce donjon donc, faisait là, sous terre, à l'autre bout du royaume?


    Rendu fiévreux par cette situation démente, je trébuche en voulant descendre l'escalier vers ce grand hall, et chute vers un plancher des vaches dangereusement peu amical. Et c'est à ce moment que, je le sais, ma raison quitta définitivement le bistro de ma pensée, sans payer la note. Je sombrai dans le void, le vide, le rien. Impossible. J'étais coincé à l'intérieur d'un mur! Heureusement, une pression sur les touches Alt+F11 permet de se sortir de bien des contrariétés, et même d'un mur, même d'un bon gros mur comme celui-là, fruit du labeur d'un honnête maçon qui connaissait son métier. A nouveau sur pied, bien que secoué par cette NBE (near bug experience), je continue ma progression au sein de cet ersatz de Privateer's Hold, que j'entreprends de visiter entièrement.


    Pas de doute, il s'agit bien de la réplique quasi-exacte du Privateer's Hold. Et c'est d'ailleurs, ironie suprême, dans une grotte bien connue, près du frère jumeau du feu de camp que j'ai moi-même allumé il y a quelques semaines, que je trouve Baalodanx. Il s'agit apparemment une sorte de mage, accompagné d'un squelette. Pendant qu'il est occupé aux menaces d'usage, je l'occis rapidement de deux coups d'épée, mettant fin à ses pénibles élucubrations. Et d'ailleurs, bonhomme, on dit "antre", pas "hantre". En quittant ce donjon (encore une fois la sortie s'avéra beaucoup plus proche que ce que je pensais : dans Daggerfall, les donjons sont gigantesques, mais ce qu'on y cherche se trouve souvent à moins de 30 secondes de l'entrée), je pensais à l'expérience troublante qu'avait été cette mission. Ce Baalodanx qui menaçait Mynisera, ce "monstre", comme en parlait Bridwell, n'était-il pas un reflet de ma propre personne? Et ce squelette qui l'accompagnait, n'était-ce pas un signe de mauvais augure, annonçant, qui sait, la mort d'un proche, voire la mienne? Aussi, pour me changer les idées, et après avoir fait le rapport de ma mission à Mynisera, alors de passage dans une auberge joliment baptisée The Dirty Stag, je me décide à aller faire un peu de shopping.


    Oui, parce qu'il faut le dire, depuis le début de ma quête, je n'ai pas encore eu l'occasion de faire attention à moi, me contentant de vivre avec les quelques guenilles qui me restaient depuis le naufrage, et ne portant par dessus que les pièces d'armure disparate trouvées dans les donjons. Mais ces nouveaux vêtements, achetés chez un tailleur de la place du commerce de Daggerfall, me vont, je dois le dire, plutôt bien. Simple et classe. Reste le problème de la faute de goût évidente que constitue ma cape jaune fluo... Mais c'est une cape magique, attirant sur moi la bonne fortune, donc pour l'instant, mieux vaut faire avec. Le tailleur m'assure même que je ressemble à un certain Owen Wilson. Je sais pas qui est ce type.


    De retour au Castle Daggerfall, je présente mes respects à Lord Bridwell. "Ah mais c'est mon agent de paix! Comment ça va, l'ami!", m'accueille le brave homme. Malheureusement, il n'a plus de travail pour moi, du moins pour l'instant. Prenant mon courage à deux mains, j'essaye une nouvelle fois de m'adresser directement à la Reine Aubk-I, qui se tient à quelques mètres de là. Miracle! Celle-ci daigne enfin me parler. La Reine d'origine redguard (même si sa peau reste étonnamment blanche, une caractéristique curieuse qu'elle partage avec feu Michel Fitzjacques), probablement positivement étonnée par mes états de service auprès de Bridwell, me demande de me rendre au château Shedungent, dans les montagnes Wrothgariennes, pour m'enquérir de la santé de Nulfaga. La vieille femme, mère de feu le Roi Lysandus, et donc grand-mère de l'actuel Roi Gothryd, y vit recluse, et serait apparemment, depuis la mort de son fils, en train de perdre ce qui lui reste de raison. J'accepte cette mission apparemment facile sans hésiter, d'autant que la Reine me laisse un délai de cinq mois à compter d'aujourd'hui pour me rendre à Shedungent, qui se trouve, il est vrai, de l'autre côté de la Province de High Rock.


    Avant de prendre congé, mon regard est attiré par une femme qui me regarde elle-même fixement. Je m'approche. "Je suis Lady Bridwell. Mon mari m'a parlé de vous. Je suis très embêtée... Une espionne travaille pour mon compte à Warlech, mais elle a absolument besoin de cette longue-vue pour pouvoir continuer son enquête, une affaire de la première importance... Oserais-je vous demander de... ?" Maaaiiiis c'est bien le moins que je puisse faire, chère madame.

  7. #7

    Ah oui. Le "télescope" à remettre à l'espionne de Lady Bridwell. Bon, je vous la fais courte. L'espionne m'attendait (l'imparfait, c'est bien l'imparfait, non?) tranquillement dans sa maison de Warlech, un petit bourg à une journée de cheval de Daggerfall. Je la trouvai planquée derrière une fenêtre au premier étage. Fastoche. Sauf que Barbayne, c'est son nom, avait une autre mission pour moi. Faire parvenir une relique à une certaine Carolona Hearthfield à Grayhead Hall. Ma seule crainte était que cela ne me mette en retard dans ma quête donnée par la Reine, mais pourquoi pas. Coen ne crache jamais sur quelques septims.


    Cette demoiselle Hearthfield était "fighters trainer", au temple local d'une quelconque divinité du cru. Kynareth je crois bien. Impossible à dire avec certitude, je n'ai jamais été très branché bondieuseries.


    Ce n'est pas que j'ai quelque chose contre le concept même de divinité. Pourquoi pas après tout. Et notez bien que je n'ai surtout rien contre les femmes en petites tenues. Mais les temples et autres églises m'ont toujours semblé être de véritables nids à femmes en petites tenues plus intéressées par les choses de la spiritualité que par celles de Coen le Nordique. Autrement dit, des femmes en petites tenues un peu givrées et perdues pour le commun des mortels. Ben tiens, comme elle pour commencer, qui me salut d'un air bien martial à mon entrée dans le temple.


    Une belle bande d'allumée si vous vous voulez mon avis.


    Ooops! Je crois que je me suis trompé de porte. Mesdame, mon...sieur? Mes excuses.


    Ah, voilà Carolona. Qui m'a l'air d'être une brave femme elle. Fighters trainer, un métier honnête s'il en est. Malheureusement, à peine ai-je eu le temps de commencer à envisager la possibilité d'essayer de lui faire du gringue qu'elle avait déjà récupéré la relique, m'avait confié une bourse remplie de septim, et avait disparu. La garce.


    Maintenant que mes affaires pour Lady Bridwell (j'avais appris entre temps que son mari et mon employeur régulier, Lord Bridwell, était le dirigeant de l'ordre des Chevaliers du Dragon! Une amitié qui ne manquerait pas de m'être utile par la suite) étaient réglées, je pouvais me mettre en route pour les Montagnes Wrothgariennes. Une trotte, quand même. Avec ma charrette tirée par ce bon vieux bourrin de Charral, il me faudrait quasiment deux mois de route. Je décidai donc de m'arrêter quelques jours à mi-chemin, dans la capitale du petit royaume de Koegria. Je n'avais rien de spécial à y faire, mais il me semblait agréable de m'y dégourdir les jambes, après ce mois abrutissant passée sur les routes du High Rock, ces routes sans histoire qui me virent traverser les royaumes de Shalgora, d'Anticlere, de Dwynnen, et de Bhoriane. Après Koegria, ce sont les montagnes qui m'attendaient, et cette seconde partie de mon voyage ne s'annonçait pas de tout repos. J'arrivai donc de nuit dans ce dernier petit confetti de plaine, devant les lourdes portes de la cité, bien sûr fermée jusqu'au matin. Laissant ma charrette de côté, j'entrepris d'escalader la muraille, une pratique courante dans la Baie. Juste derrière, m'attendait bienveillamment une taverne du nom de The Toad and Woodchuck. J'en poussai la porte, restai quelques instants profiter de l'ambiance et de la musique de la salle principale, mais la fatigue accumulée durant ce mois passé sur les routes ne tarda pas à me rattraper, d'un coup. Je pris une chambre à 6 septims, et montai à l'étage.


    Oooops, mauvaise porte encore une fois! Mes plus plates excuses!
    ...
    Hum... Dites-moi mesdames... Que pensez-vous de Kynareth?

  8. #8
    "Chapitre 7 - A poil et à plumes"
    (ouais, je compte comme je veux)


    Au terme d'une nuit mouvementée, je décidai de me lever de bon matin et de partir à la rencontre de Koegria. Ah, que j'aime à goûter à ces ambiances provinciales! Car Koegria, avec ses seulement 47 villes, est un royaume minuscule, même si, il est vrai, il en compte toujours davantage que Cyrodiil et ses neuf pauvres cités, curieuse aberration démographique s'il en est. A la vue, au loin, des Montagnes Wrothgariennes, mon coeur se serra. Dire que, derrière ces pics et ses vaux, s'étend ma glorieuse Province natale, la sauvage et majestueuse Skyrim!


    A la recherche d'un peu de distraction, je me mis en quête de quelque travail. Histoire de joindre l'utile à l'agréable, la visite de Koegria et une récompense en espèces sonnantes et trébuchantes. Un local répondant au nom ambigu de Gwynolda m'aiguilla vers Edwynal Hawkhouse, un forgeron qui aurait visiblement un job pour moi. Celui-ci avait en effet eu maille à partir avec son ancien associé, un certain Edwane Buckingham, Ranger de son état, qui avait quitté la ville avec la caisse du commerce. Il serait dorénavant planqué dans un donjon nommé "Elausa Cultus". En route!


    Quel curieux donjon que voilà! Une planque ça? Une garçonnière oui! A pas feutrés (je comptais me signaler en lui mettant la main aux fesses sur l'épaule), je m'approchai de cette jeune fille, selon toute vraisemblance assez peu au fait des dernières évolutions de la mode impériale, à moins qu'il ne s'agisse d'une tenue traditionnelle koegrienne.


    Malheur! Sorcellerie! Voilà que cette jeune fille d'allure relativement prude et quasiment innocente (selon mes critères personnels) s'avère en fait être une dangereuse nymphe, capable de lancer des éclairs avec, euh, attendez, le screenshot est trompeur... Oui, avec ses mains, voilà. Je l'occis promptement. Elle, et un bon nombre de ses semblables.


    Décidément, ces couloirs sont terriblement mal famés. Après des femmes à poil, voici une femme à plumes. On aura tout vu.


    Finalement, je ne rencontrai qu'un seul mâle au sein de ce gynécée. Un homme qui, toute misogynie mise à part, avait visiblement eu bien du mal à supporter l'ambiance girly du lieu. Peut-être perdu ici à la recherche d'un bon coup, il aura fini en semence pour mandragores.


    Wow! C'est pas une garçonnière ici, c'est un lupanar géant! Qui donc a pu créer ce souterrain et cette pièce gigantesque, et surtout, à quel dessein?


    En tout cas, j'y trouvai le Ranger que j'étais venu chercher, caché assez lâchement derrière un des piliers. Après quelques coups d'épée, celui-ci se rendit, et accepta de me suivre sagement jusqu'à Edwynal, le forgeron à qui il avait causé tellement de tort. Le retour se fit sans encombre, mais au moment de remplir ma charrette du butin amassé, je tombais en fouillant mes poches sur cette lettre inattendue. Qui avait donc pu la glisser là sans que je m'en aperçoive?

    "Cher Coen,

    Mes yeux et mes oreilles à l'étranger m'apprennent que nous partageons un intérêt commun pour une certaine lettre. Un tel manque de précaution est étonnant, de la part d'un Empereur ou d'une Reine, ne trouvez-vous pas? Vous devriez vraiment me rendre visite au Castle Wayrest. J'ai entendu quelques bruits des plus intéressants, que, j'en suis sûr, vous seriez très heureux d'entendre à votre tour.

    - Morgiah
    Princesse de Wayrest"


    Fichtre.

  9. #9
    Le Ranger ramené, la récompense encaissée, et un refus poli adressé à Edwynal le forgeron qui me proposait un nouveau job, je me suis remis à errer dans les rues de Koegria, ne me sentant pas encore tout à fait prêt pour partir vers Shedungent à la rencontre de la vieille folle qui servait de grand-mère au Roi de Daggerfall.


    Mes flâneries m'emmenèrent jusque devant un magasin de babioles, le Lady's Gemcutter. Tiens, et si je m'arrêtais acheter un torque? Ca se fait, à la cour d'Uriel VII. Si-si. Quoi? Qu'est-ce que vous avez à me regarder comme ça?

    Une fois mon joli collier acheté (185 septims, une affaire), et alors que je m'apprêtai à sortir, la vendeuse me retint. Elle avait remarqué que, malgré mon goût pour les bijoux et les beaux tissus, j'avais l'air d'un aventurier à qui on ne la racontait pas. "Tout juste, chère madâme!" La jeune femme avait perdu un livre, une édition originale de "Les origines de la guilde des mages". Elle ne savait pas par où commencer, mais elle me serait gré de le retrouver. Soit, ce sera fait!


    Las! J'avais beau demander partout autour en ville, personne ne savait rien sur ce livre. Passants, gardes, libraires... Les seuls conseils que je pus recueillir fut de m'adresser à une certaine Elausa Hawkhart dont j'ignorais tout, à aller chercher dans "la maison de Coen", ce qui aurait furieusement ressemblé au nom de ma maison si j'en avais eu une, ou enfin d'aller laisser traîner mes oreilles dans une auberge : les rumeurs y vont bon train (je pense que cette quête est salement bugguée, et je me demande si ce n'est pas la faute du PFD... Je doute que je la terminerai un jour).


    Et c'est d'ailleurs dans une auberge, en cherchant ce foutu bouquin, que je tombais sur un drôle d'énergumène. Le tavernier en personne en fait. Celui-ci, avec un air de conspirateur, me proposa d'aller chercher de la magnétite. Mais pas n'importe laquelle! Celle-ci ne pouvait être trouvée qu'à Greenton Tower. La mission s'annonçait dangereuse, mais la compensation était à la hauteur de la peine : le tavernier m'assura qu'un de ses amis, Perane Moorfield, pouvait me procurer en échange Chrysamere, la Lame des Paladins, l'Epée des Héros. L'occasion était trop belle. Je pris la route pour Greenton Tower.


    Greenton Tower est une vieille tour en ruine, dont les soubassements semblent servir de base à un groupe d'orcs et d'ogres. C'était d'ailleurs ma première rencontre avec les ogres de la Baie, ce qui me permit d'apprendre quelques rudiments de leur langage, ainsi que quelques anecdotes croustillantes à leur sujet. Par exemple, saviez-vous que même avec la gorge tranchée, un ogre continue de pousser des hurlements gutturaux pendant plusieurs minutes? Comme c'est cocasse!


    L'exploration s'annonçait sportive, récréative et lucrative, comme je les aime. Pourtant, rapidement, je dû déchanter. De nombreux murs de briques rouges parsemaient le donjon. Un seul contact avec eux, et je me retrouvai téléporter dans une toute autre partie de la base. Nécessaire pour avancer, mais perturbant. Et, assez vite, effrayant. Surtout quand certains de ces murs, par exemple, étaient perchés sur une poutre en hauteur, totalement inatteignable.


    Suivant à l'oreille des rires déments mais éminemment féminins qui se répercutaient sur les murs du donjon, et qui tranchaient singulièrement avec les grognements des orcs et des ogres, je tombai face-à-face avec une sorte de Succube. Tout d'abord d'apparence humaine, elle me proposa un marcher. Laisser tomber mes prétentions sur la magnétite, et, au contraire, aller tuer de mes mains Perane Moorfield, l'ami du tavernier qui m'avait envoyé jusqu'ici. Perane était d'après elle un manipulateur, et n'avait jamais possédé Chrysamere. Son histoire tenait debout, mais pourtant, je m'accrochai au mince espoir de pouvoir tenir un jour Chrysamere entre mes mains. Je plongeai en avant, et tentait de planter la Succube de ma lame dwemer. En vain : le monstre était insensible à ce genre de matériau. Elle se transforma alors en une créature monstrueuse et ailée, que je dus affronter à mains nues. Aujourd'hui encore, je ne sais pas comment j'ai pu survivre à ce combat. Mais toujours est-il que je suis encore là pour en parler. Elle, pas.


    Avant de rendre un dernier râle, elle me maudit. J'arrachai la magnétite de son corps fumant.


    Bon. Ne me reste plus qu'à sortir. Je ne vous cache pas que cela s'annonce...compliqué.

  10. #10
    Ne me restait plus qu'à sortir à présent. Sauf que, aillant jusqu'ici sauté de téléporteur en téléporteur, je n'avais strictement aucun moyen de savoir d'où je venais. A quelques couloirs de là pourtant, je trouvai un nouveau mur de briques. Je savais qu'en le touchant, j'allais me retrouver téléporter une nouvelle fois, Kynareth-sait-où. Et si c'était vers la sortie?


    Argl! Si Kynareth savait où cela allait aboutir, il aurait été gentil de sa part de me prévenir. Me voilà, désorienté, dans une pièce inondée, en compagnie d'un dreugh et de...mais oui...d'un daedroth! Ma lame ne lui fait bien sûr aucun mal, tandis qu'en deux coups, celui-ci me taillade sévèrement, au point que, l'espace d'un instant, je vois ma ma vie et mon périple s'arrêter dans cette petite pièce perdue hors du temps. La panique aidant, je rassemble mes dernières forces, et titube jusqu'à une porte voisine. Remonte un couloir, en pataugeant jusqu'aux genoux dans l'eau croupie. Je pousse une autre porte, la créature du démon toujours sur les talons...pour pour mieux retomber sur un autre daedroth, cette fois-ci accompagné d'un orc! Malédiction!

    Malgré mon regard embué de larmes de sang, j'aperçois au milieu de la pièce un ultime mur de briques magique. J'évite un coup du daedroth, fonce sur le mur, dressé au milieu de la pièce comme une absurde pierre tombale, et me jette dessus en hurlant. Boum! Je pensais passer à travers. Mais ce mur est un faux. Ou alors peut-être faut-il l'activer au prix de quelque rituel magique? Sonné par le choc, je contourne le mur, en faisant un maigre obstacle entre moi et ces monstres. Pendant la demi-seconde de flottement qui s'ensuit, l'orc idiot et le daedroth infiniment intelligent (et donc infiniment bête) hésitant sur la conduite à tenir, je pique un sprint jusqu'à la porte vers la sortie. La défonce d'un coup d'épaule, et grimpe la volée de marches qui m'attendent derrière. Je surprends deux orcs en haut, que je pourfends avant qu'ils n'aient le temps de comprendre ce qui leur arrive. Je continue à courir, prends deux ou trois embranchements, franchis une ou deux portes, et... ça y est. Plus de bruit. On dirait que je suis en sécurité. Je m'endors.


    Mon réveil est difficile. Je sais qu'il s'agira peut-être du dernier. Je crois que je suis tombé sur plus fort que moi (le fait que je vienne de passer niveau 5 n'y est peut-être pas pour rien). Pourtant, il faut que je me remette en route. Pendant plusieurs heures, je continue à errer, tombant au passage dans un large hall, avec en son centre une immense fosse, plaie béante putride, au fond de laquelle croupissent trois dreughs, quatre peut-être, semblant attendre qu'on leur lâche une créature sacrifiée en guise d'offrande. Ce ne sera pas moi.


    Combien de temps ai-je marché? Deux jours? Trois? Peut-être plus. Et ce petit dragon qui m'a réveillé en sursaut, et qui a failli bien me prendre la vie, était-ce un véritable dragonnet rose, ou était-il issu de mon imagination? Honnêtement, à ce stade, je ne pensais plus pouvoir ressortir un jour. De là à dire que je commençai à songer au suicide... Visiblement, je n'étais pas le seul à qui l'idée était venue.


    J'arpentai encore des dizaines de couloirs, passant des centaines de portes, pendant des kilomètres comme autant de fragment d'éternité. Je passai même devant des salles de tortures (à quoi pouvait bien servir une salle de torture ici, alors même que laisser une pauvre âme errer dans les couloirs jusqu'à la fin de ses jours constituait la plus grande d'entre elle?), ou dans une petite bibliothèque depuis laquelle, derrière un meuble (inamovible, malgré tous mes efforts), semblait me narguer un mur de briques rouges. Le premier que je croisai depuis, sans doute, des jours. La porte vers la sortie peut-être? Impossible à vérifier.


    Et pourtant, l'impossible se produisit. En remontant un couloir que j'avais déjà mille fois traversé, et dont je pensais connaître chaque pierre, je suis soudain tombé devant la sortie. Incroyable. Je tombai à genoux. Peut-être ai-je pleurer, peut-être ai-je ri, je ne sais plus. En tout cas, quelques secondes plus tard, j'étais dehors. Pourtant, mon calvaire n'était pas terminé. Même si le choc qui m'attendait allait être bien plus insidieux que l'avait été ma rencontre avec les daedroths, ou ma longue errance dans les ruines de la Tour Greenton. Après deux jours de voyage, de retour dans la ville Koegria, je me rendis sans attendre sur le lieu de rendez-vous convenu avec mon employeur, afin de rencontrer Perane Moorfield -qu'il aille au diable!


    Là-bas, rien. Le marchand chez qui nous devions nous retrouver n'avait même pas l'air de savoir de quoi je parlais. Sans doute Perane avait eu vent (par quel miracle?) de ma conversation avec la Succube, qui m'avait mis en garde contre ce mystificateur, quelques jours plus tôt. Sans doute, et à raison, a-t-il craint pour sa vie. La promesse qu'on m'avait fait de m'échanger cette magnétite contre Chrysamere, la lame légendaire, ce n'était donc que du vent. Et tout ce temps passé à la Tour Greenton, une semaine peut-être, tout ce temps passé à marcher le long du gouffre de la folie tel un équilibriste ivre, n'avait donc servi à rien.


    Je sortai en claquant la porte. Fonçait chez le commerçant le plus proche. Lui achetai un cheval. N'importe lequel. Tant qu'il sera plus rapide que mon bon vieux bourrin Charral, tout juste bon à tirer péniblement une charrette. Et je pris la route pour les Montagnes Wrothgariennes, Shedungent, et Nufalga, cette vieille folle.


    A peine une semaine plus tard, j'arrivai à Shedungent, au terme d'un périple qui m'aura pris finalement plus de deux mois. La simple vision du palais dans lequel vivait la mère de feu le Roi Lysandus suffit à me coller des frissons.

  11. #11

    Après le chemin de croix que j'ai enduré pour parvenir jusqu'ici, j'osais au moins espérer que m'enquérir de la santé de Nulfaga ne serait qu'une formalité. Que nenni. La porte était bloquée. Et solidement. Magiquement même. Les plus violents de mes coups ne l'avait même pas égratignée. Et j'avais dû arrêter, sous peine de risquer de briser ma lame. Il ne me restait plus qu'à trouver une autre entrée.


    Visiblement, la population locale ici, c'est le zombie. Je sais que Nulfaga est vieille, mais quand même... Voilà une bien peu recommandable compagnie.


    Etrange. Shedungent est construit sur une énorme faille. Heureusement, un pont permet de passer de l'autre côté.


    Je me demande vraiment à quoi ces trois leviers peuvent bien servir. Vraiment.


    Hmm, ça m'a l'air d'être par là. J'en suis d'autant plus persuadé qu'au-delà de ce seuil, au moins cinq zombies allaient me tomber sur le coin du casque. Mamie fait de la résistance!


    Alors ça, c'est tout ce qui reste de ma rencontre avec une Liche. Alors que je montai les escaliers vers Nulfaga, elle s'est jetée sur moi, avant de déchaîné un sort à aire d'effet...dont ma résistance à la magie m'a miraculeusement protégé. La Liche, qui se tenait trop près de moi, n'a pas eu cette chance (j'avoue, dans un premier temps, elle m'a explosé en un seul coup : j'ai dû recharcher ma sauvegarde).


    Et voilà la vieille peau! Hmmm, la Reine Aubk-i avait raison de s'inquiéter pour elle. Elle a largué les amarres depuis longtemps mémé, et apparemment, elle est pas prête de revenir au port. Tout ça pour ça? Après tout, ça m'est égal, j'ai fait mon travail.


    Hé ben voilà le responsable de la porte magiquement fermée du début du donjon! Réel mort-vivant ou squelette étonnamment ressemblant, difficile à dire. Quand je m'en approche, une voix d'outre-tombe s'élève : "Donne m'en l'ordre, et l'entrée sera tienne". Je me rappelle alors les mots prononcés par Nulfaga (et accessoirement, mes parties précédentes). "J'ai demandé aux portes de mon âme de se fermer là"...

    "Hey la momie, apostrophais-je un peu rudement le gardien de la porte. Fermez-la, vous voulez bien?"

    La porte s'ouvrit. C'était le mot de passe. Je pouvais quitter Shedungent. Et même les Montagnes Wrothgariennes si je voulais. Mais j'avais une dernière chose à faire...

  12. #12
    J'en avais fini avec cette vieille folle. Pour toujours j'espère, même si, au fond, je savais que non. Nulfaga devait savoir des choses. Ce n'est peut-être pas une coïncidence si elle s'est mise à dérailler à la mort de son roi de fils, invoquant l'Oblivion et je ne sais quelles autres forces occultes. Elle savait, c'est sûr, des choses sur la mort de Lysandus au champ d'honneur, sur l'île de Betony, face à la racaille redguard. Enfin je dis ça moi, mais je m'en fous. Bretons, Redguards, ces peuples prétentieux étaient bien tous les mêmes. Skyrim me manquait, et les querelles de la Baie ne représentaient pour moi qu'une mission de plus au service de l'Empereur mon ami. L'amitié réelle était rare, et il fallait la chérir. Je profitai d'ailleurs de mon passage dans les Montagnes Wrothgariennes pour rendre visite à une vieille...connaissance.


    Quelques jours de chevauchée me suffirent à arriver, de nuit, sur le seuil de cette auberge de Pening Minster. Rien que la vue de ses bonnes vieilles pierres me suffisaient pour rentrer, du moins par esprit, chez moi, en Solitude. Pening Minster était perdue dans les montagnes, à mi-chemin entre les plaines bretonnes, et le relief déchiré de Skyrim. Mais cette vieille bâtisse, surtout était le dernier endroit où je l'avais vu, elle.


    Uthore me reconnu immédiatement. La stupeur passée, il me servit une bière, la première d'une longue série. Je compris immédiatement qu'elle n'était plus là. Je ne m'écroulais sur mon lit que cinq heures plus tard, ivre de bonne bière wroth, mais ivre de souvenirs aussi. Ivre de tristesse? Non. Ironie de la situation, la jeune femme avait finalement renoncé. Leurs chemins, à elle et à son amie, s'étaient séparés, traçant chacun leur route à travers Tamriel. Peut-être se recroiseront-ils à nouveau. Mais pas à Pening Minster. Je m'endormis.


    Finalement, davantage que grâce aux vieilles pierres, l'influence nordique se faisait sentir jusqu'ici grâce aux belles plantes. J'en connais plus d'un en Solitude qui se serait damné pour toi.


    Avant de mettre fin à mon pèlerinage à Pening Minster, je m'arrêtai au Temple de Mara. Je m'y délestai de 500 bons septims, en honneur à cette déesse en laquelle je ne croyais pas non plus. La fille d'Enora n'avait jamais caché sa répugnance pour l'église de ce culte dévoyé... Mais je savais qu'au fond, elle aurait apprécié.

    Maintenant, et avant de retourner à Daggerfall faire mon rapport à Aubk-I, faisons donc un petit détour à Wayrest. Voir ce que veux cette princesse Morgiah. Une elfe noire paraît-il. Et pas la plus moche que nous ait envoyé Morrowind, s'entendait-on dire dans les tavernes de la Baie.


    Wayrest la bourgeoise. "Refuge", comme on l'appelait parfois. Wayrest était certes un endroit où se réfugier, mais c'était également un lieu qui rayonnait, tourné vers le monde extérieur, le fleuve Bjoulsae remontant tout le continent jusqu'à Mournhold, la Baie d'Illiac lui permettant d'irriguer High Rock comme Hammerfell de son économie florissante. J'ai toujours trouvé Wayrest superficielle, sans âme, et, à vrai dire, je me félicitai qu'à mon arrivée, la cité soit la victime d'une sévère saucée à même de noyer un slaughterfish.


    "La pluie se calme, mais pas l'amour des Wayrestins pour l'argent", est un proverbe breton qu'on entend parfois à Daggerfall. On ne pouvait pas mieux dire.


    Voici le bon Roi Eadwyre, la Reine Barenziah qu'il épousa en seconde noce, et, au fond, la fille d'icelle, notre gentille petite Morgiah.

    Alors comme ça, vous cherchez cette lettre de l'Empereur? Vous savez, il n'y a que très peu de scandales qui agitent la Baie sans que je n'en sois mise au courant. J'ai peut-être quelques informations pour vous, mais tout a un prix. Et il se trouve que j'ai besoin d'un champion, capable d'affronter les flammes de l'Oblivion. Vous pensez que vous êtes ce genre de champion?


    Gentille, vraiment?

  13. #13
    Bah merde alors, j'avais loupé des passages !
    La mienne est en prépa, et vous y verrez plus que des screens de Daggerfall !

  14. #14
    Citation Envoyé par Froyok Voir le message
    Bah merde alors, j'avais loupé des passages !
    La mienne est en prépa, et vous y verrez plus que des screens de Daggerfall !
    Plus que des screen , mais, mais ca veut dire quoi?

  15. #15

  16. #16
    Citation Envoyé par Froyok Voir le message
    Haha, je tiens à garder la surprise !
    Allez vas-y, vas-y, dis, dis


    EDIT : Bon j'attendrai

  17. #17

  18. #18
    Bonne chance pour vos AAR, je me ferai un plaisir de les lire

  19. #19
    Enorme, ELOdry.
    Excellent !!!
    En ligne : Atlas Reactor / Streets of Rogue / Deep Rock Galactic / Alien Swarm / HearthStone
    En cours : Hitman - En fond : Elite Dangerous - Backlog : beaucoup trop.


  20. #20

  21. #21

    Les aventures du malchanceux : 1 - Peur et agonie

    Voilà plusieurs heures, non... Plusieurs jours même que j'arpente ce donjon maléfique, dont les odeurs insalubres me font tourner le tête. Jusqu'ici j'ai poursuivit ma route, faisant fit des monstres, des portes et tout autres sortes de rencontres.


    Mais il semblerait que ce soit mon dernier embranchement, je reviens de la montée qui est au fond du couloir à droite, juste en face et tapis derrière la porte, un mercenaire attend patiemment ses ennemis potentiels. A ma droite, une porte, depuis laquelle je peux entendre les rugissement d'un ours, qui bien que moins discret que le mercenaire, est tout aussi puissant.
    Que faire ? Je ne sais point, tout ce que je peux dire c'est que ce mercenaire me tuera en quelques coups, sa longue lame semblant fendre l'air d'impatience. Est-ce l'heure du pâté en croute d'ours ?


    Chapitre 2 : Neige et liberté



    Me voici dehors, comment ? Tous cela reste flou, surement l'effet de la vitesse à laquelle je courais afin de fuir les monstres.
    Mon armure de fer ma considérablement ralentis dans la neige, mais une bonne âme est passée et m'a emmenée vers la ville la plus proche. Cela m'a coûté tout de même 5 pièces d'or, mais c'est le pris d'un peu de confort et de chaleur.




    Me voici donc en ville, ou ? Je ne sais pas trop, je dois dire que j'ai dormi durant le voyage, mais pas suffisamment pour reposer mes blessures.
    Il fait nuit, il fait froid, tout les chats sont gras...



    Je m'approche de la chaumière, les gens qui l'habitent semblent encore éveillé malgré l'heure tardive, mais la porte est fermé, et personne ne m'entend. Je me met donc à la recherche de la taverne, afin d'y trouver un lit pour le reste de cette courte nuit, de plus, quiconque me cherche me trouvera aisément : mon sang se perd dans la noblesse de ce blanc froid et amère, ces quelques taches qui une à une forment un tout pouvant me conduire vers une mort certaine.
    Que m'arrive t'il ? Je délire, voilà que je me parle à moi-même, que mon sang m'espionne, je me sens partir, je tombe à genoux dans la neige, mon esprit s'embrume. Je ne sais plus qui, ou, et comment. Mais mon courage me ramène à la raison, je me relève, fait quelques pas et soudain ...

    *BAM*


    Je mange ce petit bout de bois qui n'est autre que la pancarte de la taverne, malgré mon délire précoce et fugace, mon sens de l'orientation m'a sauvé la vie. Je perd de plus en plus de sang, surement du à la nouvelle blessure qui provient de ma tête. J'entre...


    Ambiance chaleureuse, boisson et festivités sont à l'honneur, voila un Tavernier qui à du gout ! Mais je ne m'attarde pas sur al boisson qui étrangement ressemble à la flaque qui se superpose à mes pieds... Je crois que j'ai quelques contusions à soigner. La nuit va être longue !
    Dernière modification par Froyok ; 16/07/2009 à 17h53. Motif: Corrections, syntaxe, tout ça...

  22. #22
    [Hrp] Je me lance également pour un AAR Daggerfall. J'espère le mettre au bon endroit [Hrp]

    LA DERNIERE MISSION

    Prologue : Une caverne morbide

    Ca y est ! Enfin sorti de ce trou à rats ! Que ça fait du bien de pouvoir se poser et de respirer à pleins poumons un air frais aux senteurs marines, loin de la puanteur morbide des sous-sols de ce trou! Si je m’écoute, je me laisserai là à contempler cette partie gelée de la baie d’Illiac, me berçant au doux refrain de la neige tombant sur les sapins.



    Pourtant, même si je suis loin d’être insensible, je n’en reste pas moins un guerrier mage dunmer, dont les talents l’ont amené jusqu’à être au service direct de l’Empereur. Bien sur, beaucoup encore de mes congénères, en particulier les Telvannis, me mépriseraient comme larbin de l’étranger mais servir un homme tel que lui n’est renier ni son sang, ni son rang. D’ailleurs, mes missions précédentes m’ont beaucoup appris sur le monde de Tamriel et notamment à me méfier de l’étroitesse d’esprit de mon peuple. Toujours est-il que mon arrivée sur cette berge est due à la dernière mission que m’a confiée Uriel Septim VII.



    Normalement, je ne suis pas adepte de l’écriture d’un journal personnel, surtout que dans le cadre de mes tâches le secret est de mise, mais là je fais exception car depuis ma rencontre au secret avec l’Empereur, j’ai senti que ce qui m’était demandé serait bien plus ardu que ce que j’avais accompli auparavant. Et les faits même avant d’être arrivé à Daggerfall m’ont donné raison : une tempête qui a fait chavirer le bateau, une caverne qui s’est refermée derrière moi avec pour seule possibilité de la traverser afin d'en espérer sortir et un ensemble d’ennemis et de pratiques visiblement nécromanciennes sur le trajet :



    Ce trou devait abriter un collectionneur de crânes…



    J’aime bien les moyens utilisés pour broyer la chair. Ici des piques,



    là, une sorte de rouleau de pâtisserie.



    Au moins, les voleurs qui ont croisé mon chemin pourront assouvir la perversité du maître des lieux…

    La nuit approche : il est temps que je cesse d’écrire et de dessiner. D’après la carte, les plus proches cités sont vers l’est. Ne traîne pas, seuls les dieux savent quels dangers t’attendent…

    [Hrp] J'essaierai de réaliser le premier chapitre avant la fin du week-end. Après je pars en vacances, donc les chapitre 2 et suivants à partir de mi août. Au passage génial aussi ce qu'a fait Froyok[Hrp]
    Galaxy et Steam : Halba60

  23. #23
    Woot, ca donne envie de jouer au jeu ca

  24. #24
    Le jeu vidéo, c'était quand même bien avant. Un peu d'imagination et hop... On rêve. C'était plutôt osé pour l'époque daggerfall, non ? (le gore, le "sexe", le fil d'ariane coupé)
    - Rien ne sert de couvrir, il faut partir à poil -

  25. #25
    Je ne pourrai pas mettre la suite de mon AAR ce soir (je suis allé à la ville la plus proche à l'est à Burgley à pied mais comme je suis novice, j'ai passé pas mal de temps et ce n'est pas terminé dans les deux baraques qui servent de magasins). Or, je pars en vacances demain donc pardonnez à l'avance si vous ne voyez pas de suite pendant 3 semaines

    Tous mes encouragements en tout cas pour Elodry et Froyok. J'espère avoir pas mal de pages à parcourir à mon retour

    Au passage, si d'autres en ont envie, n'hésitez pas à en faire également
    Galaxy et Steam : Halba60

  26. #26
    Pas eu le temps de jouer ce week, mais durant cette semaine j'ai mes aprems, j'aurais surement deux ou trois rencontres à raconter...

    ... Ou mes fuites face à l'inconnu et aux trolls lvl 163 et moi 2...

  27. #27
    Tu sais... Le lvl compte pas forcément haha :D En attente de ton histoire , bon jeu!

  28. #28
    En fait je suis épaté, en regardant les screenshots du nombre de bestiaux différents.
    Ça casse pas des briques sur un canard...

  29. #29
    Au fait Froyok, c'est toi qui a dessiné l'image derrière le Daggerfall? :D

  30. #30
    Citation Envoyé par Kenji-32 Voir le message
    Au fait Froyok, c'est toi qui a dessiné l'image derrière le Daggerfall? :D
    Ouais !

    Je sais, c'est moche, s'pas encore ça moi et la tablette graphique, c'est sensé être mon personnage de jeu. A chaque nouveau post je dessinerais une image, c'est mon petit "plus" à mon AAR.

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