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  1. #31
    Citation Envoyé par Neo_13 Voir le message
    La sélection, ça s'appelle.
    La selection ne change rien si le niveau général diminue à moins que tu ne sélectionnes moins de monde.
    (Sachant qu'en plus actuellement on élimine environ 50% dès la première année en fac)
    Dernière modification par Laya ; 09/10/2019 à 09h15.
    "Les faits sont têtus."


  2. #32

  3. #33
    Citation Envoyé par Seymos Voir le message
    En prépa on élimine 90% des candidats à l'entrée
    C'est ce que je dis, si tu continue à prélever les 10% du haut (du moins sous la base de leur notes au lycée), et que le niveau général baisse, les 10% seront moins fort aussi donc l'impact est autant pour les prepa que la fac. Si tu changes la proportion que tu prends par contre le niveau moyen peut changer.
    Après pour un professeur c'est plus facile si tu prend les 2 meilleurs de chaque classe et que tu fais une classe des meilleurs.
    "Les faits sont têtus."


  4. #34
    Citation Envoyé par Seymos Voir le message
    C'est la sélection naturelle

    Y a toujours un truc qui m'a fait marrer dans les chiffres de sélection des concours :
    -à Saint-Cyr on était en gros 4 candidats pour 1 places
    -idem à l'école de guerre
    -à la Légion, c'est 7 candidats pour un poste.

    Aka c'est plus dur de rentrer à la Légion qu'à Saint-Cyr
    Si vous aviez 7 candidats sobres, ils trouveraient plus facilement la porte.
    Citation Envoyé par Big Bear Voir le message
    Je suis totalement d'accord avec le canardpcnaute M. Cacao.

  5. #35
    Citation Envoyé par Laya Voir le message
    C'est ce que je dis, si tu continue à prélever les 10% du haut (du moins sous la base de leur notes au lycée), et que le niveau général baisse, les 10% seront moins fort aussi donc l'impact est autant pour les prepa que la fac. Si tu changes la proportion que tu prends par contre le niveau moyen peut changer.
    Après pour un professeur c'est plus facile si tu prend les 2 meilleurs de chaque classe et que tu fais une classe des meilleurs.
    Une baisse du niveau moyen n'implique pas une baisse de niveau de tout le monde.
    Si le niveau des meilleurs stagne mais que le niveau des moins bons plonge, le niveau baisse, et seules les filières non sélectives en pâtissent.
    Battle.net, BGA : S0uly

  6. #36
    Tu étais thésard à l'époque ?

    AMDS

  7. #37
    Citation Envoyé par Souly Voir le message
    Une baisse du niveau moyen n'implique pas une baisse de niveau de tout le monde.
    Si le niveau des meilleurs stagne mais que le niveau des moins bons plonge, le niveau baisse, et seules les filières non sélectives en pâtissent.
    Exactement mais je ne vois pas de preuve clair de ça, ça voudrait dire des classes de plus en plus hétérogène (ce qui n'est pas exclus). Je vois bien certaines réformes qui coupent dans certains programme et généralement ça touche un peu tout le monde, à part peut être très rare collège/lycée qui feront du hors programme.
    Mais je dirais que ça serait potentiellement le pire des mondes, ça voudrait dire que la différence entre le top 10 et le reste se (re)creuse petit à petit et ce n'est pas la sélection qui résoudra le problème.
    "Les faits sont têtus."


  8. #38
    Citation Envoyé par Laya Voir le message
    Exactement mais je ne vois pas de preuve clair de ça, ça voudrait dire des classes de plus en plus hétérogène (ce qui n'est pas exclus). Je vois bien certaines réformes qui coupent dans certains programme et généralement ça touche un peu tout le monde, à part peut être très rare collège/lycée qui feront du hors programme.
    Mais je dirais que ça serait potentiellement le pire des mondes, ça voudrait dire que la différence entre le top 10 et le reste se (re)creuse petit à petit et ce n'est pas la sélection qui résoudra le problème.
    Des classes aux programmes de plus en plus faibles, de plus en plus surchargées où seuls surnagent ceux qui sont dans un environnement familial favorable ou qui ont accès à des cours complémentaires privés, et qui pourront donc intégrer au mérite des filières sélectives alors que la masse rejoint une université dont le niveau baisse en flèche ?
    Mon petit doigt me dit que ton pire des mondes a des chances non négligeables de se produire...
    Battle.net, BGA : S0uly

  9. #39
    Citation Envoyé par Laya Voir le message
    Exactement mais je ne vois pas de preuve clair de ça, ça voudrait dire des classes de plus en plus hétérogène (ce qui n'est pas exclus). Je vois bien certaines réformes qui coupent dans certains programme et généralement ça touche un peu tout le monde, à part peut être très rare collège/lycée qui feront du hors programme.
    Mais je dirais que ça serait potentiellement le pire des mondes, ça voudrait dire que la différence entre le top 10 et le reste se (re)creuse petit à petit et ce n'est pas la sélection qui résoudra le problème.
    Quand on est coté sélection, le niveau reste très bon, on est peinard. Les classement PISA et autres ne disent pas que la France est une quiche pour ses élites intellectuelles, ils disent que la France est une merde en termes de niveau moyen.

    Reste à savoir si nos élus ont l'ambition de créer une société avec un accès au savoir universel pour faire monter l'ensemble ou de continuer la ségrégation. A noter que la ségrégation, elle n'est pas seulement le fait de l'institution, les proches des futurs étudiants entravent beaucoup trop souvent les ambitions. "Non, tu ne devrais pas aller an prépa, tu vas pas y arriver" "Médecine... avec la sélection, tu vas craquer avant"... Mais l'institution ne fait son taf pour enrayer le problème.

    Tu me diras, il y a 18ans, quand je me suis inscrit au concours de l'X, j'ai bien eu des copains (mais pas ma famille) qui ont cherché à me dissuader. 86e pour 15 places et 2500 candidats, c'est passé loin mais pas tant que ça. 72e la seconde fois. Tant pis, j'ai tenté, échoué et j'ai fait autre chose.

    88% de réussite au bac, toutes filières confondues, en 2019.

    - - - Mise à jour - - -

    Citation Envoyé par Souly Voir le message
    Des classes aux programmes de plus en plus faibles, de plus en plus surchargées où seuls surnagent ceux qui sont dans un environnement familial favorable ou qui ont accès à des cours complémentaires privés, et qui pourront donc intégrer au mérite des filières sélectives alors que la masse rejoint une université dont le niveau baisse en flèche ?
    Mon petit doigt me dit que ton pire des mondes a des chances non négligeables de se produire...
    Je dirais qu'il se produit depuis longtemps, mais que maintenant, en plus, c'est assumé et affiché.

    - - - Mise à jour - - -

    Et pour pas donner l'impression d'aigreur vis à vis des écoles, vu que je mentionnais mon master universitaire plus haut... j'ai aussi un diplôme d'ingénieur. Et un diplôme de commerce.

    On a sacrifié l'université.
    Mes propos n'engagent personne, même pas moi.

  10. #40
    Citation Envoyé par Neo_13 Voir le message
    Quand on est coté sélection, le niveau reste très bon, on est peinard. Les classement PISA et autres ne disent pas que la France est une quiche pour ses élites intellectuelles, ils disent que la France est une merde en termes de niveau moyen.

    Reste à savoir si nos élus ont l'ambition de créer une société avec un accès au savoir universel pour faire monter l'ensemble ou de continuer la ségrégation. A noter que la ségrégation, elle n'est pas seulement le fait de l'institution, les proches des futurs étudiants entravent beaucoup trop souvent les ambitions. "Non, tu ne devrais pas aller an prépa, tu vas pas y arriver" "Médecine... avec la sélection, tu vas craquer avant"... Mais l'institution ne fait son taf pour enrayer le problème.

    Tu me diras, il y a 18ans, quand je me suis inscrit au concours de l'X, j'ai bien eu des copains (mais pas ma famille) qui ont cherché à me dissuader. 86e pour 15 places et 2500 candidats, c'est passé loin mais pas tant que ça. 72e la seconde fois. Tant pis, j'ai tenté, échoué et j'ai fait autre chose.

    88% de réussite au bac, toutes filières confondues, en 2019.

    - - - Mise à jour - - -



    Je dirais qu'il se produit depuis longtemps, mais que maintenant, en plus, c'est assumé et affiché.

    - - - Mise à jour - - -

    Et pour pas donner l'impression d'aigreur vis à vis des écoles, vu que je mentionnais mon master universitaire plus haut... j'ai aussi un diplôme d'ingénieur. Et un diplôme de commerce.

    On a sacrifié l'université.
    Sauf que ça n'a que peu rapport avec la sélection, la sélection ne permet que de trier les meilleurs étudiant (pour être plus exact ceux qui réussissent le mieux à des exercices dans un temps donné et sous pression ce qui est une définition partiel).
    Outre le fait que le système de prepa ne convient pas à tous les bons élèves, ça ne changera pas des masses de sélectionner en université à part juste diminuer ton nombre d'entrant en première année. Le problème il est avant et c'est du retard accumulé depuis de nombreuses années.
    Autrement dit la sélection c'est un outils de trie (et de reproduction social) ça ne change pas fondamentalement le niveau des gens. La fac a encore des cours de très bon niveau dans bien des matières et c'est ce qu'il faut conserver, si on doit changer quelque chose c'est probablement en amont voire dès la primaire ou les écarts sont déjà très visible.
    "Les faits sont têtus."


  11. #41
    Citation Envoyé par Laya Voir le message
    Sauf que ça n'a que peu rapport avec la sélection, la sélection ne permet que de trier les meilleurs étudiant (pour être plus exact ceux qui réussissent le mieux à des exercices dans un temps donné et sous pression ce qui est une définition partiel).
    La sélection permet de sélectionner ce qu'on veut, il suffit de faire varier le système de sélection. La sélection sur épreuves en temps limité, effectivement, a tendance à sélectionner ceux qui arrivent à faire des trucs sous pression.

    Outre le fait que le système de prepa ne convient pas à tous les bons élèves, ça ne changera pas des masses de sélectionner en université à part juste diminuer ton nombre d'entrant en première année.
    Que le système de prépa ne convienne pas à tous les bons élèves, je suis entièrement d'accord. Il y a des gens qui y apprennent plein de choses et s'y sentent plutôt bien (ce fut mon cas), des gens qui apprennent plein de choses mais détestent la vie de prépa (ce fut le cas de ma femme), et des gens pour qui ça ne fonctionne pas du tout (pas d'exemple à fournir dans ma famille proche, mais y'en a).

    Un des effets de sélectionner, ici ou là, c'est d'au moins essayer d'affecter des ressources, par nature limitées, à des étudiants dont on pense qu'ils ont des chances raisonnables de réussir.

    Je bosse depuis une grosse vingtaine d'années dans le milieu académique, et depuis 10 ans dans une université proprement dite. Je suis peut-être un peu partial, mais je pense honnêtement qu'on propose une formation de qualité (et les retours des entreprises où on case nos anciens étudiants vont dans ce sens). En revanche, on n'a aucune possibilité de sélectionner les étudiants qu'on forme -- je rectifie un peu: jusqu'à il y a quelques années, on n'en avait légalement aucune; depuis, avec la sélection à l'entrée en Master et les classements Parcoursup, on en a un peu, mais on les exerce au final moins qu'on ne pourrait.

    Il y a 4-5 ans, on a défini des capacités d'accueil pour notre Licence à 130 étudiants par an. On en a actuellement 190 en L2, sans augmentation de nos moyens. Inévitablement, ça va finir par se sentir sur la qualité de la formation (alors même qu'on sait pertinemment qu'on pourrait en former largement plus, et qu'ils trouveraient du boulot; c'est pas comme si l'informatique, c'était un domaine vieillot et oublié).

    Le fonctionnement, et le financement, de l'enseignement supérieur font qu'on se doute très fort qu'on n'aura pas de moyens supplémentaires (en nombre d'enseignants, mais aussi de salles - l'informatique débranchée, c'est très bien, mais à un moment pratiquer un peu c'est bien aussi). Donc, alors même que très majoritairement les collègues sont fortement attachés à ce rôle de service public et d'accès à la formation gratuite ou quasi gratuite, ben la sélection, on y va, doucement. Parce que si on a 250 gamins qui veulent entrer, mais qu'on sait qu'on n'a pas les bras pour en former correctement plus de 150, on finira par fermer la porte à ceux qui auront le moins de chances de réussir.

    (Mais ceci nous éloigne pas mal de la discussion sur les fameuses grandes écoles...)

  12. #42
    Citation Envoyé par Laya Voir le message
    Sauf que ça n'a que peu rapport avec la sélection, la sélection ne permet que de trier les meilleurs étudiant (pour être plus exact ceux qui réussissent le mieux à des exercices dans un temps donné et sous pression ce qui est une définition partiel).
    Outre le fait que le système de prepa ne convient pas à tous les bons élèves, ça ne changera pas des masses de sélectionner en université à part juste diminuer ton nombre d'entrant en première année. Le problème il est avant et c'est du retard accumulé depuis de nombreuses années.
    Autrement dit la sélection c'est un outils de trie (et de reproduction social) ça ne change pas fondamentalement le niveau des gens. La fac a encore des cours de très bon niveau dans bien des matières et c'est ce qu'il faut conserver, si on doit changer quelque chose c'est probablement en amont voire dès la primaire ou les écarts sont déjà très visible.
    Le problème, il est avant, avec une baisse continue du niveau pour des impératifs de paix sociale et donc électoralistes.

    Mais il est aussi pendant : s'il y a en gros 750 places au CAPEPS, n'y a-t-il pas un soucis à ouvrir 23420 (2017) places en L1 STAPS (dont 1/3 de redoublant, pas de jugement, j'ai redoublé aussi). Je n'encourage EVIDEMMENT pas à admettre 750 L1 pour 750 places de CAPEPS, ce serait con, et le STAPS ne sert pas qu'à devenir prof de sport, mais peut-être qu'en divisant par 2 le nombre de place, à isobudget, ça permettrait de doubler les moyens. D'ailleurs en L2, on trouve 11000 étudiants, presqu'autant en L3, 2700 M1, 2150 M2 (Donc 4850 personnes pour 750 places => il est toujours plus sélectif de devenir légionnaire que prof de sport). En gros, 20% des effectifs totaux (donc probablement pas loin de 20% des dépenses, même si on peut penser que les L1 coutent un poil moins cher que les suivants, en STAPS), partent en pures pertes. Si c'est nécessaire pour faire fonctionner le système, pourquoi pas, mais si réduire un peu par sélection à l'entrée, par exemple à 15000, permet d'améliorer les moyens de l'ensemble de la filière... Pardon, sélection tout ça.

    L'un de mes directeurs avait fait le calcul : sauf école payée (Polytechnique, notamment), un M2 prépa+ingé est moins cher qu'un M2 université pure, si on additionne l'ensemble des coûts (donc pour mon exemple, le coût des 50000 STAPS pour avoir 2150 M2). Et ce malgré le coût prohibitif des étudiants de prépa. Et on avait un taux de boursier plus élevé que l’université de science de l'autre coté de la rue.
    Mes propos n'engagent personne, même pas moi.

  13. #43
    Citation Envoyé par Neo_13 Voir le message
    L'un de mes directeurs avait fait le calcul : sauf école payée (Polytechnique, notamment), un M2 prépa+ingé est moins cher qu'un M2 université pure, si on additionne l'ensemble des coûts (donc pour mon exemple, le coût des 50000 STAPS pour avoir 2150 M2). Et ce malgré le coût prohibitif des étudiants de prépa. Et on avait un taux de boursier plus élevé que l’université de science de l'autre coté de la rue.
    Numériquement, ton exemple me semble assez extrême. Si je prends la filière dans laquelle je bosse (informatique), on a entre 300 et 350 étudiants de L1 qui sont dans la pré-filière maths-info (disons qu'il y en a un peu plus qui visent info: mettons 200), et environ 110 à 130 en M2. Bon, dans le lot il y a des entrants en cours de route (notamment en sortie d'IUT), mais on est très loin du rapport de 1 à 25 que tu cites, plus probablement 1 à 2 ou 1 à 3.

    Et le calcul présuppose que tous les étudiants vont jusqu'à un niveau M2/ingé, ce qui est également faux.

    Bref, le calcul me semble taillé sur mesure pour "justifier" la différence d'investissement entre les filières post-bac. Pas très honnête je trouve.

  14. #44
    Citation Envoyé par Shosuro Phil Voir le message
    Bref, le calcul me semble taillé sur mesure pour "justifier" la différence d'investissement entre les filières post-bac. Pas très honnête je trouve.
    La méthodo, c'est un truc de scientifique, pas d'ingénieux

  15. #45
    Citation Envoyé par vectra Voir le message
    La méthodo, c'est un truc de scientifique, pas d'ingénieux
    Ouaip'

    C'est pour ça que pour être peinard, j'ai fait les 3 cursus à ma portée. Je pense pas que la situation des ingénieux se retournent, mais dans le doute...
    Mes propos n'engagent personne, même pas moi.

  16. #46
    Citation Envoyé par Shosuro Phil Voir le message
    Numériquement, ton exemple me semble assez extrême. Si je prends la filière dans laquelle je bosse (informatique), on a entre 300 et 350 étudiants de L1 qui sont dans la pré-filière maths-info (disons qu'il y en a un peu plus qui visent info: mettons 200), et environ 110 à 130 en M2. Bon, dans le lot il y a des entrants en cours de route (notamment en sortie d'IUT), mais on est très loin du rapport de 1 à 25 que tu cites, plus probablement 1 à 2 ou 1 à 3.

    Et le calcul présuppose que tous les étudiants vont jusqu'à un niveau M2/ingé, ce qui est également faux.

    Bref, le calcul me semble taillé sur mesure pour "justifier" la différence d'investissement entre les filières post-bac. Pas très honnête je trouve.
    Alors l'exemple du STAPS, c'était uniquement pour poser la question des effectifs pléthoriques de L1 dans certaines formations. J'aurais pu prendre d'autres filières, mais sur un forum de geeks, j'avais moins de chances de me faire tomber dessus pour le sport. Et d'ailleurs, je ne dis rien d'autres que "pour avoir une meilleure formation en STAPS, restreindre un peu (à définir) le nombre de L1 libèrera du budget pour l'effectif restant" et certainement pas "permettra d'utiliser ce pognon pour la fac de médecine". Pas de concurrence entre filières donc.

    Quant à l'autre traitement statistique, il découle de l'illusion qu'un étudiant en école est considérablement plus cher qu'un étudiant en université, ce qui est faux à niveau équivalent (L3/M1/M2 vs école), et reste faux si on inclut les prépas (qui elles, sont prohibitives face aux L1 et L2). Si maintenant, tu veux faire une comparaison entre un L3 universitaire et un ingénieur (M2 donc), je sais pas lequel de nous deux a un soucis de protocole.
    Mes propos n'engagent personne, même pas moi.

  17. #47
    En parlant de sélection, l'évolution future des études de médecine sera intéressante à suivre. Avec la suppression annoncée du numerus clausus, et compte tenu du nombre de places forcément contraintes en fac de médecine, ce sera un modèle expérimental en quelque sorte. Je ne suis pas du tout convaincu que la qualité de formation en bénéficie...

  18. #48
    Entre deux fions, merci d'aller revisiter l'OP pour lire l'article au complet.
    Grâce aux efforts de Cannes

  19. #49
    Merci l'abonnement étudiant de 1 euros pendant 6 mois
    Citation Envoyé par nAKAZZ Voir le message
    Canards -> Cannes
    twitter : nagui fan account

  20. #50
    Citation Envoyé par Seymos Voir le message
    Ça dépend. Si le L3 il a fait 5 premières années, il vaut bien l'ingénieur.
    Avec la différence entre ce que coûte un étudiant en L1 et en école d'ingé, c'est même pas sûr en fait.

  21. #51
    De ce que vous mettez en avant, perso ça me semble être un problème de moyen plutôt qu'un simple problème de sélection. Beaucoup d'étudiants veulent aller en STAPS, il faut par conséquent avoir des infrastructures capable d'avaler la majorité qui y va.
    Après je suis plus partisan personnellement de laisser une chance a tout le monde et de demander un niveau en fin d'année plutôt que de sélectionner des le départ.
    Perso a partir du moment où l'on obtient le bac on obtient le droit d'aller à l'Université. Si le niveau est trop bas, j'en conclue que c'est au niveau du bac qu'il faut faire quelque choses ( probablement avant).
    C'est probablement la fonction première du bac de valider des acquis.

  22. #52
    Citation Envoyé par Laya Voir le message
    Perso a partir du moment où l'on obtient le bac on obtient le droit d'aller à l'Université. Si le niveau est trop bas, j'en conclue que c'est au niveau du bac qu'il faut faire quelque choses ( probablement avant).
    Nom de Dieu Laya, mais vous êtes de droite, ça crève les yeux!


  23. #53
    Citation Envoyé par Seymos Voir le message
    C'est sûr qu'au moins on aura des chômeurs sportifs.
    Un vivier de choix pour tes futurs troufions.
    Citation Envoyé par Sidus Preclarum Voir le message
    Ben du caramel pas sucré alors...
    "Avant, j'étais dyslexique, masi aujorudh'ui je vasi meiux."

  24. #54
    Citation Envoyé par Lazyjoe Voir le message
    Un vivier de choix pour tes futurs troufions.
    Sportif et pas très intelligent, a priori le coeur de cible, mais le diplôme du supérieur fait tâche. Ceux qui ont échoué en STAPS sont certainement de meilleures proies

  25. #55
    Je sais pas pour les écoles d'ingé, mais les écoles de commerce c'est vraiment une grosse enculade.

    Je regretterais toujours de ne pas être allé plutôt à la fac, pour ce que j'ai appris la bas.


    Et c'est regrettable de le dire, mais quand je parle avec les étrangers de leurs études universitaires (style anglo saxon dans 90% pays), ça à toujours l'air beaucoup mieux et flexible que le système français. Mais bon au moins chez nous c'est "gratos".
    Citation Envoyé par JeP Voir le message
    [un nouveau jeu FromSoftware], c'est l'occasion de remettre nos chaussons... mais pas n'importe quels chaussons bradé du Super U, c'est de la Charentaise de compèt', tu peux aller au boulot avec, ça reste classe.

  26. #56
    Citation Envoyé par Darkath Voir le message
    Je sais pas pour les écoles d'ingé, mais les écoles de commerce c'est vraiment une grosse enculade.
    Les écoles de commerce se classent en 2 catégories :
    - HEC
    - De. La. Merde.

    Devine par laquelle je suis passé ?

    Il est rare avec un diplôme d’ingénieur de ne pas trouver de job en sortie d'école ou de bosser au SMIC, alors que c’est courant après une ESC de surcroît payante (la plupart des écoles d’ingénieurs coûtent autant que la fac ou pas loin). Hormis les 3 parisiennes ou l’EM Lyon les écoles de commerce ne valent pas leur prix.

  27. #57
    Citation Envoyé par Praetor Voir le message
    Les écoles de commerce se classent en 2 catégories :
    - HEC
    - De. La. Merde.

    Devine par laquelle je suis passé ?

    Il est rare avec un diplôme d’ingénieur de ne pas trouver de job en sortie d'école ou de bosser au SMIC, alors que c’est courant après une ESC de surcroît payante (la plupart des écoles d’ingénieurs coûtent autant que la fac ou pas loin). Hormis les 3 parisiennes ou l’EM Lyon les écoles de commerce ne valent pas leur prix.
    Aucun soucis pour ma part en sortant d'école de commerce (la crise était finie depuis un bout de temps heureusement), mais j'ai le sentiment que c'est plutôt du a mes connaissances personnelles en web, qu'a mon diplome (qu'on ne m'a jamais vraiment demandé), qui est pourtant d'une bonne école reconnue (post bac).
    Tout ce que j'ai appris dans l'école c'est un peu de droit et de comptabilité et un échange en chine. Si t'enlèves l'échange et les stages ça aurait pu tenir en 6mois / un an (plutôt que 5)
    Citation Envoyé par JeP Voir le message
    [un nouveau jeu FromSoftware], c'est l'occasion de remettre nos chaussons... mais pas n'importe quels chaussons bradé du Super U, c'est de la Charentaise de compèt', tu peux aller au boulot avec, ça reste classe.

  28. #58
    Citation Envoyé par Praetor Voir le message
    Les écoles de commerce se classent en 2 catégories :
    - HEC
    - De. La. Merde.

    Devine par laquelle je suis passé ?
    C'est évident. Mais je n'aime pas la vulgarité.

    Citation Envoyé par Bah Voir le message
    Jean-Henry LeLiquid, l'ébouillanteur de Monéteau.

  29. #59
    Ca me rappelle "Le monde moderne a-t-il encore besoin d'étudiants en lettres" affiché à la Sorbonne. (et la réponse : "Oui, pour avoir des manifestants contre le front national" est de moins en moins valable)

    A un moment, il faudra bien se rendre compte que l'université sert normalement à former des esprits. Et qu'en France on l'utilise pour retarder la date d'entrée à Pôle Emploi. Du coup, c'est inefficace pour la mission officielle (la formation) et pour la mission cachée (cacher le chômage des jeunes).

    Mais tant que la seule solution politique proposée est de dissoudre le système qui fonctionne (les écoles) dans celui qui ne fonctionne pas (l'université). A la limite, l'inverse (les écoles universitaires), ça ne marche pas mal.

    Et oui, sur des domaines en extrême tension (les pisseurs de code, l'IA, la data, ...) ou spécifique (médecine (quoiqu'avec le nouveau système, on va voir apparaitre des prépas privées à médecine, non pas en // comme aujourd'hui, mais avant de rentrer en médecine), pharma, ...), le système marche pas si mal. Et il y a même des exceptions, comme Philippe Petitcolin, dont tout le monde rappelle qu'il est devenu patron de Safran avec une diplôme universitaire de mathématiques, oubliant au passant son diplôme de ce qui est devenu l'Executive MBA d'HEC Paris, le monde du travail manque de sympathie envers les universitaires (et c'est pas juste).
    Mes propos n'engagent personne, même pas moi.

  30. #60
    J'ai souvent une très mauvaise expérience avec des types de grandes écoles. Je dirais que j'en ai rencontré de deux types. La nana de science po. Et le mec qui sort d'une grande école.
    Et à mon sens, ces deux types posent pas mal de problème dans mon domaine (la santé).
    La nana de science po, elle va vouloir appliquer ce qu'elle appris en organisation sur tout et n'importe quoi, et te sortir des théories fumeuses alors qu'au départ le thème c'était la distribution des anti-cancéreux dans les hôpitaux français, qui en soit, n'appelle pas vraiment de théorie. C'est souvent des gens qui viennent avec leur gros sabot ne connaissant en rien le fonctionnement du système de santé (et qui en on rien à foutre la plupart du temps) pour... ben je sais pas trop, j'imagine monter les échelons. Je suis toujours très impressionnée par l'aplomb de tout ce qui se dit. Le truc, c'est que parfois ça passe... parce que généralement ils parlent mieux que n'importe qui d'autres dans les réunions et que personne ne veut casser l'ambiance en rappelant qu'il y a un truc qui s'appelle le code de santé publique.

    A l'inverse, le mec de l'ingé, lui il va te sortir des trucs de ouf malade vraiment pointu. En termes de math ou de programmation, c'est souvent hyper impressionnant, surtout quand on s'y connait pas (bon après... tu te rends compte que le mec appelle du datamining avec du deep-learning en projet multi état, une régression linéaire et une classification hiérarchique). Je moque un petit peu, mais ça reste tout de même assez impressionnant. Là où ça coince... C'est que du coup, ce sont souvent des mecs avec pas mal de financement...Et quand tu leur demandes "non mais c'est cool.. mais à quoi ça sert ?" ben la réponse est toujours la même ... "ah bah c'est plus simple, ça va tout rendre plus rapide et ça sera plus efficace". Ok... mais... pourquoi ? Du coup, il y a un décalage, les mecs font des outils que personne ne comprend, et s'attendent à ce qu'on les utilise. Du coup d'un œil extérieur, ça fait un peu ingénieur qui brasse du vent pour rien. Si tu sais pas pourquoi tu développes un truc, tu peux déjà arrêter et rembourser mes impôts. Et c'est souvent un crève coeur, parce que je les vois, les mecs ont habillé leur projet d'un semblant de médical pour avoir un financement, mais tu sens qu'en fait... c'était juste pour s'amuser avec leur math.

    Surtout qu'entre nous, les médecins sont chiants. Pour chaque cas, les mecs veulent un truc spécifique, pas un truc généraliste trop rapide et trop efficace.

    Les seuls mecs dont je bénis l'existence c'est souvent des doubles cursus. Le mec qui a fait l'X puis, puis pour donner un sens à sa vie est allé dans le médical. Il connait assez bien les problématiques réelles, et fait son truc en conséquence. Et étrangement, c'est souvent les moins casses couilles et les plus sympa.

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