En même temps John Rhys-Davies c'est une légende des seconds-rôles
Globalement, tout ce que vous dites me conforte dans mon avis.
Justement, l'inculture de cette génération "internet est la réalité" est a combattre avec ce genre de films, projets, documentaires! Amistad aussi.
N'importe quel teubé leur raconte une merde, ils le gobent serieux!
Je ramène régulièrement ma fille du collège et du coup, on covoiture, donc j'ai 3/4 gosses du mm ages dans la voiture, et OMG!
L'autre jour, il y en a une qui nous a sorti qu'hitler etait vivant en argentine........ Bon ça va que les autres ce sont foutu de sa gueule, mais t'a vraiment envie de lui coller une baffe!
Dieu est une hypothèse
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Vraiment pas convaincu que cela soit vraiment une histoire d'age ou de génération.
Le complotisme et la paranoïa excessive, c'est quelque chose que je retrouve de plus en plus souvent auprès de tout type de personnes.
C'est quelque chose qui s'encre dans notre société et je pense que dire que cela vient uniquement d'internet et des jeunes c'est un raccourci un peu facile.
Dernière modification par Ruadir ; 24/02/2018 à 13h55.
Je suis tout à fait d'accord. Les gens n'ont pas attendu internet pour croire à n'importe quoi (il suffit d'entendre les centaines de dictons de grand-mère qui te disent que si un renard pisse à la saint françois, tu auras du soleil à la saint glinglin).
Mais internet a rendu ça encore pire, clairement. La facilité qu'on a à partager des informations fait qu'évidemment, c'est aussi facile de partager des idioties. Et comme personne ne vérifie quoi que ce soit...
C'est incroyable la confiance qu'ont les gens envers certains médias, aussi. Le nombre de fois où j'ai entendu "Mais si, c'est forcément vrai, je l'ai entendu à la télé"...
Globalement, tout ce que vous dites me conforte dans mon avis.
Ben je suis daccord, beaucoup de gens croient depuis des siècles, au point de tuer, à une chose qui potentiellement n'existe pas hein . Mais c'est pas le lieu pour débattre de ça.
Je pense que c'est surtout plus facile aujourd'hui, justement avec internet. N'importe quel gogol monte sa chaine youtube et va engranger des "adeptes". D'ou mon raisonnement sur cette génération qui n'a pas le recul vis à vis de ça.
Ben me semble que SI justement.
Dieu est une hypothèse
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Bon, la magie du XXIe siècle faisant qu'on peut commander dans des pays où un film est déjà disponible en DVD plus d'un mois avant sa sortie en salles en France (pour une production Gaumont, c'est sympa), j'ai donc vu The Death of Stalin.
Armando Iannucci (The Thick of It, In the Loop, Veep, bref la crême de la comédie politique) adapte une BD racontant les tractations et autres complots au sein du bureau du Parti suite à la mort de son leader bien aimé. Ah, et c'est une comédie.
Indubitablement, il s'est bien approprié le sujet, et on retrouve clairement sa patte. C'est bavard, ça s'insulte en continu, c'est acide.
Attention tout de même, ne vous attendez pas à rire aux éclats pendant toute la durée du film. Déjà car le thème ne s'y prête pas spécialement et que le film est assez malin pour arrêter de déconner ponctuellement histoire de souligner la tension (puis repart de plus belle en désamorçant la scène comme il se doit). Ensuite parce que c'est pas le genre de la maison. On est globalement plus dans le pince-sans-rire où c'est l'outrance des personnages ou l'absurdité de la situation qui servent de ressorts comiques (avec quand même quelques gags visuels qui m'ont pris au dépourvu et fait ricaner comme un idiot ). Ça n'empêche pas d'avoir une densité en connerie extrêmement élevée hein, mais on sera généralement plus dans le sourire narquois que dans l'éclat de rire bruyant.
tl;dr: de la satire de haut vol.
Niveau interprétation, c'est la grande classe : on est gratifié d'un casting 5 étoiles qui s'en donne à cœur joie pour jouer tout ce beau monde.
Alors oui, ça surprend au début de voir toutes ces têtes connues qui se balancent des "fucking" à la tronche camper une bande de dirigeants russes. Perso j'ai pris ça comme une pièce de théâtre et c'est passé tout seul. Le fait que ça soit remarquablement joué n'y est probablement pas étranger non plus. Mention spéciale à Steve Buscemi et Simon Russel Beale, impériaux en Khrouchtchev et Beria.
Et pour finir, cette BO ! Non, ce ne sont pas des morceaux piochés au pif chez Chostakovitch, ce sont bien des compositions originales
Bref, très bonne pioche
Ce qui m'arrange pas mal, comme ça je pourrais aller le revoir en salle avec plaisir, histoire de montrer aux producteurs que je veux plus de films comme ça, et plus vite
Dernière modification par Blackogg ; 24/02/2018 à 16h28.
Coup sur coup, deux grands moments d'émotions ces derniers jours.
Coco
Une somptuosité visuelle qui m'a laissé pantois. Un travail fou a dû être fourni sur le nuancier pour que toutes ces couleurs soient éclatantes mais correspondent entre elles et ne rendent pas l'image illisible, trop chargée, bien au contraire. Il y a des plans à tomber par terre (le cimetière de nuit avec les lampions, l'ouverture sur la ville des morts..). Comme tout le monde petite larmichette sur la fin, mais je m'attendais en revanche à une intrigue moins canonique, moins prévisible et finalement avec davantage de moments déchirants. Malgré ces légers bémols (dont le chien) le meilleur Pixar pour moi depuis Vice Versa.
Your Name
Une fois mis de côté les travers des animes jap - cqfd musique de karaoké bien trop présente, joues qui rougissent avec des hachures, bruitages divers..-, la baffe est réelle.
L'animation est exceptionnelle, j'ai rarement vu une combinaison aussi réussie d'obsession du détail qui tend vers le film live et des jeux de lumières et de couleurs qui créent une ambiance complètement onirique. Tout cette profusion visuelle sert en plus à un récit simple mais très bien traité (une histoire d'amour à travers le temps et l'espace), qui va crescendo et qui ne peut vous empêcher d'avoir du baume au coeur à de nombreuses reprises. Sur moi, a minima +2 en émotion par rapport à Coco imaginez donc, j'étais dans un sale état encore ce matin.
Dernière modification par Hellzed ; 24/02/2018 à 16h56.
J'ai pas le temps.
Tiens si c'est pas un truc de complotiste le coup du "la SNCF coûte 1000 euros pour chaque français".
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Je me demande si le complotisme n'est pas principalement dû à une défaillance des médias traditionnels.
Rien qu'ici, ça parle de Cabale des journalistes contre Netflix.
Par contre tu sous-estimes la génération actuelle. (ou tu sur-estime les précédentes).
La diffusion d'iformation sur Internet, c'est à la fois quelque chose de grandiose et de terrifiant, effectivement.
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Un peu comme la bd en gros ? Peut-être un peu plus comique.
Merci pour le retour.
Dernière modification par Ruadir ; 24/02/2018 à 19h04.
Non, c'est le fromage à raclette.
j'avais juste balancé ça par rapport à Netflix.
Si tu parles du niveau d’éducation moyen ce n'est pas forcément cohérent.
Le bouquin "La démocratie des crédules" en parle plutôt bien et dans ma vie quotidienne, j'ai une dizaine de cas qui contredisent un peu ça : de l'ouvrier au bibliothécaire en passant par le retraité ou le chef d'entreprise.
Après si tu veux une réponse globale et vraiment pertinente, il vaut mieux contacter un sociologue.
N’empêche avec l'arrivée des nouvelles technologies, je sens qu'on va rire jaune.
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Dernièrement il y avait le 66 minutes sur les momies Aliens d'amérique du sud.
Dernière modification par Ruadir ; 24/02/2018 à 18h57.
C'est un débat bien plus complexe que deux mots assénés de façon grossières, je te l'accorde, mais ma vision de l'éducation n'est pas forcément raccord au statut "ouvrier/retraité/chef d'entreprise".
Je serais ravi d'avoir une vraie discussion sur le sujet mais je ne crois pas que c'est le bon endroit.
Sinon, je suis allé voir Moi, Tonya cet après-midi. Je m'attendais à un biopic planplan classique et facile à l'américaine (#LESPREJUGES) mais c'était vraiment très chouette, Margot Robbie y est pour beaucoup, mais pas que. Le rythme est là, on ne s'ennuie pas (l'histoire et la vie de Tonya Harding aidant).
Le point que je reprocherai au film est son parti pris direct : Tonya est la victime DE TOUT, les autres (sa famille, le public, TOUT LE MONDE) ne sont que les bourreaux. Je suis un partisan de la cause plurifactorielle et j'aurais aimé un peu moins de manichéisme (paradoxalement, c'est une chose qui est d'ailleurs soulevée dans le film).
Mais j'ai vraiment passé un bon moment.
Dernière modification par Blackogg ; 24/02/2018 à 22h14.
Bon Mute au bout de 40 minutes je n'en pouvais plus. J'ai lâché l'affaire. Un mec muet qui fait une tête de déterré qui court après une suite d'indices les plus inintéressants les uns que les autres non merci.
Dernière modification par cooly08 ; 25/02/2018 à 00h23.
COPAING 2 !
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Même chose, le film n'a pas grand chose à offrir et le jeu d'acteur n'est pas des plus captivants. Même esthétiquement, j'ai trouvé ça quelconque, digne d'un téléfilm deluxe et à des années lumières de Altered Carbon.
Je sais que Duncan Jones voulais faire un film muet en noir et blanc, inspiré des films de Michael Curtiz. Nous sommes très très loin des ambitions initiales.
PS : le traitement du sujet de la pédophilie dans ce film est chelou.
PS 2 : Je précise que voir Skarsgård dans un rôle de personnage muet après la prestation de Sally Hawkins dans le dernier Del Toro...ça fait mal.
Dernière modification par Ruadir ; 25/02/2018 à 00h56.
Avec Simon Stålenhag comme illustrateur c'était foutu d'avance pour mon portefeuille.
'Tain y'a tous pleins de films sympas au ciné en ce moment, c'est cool
Maté Three Billboards il y a quelques jours. J'avais beaucoup aimé In Bruges et pas vraiment Seven Psychopaths. Là, c'est une belle réussite. Le cast est très bon, surtout McDormand. L'alchimie entre son personnage et celui de Woody Harrelson fonctionne très bien (la confrontation dans le commissariat qui prend une tournure inattendue ). Le film désamorce toujours la tension dramatique par de l'humour et me suis bien marré pendant toute la séance. Content que le film s'arrête là où il le fait sans se tromper de sujet.
In fine, ça m'a un peut fait penser aux films des frères Cohen sans avoir la même ironie.
Et je sors de Phantom Thread ce soir. Ouille ouille ouille c'était superbe. Tout est magistral. La photo, les dialogues, les acteurs (Daniel Day Lewis bien sûr mais je connaissais pas Vicky Krieps et elle est pas en reste). Le couple un peu dérangé fonctionne bien et le twist final clôt bien le film. La BO est magnifique aussi. Bref une belle séance de ciné. Bizarrement pour un film de PTA avec Daniel Day Lewis y'a pas de popcorn dans la salle
Allez l'oscar pour Frances et pour DDL. Rockwell p'tet aussi.
Ceci devrait être une signature conforme nette lisse et propre comme un cul de bébé. Elle fait trois lignes en hauteur et j'ose l’espérer moins de 100 par 40... ou alors 200? Meeeeerde Je sais plus......!!!!!!
Ah ouais nan, j'ai personne pour y jouer avec moi en revanche. *sert son livre, son poster et tout le bric-à-brac très fort contre lui*