Envoyé par
Gobbopathe
Pour le moment chez Callidor chez lu Lüd-en-Brume, que j'ai vraiment beaucoup aimé, inspiré du folklore anglo-saxon. Je vais essayer de résumer ça sur la base de mes seuls souvenirs, un peu embrumés justement. C'est un récit qui décrit une petite contrée où tout est bien ordonné et rien ne dépasse, chacun est heureux. Et à la lisière de ce territoire se trouve Faërie, le royaume de l'insensé, qui n'est nommé que du bout des lèvres. Auparavant il y avait des échanges entre les deux parties, mais c'est désormais hors de question. Sauf qu'on commence à observer une épidémie de comportements tout à fait inappropriés, concomitamment à l'arrivée de quelques personnages louches.
J'avais choisi ça à la suite de ma lecture de Faërie de Feist, qui m'avais assez plu aussi, mais pas autant. Feist c'est du contemporain, presque un récit d'épouvante, d'une petite famille en forêt aux US qui se trouve à basculer du côté de l'univers effrayant des petites gens. (pas chez Callidor du coup, mais vu le thème je fais le rapprochement)
Et les Dieux Verts, dont je parlais il y a quelques jours quand on était sur le thème "insectes". J'ai un poil moins réussi à m'immerger, mais je trouve le texte bon aussi. Sans doute une question de circonstances de lecture. En gros l'humanité se retrouve acculée dans une petite enclave, certains ont muté. Il ne reste que peu d'humains véritables, les Solaires. Ce sont les insectes et surtout les plantes devenues sentientes qui participent même directement à l'Assemblée, en gros les humains ne sont plus que des pantins. Et on assiste donc à la révolte désespéré d'un couple de Solaires qui semblent les seuls à comprendre que leur espèce se dirige lentement vers une extinction acceptée bouche bée. Le langage est là aussi très évocateur, les humains ayant pris des caractéristique insectoïdes au fil de leur évolution. Les couleurs sont aussi très vivement représentées.
Il me reste les centaures sur ma table de nuit à lire de chez Callidor.
En vieille fantasy qui tire un peu sur l'épouvante, j'avais aussi beaucoup aimé L'homme que les arbres aimaient, de Algernon Blackwood. C'est un recueil de nouvelles où l'ambiance joue un rôle primordial, avec une nature un peu oppressante. A lire un soir d'été à la lisière d'une forêt, ou bien au son des grillons au bord d'une roselière bruissant légèrement. (pas chez Callidor)
Je me rends compte que ces recommandations sont plutôt thématiques, j'aime bien.